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17/03/2013

Contributions aux thèmes nationaux du CHENE

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Anne LE BIHAN

En charge de l'accueil des nouveaux adhérents de la côte basque au sein de la fédération UMP des Pyrénées Atlantiques,

Déléguée du CHENE de la ville de BIARRITZ

 

 Qu’est que la participation citoyenne ?

 

C’est l’action de prendre part, d’associer les citoyens au pouvoir, citoyen étant entendu comme toute personne jouissant dans l’Etat dont il relève, des droits civils et politiques et notamment du droit de vote.

Le référendum créé en 1958 par le général de Gaulle a permis de rendre la parole au peuple ; en 2003 ce référendum a été élargi aux communes, aux conseils généraux et conseils régionaux, leur permettant de consulter les citoyens sur un projet local, dont le résultat du vote a valeur de décision. Force est de constater que le recours au référendum, tant d’un point de vue national que local est très peu utilisé.

Hors la participation de chaque citoyen, me semble être le meilleur moyen d’investir l’électeur et d’éviter ou tout du moins de tenter d’amoindrir le désintérêt de nos concitoyens de la politique. En fait la participation citoyenne n’est envisageable qu’à partir du moment ou elle contribue à remettre de l’éthique dans la politique, ce qui permettrait de revenir à l’étymologie de la politique : la vie de la cité.

La participation citoyenne ou la démocratie participative a été lancée dans certaines collectivités territoriales par le biais des conseils de quartier, des assemblées de jeunes citoyens, des sections « je participe » sur les sites internet de certaines collectivités. Toutes ces mises en place de différentes formes de participation sont louables, malheureusement elles sont disparates tant dans l’esprit, sur la forme ou sur le fond. Pour que ces assemblées citoyennes aient un véritable rôle dans la vie de la cité, il serait souhaitable qu’elles soient généralisées sur l’ensemble du territoire et avec des modes de fonctionnement identiques ; que ces assemblées soient un lien permanent entre l’Etat, le politique et les citoyens. Pour l’heure dans bon nombre de cas, ce ne sont que des assemblées à caractère consultatif, ce qui au bout du compte ressemble plus à une volonté de se donner bonne conscience et de montrer une image plus démocratique du pouvoir.

L’interactivité mise en place sur les sites internet, n’a, encore une fois qu’un rôle consultatif, et se trouve limitée aux personnes, citoyennes ou non, ayant libre accès aux nouvelles technologies.

Faire circuler la parole c’est bien, agir c’est mieux, la parole sans action vaut le silence. Il serait utile de mettre en place des assemblées de citoyens, sur la forme d’une adhésion volontaire, avec des ordres du jour définis à l’avance permettant ainsi à chaque membre de pouvoir réfléchir au thème, au projet abordé. Cette assemblée, ne doit pas être limitée à un rôle consultatif, mais doit être un lieu d’échange, d’écoute de débat entre les citoyens, les politiques et les représentants des pouvoirs publics (directeurs de services, représentants de l’ordre public) à l’issue de chaque réunion ou pour clore le débat sur un dossier, un vote devrait avoir lieu ; vote qui doit tenir lieu de décision. Le politique donne la parole, dirige le débat, écoute ; les représentants des pouvoirs publics vérifient la faisabilité des propositions des citoyens. Charge au politique de défendre le dossier voté en assemblée des citoyens devant l’exécutif auquel il appartient ; l’exécutif devant demeurer dans son rôle de gouvernant, en validant ou pas le projet par un vote.

Le recours au référendum national devrait être utilisé plus souvent, notamment sur des sujets sociétaux, comme le mariage pour tous ou encore le droit de vote des étrangers. Le référendum est aussi un moyen de responsabiliser le citoyen face à un choix qui lui est proposé et non imposé ; tout en ayant la possibilité d’y participer ou pas.

Nous vivons dans une république faite de droits et de devoirs, cet équilibre ne peut se faire sans le respect de l’un et de l’autre. Nous avons un devoir d’appliquer la devise de notre république :

Liberté : le choix de participer ou pas, le droit de vote doit rester libre, dans un souci d’équité le vote blanc devrait être comptabilisé ;

Egalité : les citoyens pour participer doivent disposer du droit de vote, ces assemblées devraient être le reflet de la population qu’elles représentent, et respecter une répartition socioprofessionnelle ;

Fraternité : les assemblées devraient être intergénérationnelles pour permettre une transmission et ne pas être dogmatiques.

Le politique, une fois élu, est bien souvent coupé des réalités du terrain, et l’état, de part la lourdeur des textes, a tendance à le freiner, voire l’empêcher dans la mise en œuvre de ses projets. Ces assemblées de citoyens permettraient au politique de garder les pieds encrés dans la réalité, et de lui redonner cette capacité de créer d’envisager, qu’il a tendance à perdre au contact de la machine de l’état. L’engagement du citoyen dans la vie de la cité, permettrait au citoyen de prendre conscience des difficultés rencontrées par le politique pour mettre en place un projet, et de responsabiliser le citoyen, de le mettre au cœur de la vie de la cité, lui donnant la possibilité que sa parole se transforme en acte.

En remettant, l’homme, le citoyen au cœur de la politique, en l’impliquant davantage dans la gestion de la cité, peut être arriverons-nous à diminuer le taux d’abstention aux élections, les électeurs de facto devenant aussi des acteurs. Cet engagement du politique face au citoyen passe par une remise en question, à une certaine humilité, le politique ayant pour rôle d’écouter le citoyen et de faire la synthèse des dires et de faire rimer paroles avec actes.

 

15/03/2013

La semaine du pays basque

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14/03/2013

Conférence

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Notre compagnon Marcel PAQUET, vous convie à la conférence qu'il animera le 23 Mars à 18 heures à l'auditorium de la Médiathèque de Biarritz

 

Marcel Paquet, Docteur en philosophie, est né en 1947 à Jumet.

Thèse de doctorat en 1978 « La différence des pensées de Kant et de Hegel dans la question de l’essence de l’art » (U.L.B.)

Il a enseigné en Belgique (U.L.B.), en Tunisie (Tunis), au Canada (Sint Catherins), en Italie (Udine), en France (Nice et Biarritz).

Auteur de nombreux textes consacrés à l’art contemporain, il a publié aux Éditions de la Différence quatre romans – Merde à Jésus !, L’Affaire Socrate, Renaissance secondaire et Marie et les Jean, (La Maison de la Vierge, à paraître sous peu). Il est aussi l’auteur de nombreux essais de philosophie ; L’Enjeu de la philosophie, Saturne et Jupiter, Le Fascisme Blanc, Nous autres Européens, et Platon l’éternel retour de la liberté.

En 2012, il publie "Botero, essai d'analyse philosophique" aux Editions aBac.

13/03/2013

Revue de Presse

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Michèle Alliot-Marie a été particulièrement présente dans les médias ces derniers jours.

je vous propose un tour d'horizon pour ne rien manquer

 

 Le 7 mars, dans le Grand Journal, Hedwige Chevrillon a reçu Michèle Alliot-Marie, sur BFM Business.

https://www.youtube.com/watch?v=1sjf_ntU8Eo

 

Entretien dans le Figaro du 08.03.13

http://www.lefigaro.fr/politique/2013/03/08/01002-2013030...

 

 Michèle ALLIOT-MARIE invitée de public sénat le 11.03.13

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/mam-fran-ois-holl...

 

Michèle Alliot-Marie était l'invitée de Ruth Elkrief le 12.03.13

https://www.youtube.com/watch?v=g0Yuc7CsdBg

 

Paru dans le point en ligne le 12.03.13

http://www.lepoint.fr/politique/alliot-marie-accuse-holla...

 

 

01/03/2013

Contributions aux thèmes nationaux du CHENE

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Marcel PAQUET

Philosophe, écrivain


Manifeste de Nouvelle Pigmentation

 

Nouvelle Pigmentation n’a de sens que dans un contexte politique et économique; il est le fruit d’une pensée picturale et philosophique qui s’est développée depuis les années soixante, mais trouve aujourd’hui les conditions de son essor et un rythme de croissance que rien n’arrêtera.

Pour le bien situer, il faut considérer l’Europe depuis 1945 : Le nationalisme socialiste avait été vaincu ; l’Etat allemand n’existait plus sous sa forme barbare et hitlérienne.

L’Allemagne entreprit alors sa reconstruction en créant du consensus politique à partir d’une croissance économique retrouvée et en se fondant pour ce faire sur ses Régions, ses « Länder ».

Cette reconquête de soi était entravée par l’Union soviétique qui entendait conserver la totale mainmise sur la part d’Allemagne que la Victoire des Alliés lui avait permis d’annexer.

Ceci conduisit à la construction du Mur de la honte et à son démantèlement.

Les causes de celui-ci sont doubles : le désastre économique du socialisme soviétique et la politique européenne qui avait été initiée par le Général de Gaule et le chancelier Adenauer, politique poursuivie un peu moins par Georges Pompidou et Willy Brandt, mais reprise vigoureusement par Giscard et Schmidt, Mitterand et Kohl, Chirac et Schroeder… (Il ne serait pas légitime pour l’instant de continuer ce parallèle)

En 1972, Brejnev se rendit à Bonn et obtint tout ce qu’il voulait en termes économiques et financiers, la contrepartie était demeurée secrète pour encore 50 ans. Il ne fallait pas être un génie pour savoir que le Mur cesserait d’exister avant l’an 2000.

Gorbatchev n’y fut pour rien.

L’Allemagne pouvait commencer l’achat de sa réunification, quitte à sacrifier la vie des Européens du Sud.

Elle pouvait accomplir la politique de l’Est menée par Willy Brandt et mettre définitivement fin à cette grande et vivante culture allemande qui était toute entière tournée vers la France, depuis Tübingen et l’arbre de la liberté, depuis la source du vent du Nord Est qu’Hölderlin aima jusqu’à « la belle Garonne et les jardins de Bourdeaux », depuis Weimar, patrie de Goethe où l’on pensait encore à Julien Tanguy, le broyeur de pigments, communard et bagnard, honneur de la République de Montmartre qui échangeait ses couleurs contre les chefs-d’œuvre dont nul ne voulait, ceux de ses principaux clients : Van Gogh, Monet, Cézanne, Gauguin…

Cet amour de la peinture et des recherches pigmentaires qu’elle implique avait repris à Weimar avec le Bauhaus créé par Gropius en 1919 et son atelier de la couleur où se retrouvaient Kandinsky, Itten, Klee, Mondrian…

S’inspirant de la politique socialiste de Staline et de son réalisme qu’il admirait tant, Hitler détruisit le Bauhaus en 1933, soit dès les premiers temps de la Saint-Barthélemy de douze ans qu’il allait imposer à son peuple, à l’Europe et au Monde.

« Bauhaus » est le renversement du mot « Hausbau » : construction de Maison. Il signifie « Maison en cours de construction » et la Maison dont il s’agit est la cathédrale de l’avenir, la maison de l’être et de la pensée, de l’art et de la philosophie, celle où il fait bon vivre en la compagnie des créateurs.

Cet élan brisé par Staline et Hitler n’a pas retrouvé souffle dans une Europe qui compte, mais ne pense plus, qui n’a plus d’autre idéal qu’une croissance monétaire n’enrichissant que les banquiers et d’autre culture qu’une barbarie médiatique imposant à coups de chaînes, de grilles et d’écrans une monstrueuse et insoutenable vulgarité.

L’abjecte réalité virtuelle incarne avec une force jamais atteinte dans l’histoire du monde le nihilisme et sa version politique, le fanatisme, le nihilisme et sa version économique, l’économisme qu’il soit socialiste ou libéral.

Seul le mouvement gaulliste est un mouvement éthique susceptible d’inspirer une politique et une économie qui soient finalisées par la vie des hommes.

Mais ce serait sans aucun doute trop long à démonter dans le cadre mesuré de ce manifeste.

Nous nous en tiendrons à ceci que les crimes de Staline et de Hitler ont payé : l’Esprit des ateliers du bois, du verre, de la pierre et pour ce qui nous concerne de la couleur, c’est-à-dire des pigments et de la substance qui les lien’a pas survécu.

Certes, il y eut après 1945 des tentatives de reconstruction en Suisse (Max Bill) et même en Europe avec l’allemand Ernst-Willem Nay ou le superbe belge Bram Bogart, mais il était somme toutelogique d’espérer que le flambeau fût repris par l’abstraction expressionniste américaine, le Color Field ou l’abstraction euro-américaine des Lucy Baker, ( USA), Joseph Drapell ( Tchéquie), Ben Woolfitt (Canada)…

Il n’en fut rien : le réalisme populiste des boîtes de soupe publicitaires et les gags de potache de Duchamp ont parachevé triomphalement le travail de Staline et de Hitler.

Mais qui peut croire que l’on montre encore de la peinture ?

Nouvelle Pigmentation a besoin d’un Institut renouant avec l’étude et la création de la peinture et de la philosophie, besoin d’une résistance gaullienne à la culture consommée plutôt que vécue.

 

27/02/2013

Contributions aux thèmes nationaux du CHENE

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Florence SAMSON

Administrateur de Fédération Femmes 3000

Présidente de la commission "Lois et politique"

 Fédération Femmes 3000

 

 

Pouvoir d'achat réel :

 

Les Français ont de plus en plus de mal à boucler leurs fin de mois. Pourtant, à en croire l’Insee, le pouvoir d’achat du revenu disponible des ménages, qui retrace l’évolution de tous les revenus (travail, prestations sociales, épargne), déduction faite des impôts et de l’inflation, aurait progressé en moyenne de 2,5% par an ces dernières années. Mais il s’agit d’une progression en trompe-l’œil. En effet, la population française et notamment le nombre de ménages augmentent plus rapidement. Conséquence, si le pouvoir d’achat de l’ensemble des Français progresse bien, celui par ménage stagne quasiment, avec une hausse inférieure à 1% depuis 2003. D’où le sentiment de frustration d’une partie des foyers.

Promotion sociale :

 

D'une part il faut ouvrir l'Education Nationale et mettre en place de véritables relations avec le monde économique dont les entreprises. Ainsi les élèves seront mieux armés une foi rentrés dans le monde du travail. Il faut savoir également susciter l'envie d'entreprendre, de créer son activité, son entreprise dès le lycée et en donner les moyens aux jeunes.

 

Une foi un pied dans le monde du travail, il faut développer l'utilisation du CIF, du DIF qui permettent aux salariés de monter en compétences et donc de sécuriser leur parcours professionnel. L'argent que les entreprises versent aux OPCA doit servir en premier lieu aux salariés. Il faut également promouvoir la VAE.

 

Enfin la France doit cesser de river son recrutement sur les diplômes, en effet de nos jours les salariés développent des compétences transverses et diverses du fait même de leur parcours professionnel qui n'est pas linéaire.

 

En cas de chômage technique il faut encourager le chef d'entreprise à former son personnel.

 

Autant d'éléments qui permettent la promotion sociale.

 

 

La participation citoyenne :

 

Il faut absolument arriver à faire que chaque citoyen inscrit sur les listes électorales aille voter. Mais pour cela il faut aussi qu'il y ait de nouvelles personnes compétentes qui soient proposées. Cesser que le cumul des mandats soit la règle. Beaucoup d'électeurs sont las de voir les mêmes candidats. Il faut dans le cas de changements sociétaux importants permettre aux citoyens de s'exprimer par référendum comme cela aurait dû être fait pour le mariage gays qui est un passage en force du Gouvernement Ayrault. Il faut également rappeler que le vote est un devoir citoyen et ne peut se faire que si on est de nationalité française, à l'exception des ressortissants européens dans le cadre actuel.