Interview parue dans le blog de Vincent Biard

Municipales 2014 : Henri Levréro et FaceBook

 

Chargé de mission départemental du mouvement gaulliste Le Chêne, délégué UMP de la VIème circonscription des Pyrénées Atlantiques et « candidat sur la liste d’ouverture menée par Richard Beitia à Hendaye », Henri Levréro produit une ou deux publications par jour sur FaceBook.

Figure incontournable de l’UMP locale, il l’est également par son activité sur les réseaux sociaux où, selon lui, la réactivité est essentielle. Interview.

Tes publications sur FaceBook se partagent entre animation de la vie militante locale et micro blogging sur l’actualité politique nationale, quel est l’objectif ?

Pour la première fois dans le cadre d’élections municipales, j’ai l’impression que les thématiques nationales vont prendre le pas sur les thématiques locales. C’est pourquoi je développe des commentaires sur des sujets nationaux avec notamment les impôts ou la sécurité. Sur ce dernier point, même si on connait la réalité de villes comme Marseille, on note l’importance des chaînes d’infos en continu qui créent un climat anxiogène y compris, par exemple, à Ainhoa où le Front National fait un score démesuré* par rapport à l’enjeu réel de ce parti dans cette ville.

Avant FaceBook, avais-tu une activité sur internet avec un blog par exemple ?

J’ai commencé par l’animation du blog du Chêne des Pyrénées-Atlantiques et de celui de la VIème circonscription UMP. Avec l’essor de FaceBook, je me suis évidement investi dans les réseaux sociaux car j’adore les nouvelles technologies.

Quels retours pour tes publications sur FaceBook ? Es-tu par exemple contacté par des gens qui ne réagissent pas à tes publications ou qui ne sont même pas amis avec toi sur FaceBook ?

Oui, on se rend vraiment compte de la signification du mot « buzz » sur internet. Le premier cercle des militants est content de recevoir des informations parce que cela leur donne des argumentaires. Ensuite, ces militants en parlent et en reparlent. C’est là que la puissance d’internet se révèle.

Quelles sont les limites de ce type de communication ?

Il n’y en a pas. Il faut s’adapter à ce média qu’est internet. Il ne faut pas attendre le lendemain pour réagir à quelque chose qui se passe aujourd’hui. Si on veut être efficace, il faut, par exemple, réagir dans les trente secondes suivant la publication d’un article publié par un média en ligne.

Ce n’est pas imprudent de réagir de manière instantanée ?

Il faut d’adapter à ce moyen de communication quitte à rectifier ensuite. Quand je vois qu’un article dans le Figaro compte 45 commentaires cinq minutes après sa publication, je me dis que l’on ne peut pas réagir au deux centième commentaire.

*Marine Le Pen y a atteint 17,77% des voix au premier tour des élections présidentielles de 2012 et Jean-Marie Le Pen avait obtenu 7,34% des voix au premier tour des élections présidentielles de 2007.

Petit déjeuner débat Décembre 2013

Samedi 21 décembre 2013, à Ascain, en présence de Jean Louis Laduche, Maire d'Ascain, une trentaine de militants et sympathisants du Chêne ont partagé un petit déjeuner sur les thèmes de l’internet, des réseaux sociaux et de la politique. Animée par Vincent Biard, journaliste et consultant en communication, cette réunion proposa d’abord un état des lieux de l’internet. En politique, les réseaux sociaux sont aujourd’hui incontournables comme le démontrent les deux campagnes d’Obama. En 2008, Obama triomphe sur les réseaux sociaux et organise sa campagne via internet. En 2012, les équipes d’Obama optimisent de multiples bases de données numériques pour identifier puis convaincre les électeurs indécis indispensables pour gagner l’élection. Internet c’est aussi un espace démocratique qu’il faut appréhender. Cet outil permet une communication directe et instantanée mais également incontrôlable et volatile. Dans le cadre de la campagne des prochaines élections municipales au Pays basque, l’internet est un média qui a trouvé sa place aux côtés des médias traditionnels. Cette réunion a aussi évoqué les différentes méthodes utilisées par les partis et candidats locaux et régionaux. Enfin, quelques conseils utiles et des règles indispensables furent présentés tout en gardant à l’esprit que l’évolution rapide de l’internet relativise toute stratégie.

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Suite aux déclarations de Mr Zunzarren ce matin dans la presse

L'opportunisme cynique qui consiste à se réclamer du gaullisme et de l'UMP, uniquement en période électorale, et pour disparaitre aussi vite, met en lumière une piètre stratégie de communication aux antipodes des valeurs gaullistes.

Après s'etre présenté contre Max Brisson, aux élections cantonales, puis contre Michèle ALLIOT-MARIE, présidente du Chene, mouvement rassemblant les gaullistes au sein de l'UMP, lors des dernières législatives, Monsieur Zunzarren a décidé de se présenter contre Max Brisson, secrétaire départemental de l'UMP.

Monsieur Zunzarren, le gaullisme ce n'est pas un objet publicitaire, ce sont des valeurs et des actes et non des manœuvres de récupérations électoralistes.

Anne LE BIHAN

en charge de l'accueil des nouveaux adhérents au sein de la fédération départementale de l'UMP

Déléguée du Chene de la ville de Biarritz

Dans sud ouest

Une vision gaulliste de l'europe

Diner débat Novembre

Une quarantaine de militants et de sympathisants du Chêne, le mouvement des Gaullistes de Michèle Alliot-Marie se sont retrouve a Cambo-les-bains. En présence du maire de la Ville, Vincent Bru, et du président de la communauté de communes et maire de Bassussarry, Paul Baudry. Monsieur Sarthou, magistrat honoraire, est venu présenté le projet de loi Taubira. Un défi pour les années a venir, une violence et des délits en constante augmentation et une sur-population carcérale. Pour y répondre, Madame Taubira invente la peine sans punition, faisant table rase du passé, les peines planchers, ou de ce qui existe déjà, comme les bracelets électroniques. Madame Taubira propose de mettre en place la contrainte pénale, comme une mise a l'épreuve pour les condamnations inferieure ou égale a 5 ans, ce qui représente 80 % des délits, une nouvelle peine en milieu ouvert, donnant ainsi une toute puissance au seul juge d'application des peines. En guise de fermeté les délais de demandes de libération conditionnelle passeraient de la moitie aux deux tiers de la peine exécutée. Cet écran de fumée a prix d'or, permettrait au bout de 3 ans de diminuer de 2 a 6000 détenus alors que la sur-population carcérale est déjà de 11 000 aujourd hui. Le législateur est-il trop laxiste ? les victimes seraient-elles oubliées ? La sur-population carcérale, conjuguée a l'engorgement des tribunaux seraient l'excuse a la non détention ? Les socialistes ont décidément l'art de la non-réponse aux enjeux majeurs auxquels la France doit faire face aujourd'hui.

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