Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/06/2013

Plaidoyer pour le référendum d'initiative populaire

coral.jpgLaurent de CORAL

 

La Constitution de la Vème République voulue par le Général de Gaulle avait pour objet de  limiter le pouvoir du Parlement qui se montrait incapable de faire face, en 1958, à la crise algérienne.

Il a voulu renforcer les pouvoirs du gouvernement et du Président de la République au détriment du Parlement qui, en renversant les gouvernements très fréquemment tout au long de la  IIIème et de la IVème République, avait rendu toutes  réformes très difficiles à réaliser.

Toutefois, pour ne pas déposséder le Parlement de son pouvoir de renverser un gouvernement, tout en stabilisant les institutions, le Général de Gaulle a souhaité que l’élection des députés se fasse au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Ce mode de scrutin qui renforce à l’Assemblée Nationale la représentation des deux partis politiques les plus importants et qui exclut  durablement les partis politiques qui ne parviennent pas à s’allier avec l’un des deux grands partis a atteint son objectif puisqu’aucun gouvernement n’a été renversé par le

Parlement depuis 1958. Tant que les parlementaires représentaient plus de 80% du corps électoral du premier tour des élections législatives, ce mode de scrutin était accepté. Mais ce taux s’amenuise élections après élections.

 

Devons-nous pour autant accepter le diktat de messieurs Mélenchon et Montebourg qui veulent instaurer la VIème  République et le scrutin proportionnel aux élections législatives. Bien évidemment non et nous les Gaullistes, nous devons être en première ligne pour nous opposer à cette nouvelle constitution qui nous ramènerait 60 ans en arrière et donnerait au monde l’impression que la  France est incapable de se gouverner à l’image de l’Italie .

Devons-nous pour autant refuser d’entendre 30 % des électeurs ?

 

Pour pouvoir contourner  si nécessaire le Parlement, le Général de Gaulle avait prévu dans la Constitution de la Vème République le recours possible du Président de la République au référendum pour réformer le pays .En donnant régulièrement le pouvoir au peuple, en revenant aux sources de la République Française, il permettait à tous les Français, y compris ceux dont les idées n’étaient pas représentées au Parlement,  de  s’exprimer .

 

Au sein de l’UMP, le mouvement Gaulliste doit mettre le référendum au cœur de son programme pour réformer la société tout en contournant les lobbys et la pensée unique. Abandonné par la IIIème et la IVème République, le référendum a été voulu par le Général de Gaulle pour réformer en profondeur la société.

Malgré l’opposition violente de François Mitterrand, du PS et du PC  qui n’hésitaient pas à l’accuser de réaliser des « coups d’état permanents », le Général de Gaulle n’a jamais cédé. Il avait créé un lien fort avec les français et souhaitait utiliser ce lien pour faire de notre pays une grande démocratie et une grande puissance.

Malheureusement les successeurs du général de Gaulle ont peu utilisé le référendum car ils avaient peur que les électeurs ne répondent pas à la question posée et sanctionnent leur politique.

Nicolas Sarkozy, qui n’a jamais utilisé le référendum malgré son engagement très jeune au sein du parti Gaulliste , a eu le mérite d’essayer de permettre aux parlementaires de l’utiliser en faisant voter au  Parlement une loi donnant la  possibilité aux parlementaires soutenus par 10% du corps électoral d’organiser des référendums . Mais les parlementaires restent des hommes et des femmes politiques qui comme les Présidents de la République craignent que les français votent pour ou contre leur politique et ne répondent pas à la question posée lors du référendum. Ils se sont donc bien gardés de voter  la loi organique (sur le bureau de l’Assemblée Nationale depuis 2010) qui permettrait au référendum d’initiative parlementaire d’entrer en vigueur. Sur ce point les députés de gauche et de droite semblent d’accord, ce qui empêche malheureusement aujourd’hui l’organisation d’un référendum pour demander au peuple français s’il accepte ou non la loi Taubira qui autorise le mariage homosexuel.

 

Si nous ne voulons pas de la VIème république et si nous voulons conserver le scrutin uninominal à deux tours qui a stabilisé nos institutions nous devons, nous Gaullistes, permettre au peuple de s’exprimer régulièrement par référendum pour éviter la « surchauffe » de notre société. Comme pour une cocotte- minute, il faut permettre à la vapeur de s’évacuer. Si le peuple ne peut plus s’exprimer que tous les 5 ans en donnant un blanc-seing à des députés soumis à la pensée unique imposée par les grands médias, la société explosera. Je rencontre de plus en plus de français qui ne lisent plus la presse, ne regardent plus les nouvelles à la télévision et n’écoutent plus les journaux radio diffusés.

Ils me disent tous que le pays est condamné à la faillite, que l’insécurité et le chômage ne feront qu’augmenter et que leurs enfants vivront beaucoup moins bien qu’eux. Qu’ils ne peuvent que leurs conseiller de rentrer dans l’administration pour profiter du système avant qu’il ne s’effondre  ou de quitter le pays pour travailler dans des pays ayant des politiques fiscales moins confiscatoires.

 

 Le déclin n’est pas une fatalité et le Chêne doit transmettre un message d’espoir Gaulliste.

Le Gaullisme est une synthèse de la droite humaniste, de la droite sociale, de la droite forte et de la droite populaire. Tous les thèmes abordés par  ces courants de l’UMP sont des thèmes majeurs de l’histoire du Gaullisme. Mais le Chêne doit maintenant marteler dans les médias que les grandes réformes passeront par le référendum d’initiative populaire. Depuis 1958, le monde a changé et la constitution de la Vème République doit s’adapter sous peine de disparaitre sous les coups de boutoir de messieurs Mélenchon, Montebourg et leurs amis .

Les réseaux sociaux sont devenus incontournables. Ils permettront de réunir les très nombreuses signatures indispensables à l’organisation de référendums. Des associations comme « contribuables associés » , « sauvegarde des retraites »,  « l’institut pour la justice » et « la manif pour tous » ont vu le jour ces trente dernières années au fur et à mesure de la montée en puissance des problèmes rencontrés par notre pays. Elles sont capables de rédiger des propositions de référendums sérieuses. Elles ont des centaines de milliers d’adhérents et disposent de services juridiques très performants qui peuvent en outre s’appuyer sur des « Think-Thank » comme l’IFRAP ou l’Institut Montaigne .

 

Sur le site du Sénat (www. senat.fr) une étude poussée indique qu’il y a trois types de référendum d’initiative populaire dans les grandes démocraties.

1) Le référendum d’initiative populaire Italien, qui   permet  l’abrogation par le peuple d’une loi votée par le Parlement mais ne permet pas au peuple de proposer une nouvelle loi.

2) Le référendum d’initiative populaire Suisse, qui permet au peuple de demander un référendum sur un projet de loi. Ce projet de loi pourra toutefois être amendé par le Parlement avant sa ratification.

3) Le référendum d’initiative populaire de l’état de Californie qui permet au peuple de voter une loi sans que le Parlement n’intervienne.

 

 

Voilà un beau projet pour le Chêne qui a ses racines au Pays Basque. Bien avant la révolution Française les basques prenaient toutes les décisions les concernant au sein de « Biltzar » qui sans rentrer dans les détails étaient une forme assez évoluée de démocratie participative.

Evidemment, toutes les questions ne peuvent pas être soumises au référendum. Il faut exclure tous les projets de loi qui auraient un coût financier pour le contribuable. Mais à contrario, il faut favoriser l’organisation de référendum d’initiative populaire sur des projets  qui permettent au trésor public de réaliser des économies. Les hommes et les femmes politiques ont beaucoup de difficultés à réduire les dépenses de l’Etat car ils ne veulent pas déplaire à une partie de leur électorat. Malgré les interventions alarmistes  de la Cour des Comptes  rien ne bouge. La situation financière de la France est catastrophique.

N’oublions pas aussi de permettre au peuple de valider les grandes réformes sociétales.

Depuis plus de 40 ans les fondations de notre civilisation judéo-chrétienne sont remises en cause par des lois qui n’ont jamais été validées par référendum. La loi Taubira en est le dernier exemple. Je ne suis toutefois pas persuadé que les Français sont prêts à perdre tous leurs repères aussi vite.

Le Chêne doit se rappeler que le Général de Gaulle était très attaché à une France ancrée dans la civilisation judéo-chrétienne. Nous lui devons de combattre pied à pied tous ceux et celles qui souhaite changer de civilisation. Nous lui devons au minimum que les lois qui menacent

sa vision de la France soit validées ou sanctionnées par le peuple Français.

 

Laurent de Coral

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

26/03/2013

Contributions aux thèmes nationaux du CHENE

Marcel Paquet.jpg

Marcel PAQUET

Philosophe, écrivain


Essai sur L’Esprit de l’Azerbaïdjan

téléchargez l'esprit du feu.doc

18/03/2013

Contributions aux thèmes nationaux du CHENE

 

                   

cara.jpg

Thierry M Carabin

Écrivain

 

 

La promotion sociale

 

La promotion sociale était assurée lorsque l'école donnait des chances à ceux que leurs parents négligeaient. Reconstruire l'école avec une instruction réelle est une urgence vitale pour le pays.
Egalement, la promotion sociale passe par la formation permanente qui doit être retirée aux "instances paritaires". L'argent doit demeurer dans l'entreprise et celle-ci doit payer les formations exigées par les salariés au titre du DIF.

17/03/2013

Contributions aux thèmes nationaux du CHENE

DSCN7100w.jpg

Anne LE BIHAN

En charge de l'accueil des nouveaux adhérents de la côte basque au sein de la fédération UMP des Pyrénées Atlantiques,

Déléguée du CHENE de la ville de BIARRITZ

 

 Qu’est que la participation citoyenne ?

 

C’est l’action de prendre part, d’associer les citoyens au pouvoir, citoyen étant entendu comme toute personne jouissant dans l’Etat dont il relève, des droits civils et politiques et notamment du droit de vote.

Le référendum créé en 1958 par le général de Gaulle a permis de rendre la parole au peuple ; en 2003 ce référendum a été élargi aux communes, aux conseils généraux et conseils régionaux, leur permettant de consulter les citoyens sur un projet local, dont le résultat du vote a valeur de décision. Force est de constater que le recours au référendum, tant d’un point de vue national que local est très peu utilisé.

Hors la participation de chaque citoyen, me semble être le meilleur moyen d’investir l’électeur et d’éviter ou tout du moins de tenter d’amoindrir le désintérêt de nos concitoyens de la politique. En fait la participation citoyenne n’est envisageable qu’à partir du moment ou elle contribue à remettre de l’éthique dans la politique, ce qui permettrait de revenir à l’étymologie de la politique : la vie de la cité.

La participation citoyenne ou la démocratie participative a été lancée dans certaines collectivités territoriales par le biais des conseils de quartier, des assemblées de jeunes citoyens, des sections « je participe » sur les sites internet de certaines collectivités. Toutes ces mises en place de différentes formes de participation sont louables, malheureusement elles sont disparates tant dans l’esprit, sur la forme ou sur le fond. Pour que ces assemblées citoyennes aient un véritable rôle dans la vie de la cité, il serait souhaitable qu’elles soient généralisées sur l’ensemble du territoire et avec des modes de fonctionnement identiques ; que ces assemblées soient un lien permanent entre l’Etat, le politique et les citoyens. Pour l’heure dans bon nombre de cas, ce ne sont que des assemblées à caractère consultatif, ce qui au bout du compte ressemble plus à une volonté de se donner bonne conscience et de montrer une image plus démocratique du pouvoir.

L’interactivité mise en place sur les sites internet, n’a, encore une fois qu’un rôle consultatif, et se trouve limitée aux personnes, citoyennes ou non, ayant libre accès aux nouvelles technologies.

Faire circuler la parole c’est bien, agir c’est mieux, la parole sans action vaut le silence. Il serait utile de mettre en place des assemblées de citoyens, sur la forme d’une adhésion volontaire, avec des ordres du jour définis à l’avance permettant ainsi à chaque membre de pouvoir réfléchir au thème, au projet abordé. Cette assemblée, ne doit pas être limitée à un rôle consultatif, mais doit être un lieu d’échange, d’écoute de débat entre les citoyens, les politiques et les représentants des pouvoirs publics (directeurs de services, représentants de l’ordre public) à l’issue de chaque réunion ou pour clore le débat sur un dossier, un vote devrait avoir lieu ; vote qui doit tenir lieu de décision. Le politique donne la parole, dirige le débat, écoute ; les représentants des pouvoirs publics vérifient la faisabilité des propositions des citoyens. Charge au politique de défendre le dossier voté en assemblée des citoyens devant l’exécutif auquel il appartient ; l’exécutif devant demeurer dans son rôle de gouvernant, en validant ou pas le projet par un vote.

Le recours au référendum national devrait être utilisé plus souvent, notamment sur des sujets sociétaux, comme le mariage pour tous ou encore le droit de vote des étrangers. Le référendum est aussi un moyen de responsabiliser le citoyen face à un choix qui lui est proposé et non imposé ; tout en ayant la possibilité d’y participer ou pas.

Nous vivons dans une république faite de droits et de devoirs, cet équilibre ne peut se faire sans le respect de l’un et de l’autre. Nous avons un devoir d’appliquer la devise de notre république :

Liberté : le choix de participer ou pas, le droit de vote doit rester libre, dans un souci d’équité le vote blanc devrait être comptabilisé ;

Egalité : les citoyens pour participer doivent disposer du droit de vote, ces assemblées devraient être le reflet de la population qu’elles représentent, et respecter une répartition socioprofessionnelle ;

Fraternité : les assemblées devraient être intergénérationnelles pour permettre une transmission et ne pas être dogmatiques.

Le politique, une fois élu, est bien souvent coupé des réalités du terrain, et l’état, de part la lourdeur des textes, a tendance à le freiner, voire l’empêcher dans la mise en œuvre de ses projets. Ces assemblées de citoyens permettraient au politique de garder les pieds encrés dans la réalité, et de lui redonner cette capacité de créer d’envisager, qu’il a tendance à perdre au contact de la machine de l’état. L’engagement du citoyen dans la vie de la cité, permettrait au citoyen de prendre conscience des difficultés rencontrées par le politique pour mettre en place un projet, et de responsabiliser le citoyen, de le mettre au cœur de la vie de la cité, lui donnant la possibilité que sa parole se transforme en acte.

En remettant, l’homme, le citoyen au cœur de la politique, en l’impliquant davantage dans la gestion de la cité, peut être arriverons-nous à diminuer le taux d’abstention aux élections, les électeurs de facto devenant aussi des acteurs. Cet engagement du politique face au citoyen passe par une remise en question, à une certaine humilité, le politique ayant pour rôle d’écouter le citoyen et de faire la synthèse des dires et de faire rimer paroles avec actes.

 

01/03/2013

Contributions aux thèmes nationaux du CHENE

Marcel Paquet.jpg

Marcel PAQUET

Philosophe, écrivain


Manifeste de Nouvelle Pigmentation

 

Nouvelle Pigmentation n’a de sens que dans un contexte politique et économique; il est le fruit d’une pensée picturale et philosophique qui s’est développée depuis les années soixante, mais trouve aujourd’hui les conditions de son essor et un rythme de croissance que rien n’arrêtera.

Pour le bien situer, il faut considérer l’Europe depuis 1945 : Le nationalisme socialiste avait été vaincu ; l’Etat allemand n’existait plus sous sa forme barbare et hitlérienne.

L’Allemagne entreprit alors sa reconstruction en créant du consensus politique à partir d’une croissance économique retrouvée et en se fondant pour ce faire sur ses Régions, ses « Länder ».

Cette reconquête de soi était entravée par l’Union soviétique qui entendait conserver la totale mainmise sur la part d’Allemagne que la Victoire des Alliés lui avait permis d’annexer.

Ceci conduisit à la construction du Mur de la honte et à son démantèlement.

Les causes de celui-ci sont doubles : le désastre économique du socialisme soviétique et la politique européenne qui avait été initiée par le Général de Gaule et le chancelier Adenauer, politique poursuivie un peu moins par Georges Pompidou et Willy Brandt, mais reprise vigoureusement par Giscard et Schmidt, Mitterand et Kohl, Chirac et Schroeder… (Il ne serait pas légitime pour l’instant de continuer ce parallèle)

En 1972, Brejnev se rendit à Bonn et obtint tout ce qu’il voulait en termes économiques et financiers, la contrepartie était demeurée secrète pour encore 50 ans. Il ne fallait pas être un génie pour savoir que le Mur cesserait d’exister avant l’an 2000.

Gorbatchev n’y fut pour rien.

L’Allemagne pouvait commencer l’achat de sa réunification, quitte à sacrifier la vie des Européens du Sud.

Elle pouvait accomplir la politique de l’Est menée par Willy Brandt et mettre définitivement fin à cette grande et vivante culture allemande qui était toute entière tournée vers la France, depuis Tübingen et l’arbre de la liberté, depuis la source du vent du Nord Est qu’Hölderlin aima jusqu’à « la belle Garonne et les jardins de Bourdeaux », depuis Weimar, patrie de Goethe où l’on pensait encore à Julien Tanguy, le broyeur de pigments, communard et bagnard, honneur de la République de Montmartre qui échangeait ses couleurs contre les chefs-d’œuvre dont nul ne voulait, ceux de ses principaux clients : Van Gogh, Monet, Cézanne, Gauguin…

Cet amour de la peinture et des recherches pigmentaires qu’elle implique avait repris à Weimar avec le Bauhaus créé par Gropius en 1919 et son atelier de la couleur où se retrouvaient Kandinsky, Itten, Klee, Mondrian…

S’inspirant de la politique socialiste de Staline et de son réalisme qu’il admirait tant, Hitler détruisit le Bauhaus en 1933, soit dès les premiers temps de la Saint-Barthélemy de douze ans qu’il allait imposer à son peuple, à l’Europe et au Monde.

« Bauhaus » est le renversement du mot « Hausbau » : construction de Maison. Il signifie « Maison en cours de construction » et la Maison dont il s’agit est la cathédrale de l’avenir, la maison de l’être et de la pensée, de l’art et de la philosophie, celle où il fait bon vivre en la compagnie des créateurs.

Cet élan brisé par Staline et Hitler n’a pas retrouvé souffle dans une Europe qui compte, mais ne pense plus, qui n’a plus d’autre idéal qu’une croissance monétaire n’enrichissant que les banquiers et d’autre culture qu’une barbarie médiatique imposant à coups de chaînes, de grilles et d’écrans une monstrueuse et insoutenable vulgarité.

L’abjecte réalité virtuelle incarne avec une force jamais atteinte dans l’histoire du monde le nihilisme et sa version politique, le fanatisme, le nihilisme et sa version économique, l’économisme qu’il soit socialiste ou libéral.

Seul le mouvement gaulliste est un mouvement éthique susceptible d’inspirer une politique et une économie qui soient finalisées par la vie des hommes.

Mais ce serait sans aucun doute trop long à démonter dans le cadre mesuré de ce manifeste.

Nous nous en tiendrons à ceci que les crimes de Staline et de Hitler ont payé : l’Esprit des ateliers du bois, du verre, de la pierre et pour ce qui nous concerne de la couleur, c’est-à-dire des pigments et de la substance qui les lien’a pas survécu.

Certes, il y eut après 1945 des tentatives de reconstruction en Suisse (Max Bill) et même en Europe avec l’allemand Ernst-Willem Nay ou le superbe belge Bram Bogart, mais il était somme toutelogique d’espérer que le flambeau fût repris par l’abstraction expressionniste américaine, le Color Field ou l’abstraction euro-américaine des Lucy Baker, ( USA), Joseph Drapell ( Tchéquie), Ben Woolfitt (Canada)…

Il n’en fut rien : le réalisme populiste des boîtes de soupe publicitaires et les gags de potache de Duchamp ont parachevé triomphalement le travail de Staline et de Hitler.

Mais qui peut croire que l’on montre encore de la peinture ?

Nouvelle Pigmentation a besoin d’un Institut renouant avec l’étude et la création de la peinture et de la philosophie, besoin d’une résistance gaullienne à la culture consommée plutôt que vécue.

 

27/02/2013

Contributions aux thèmes nationaux du CHENE

Florence 22 (2).JPG

Florence SAMSON

Administrateur de Fédération Femmes 3000

Présidente de la commission "Lois et politique"

 Fédération Femmes 3000

 

 

Pouvoir d'achat réel :

 

Les Français ont de plus en plus de mal à boucler leurs fin de mois. Pourtant, à en croire l’Insee, le pouvoir d’achat du revenu disponible des ménages, qui retrace l’évolution de tous les revenus (travail, prestations sociales, épargne), déduction faite des impôts et de l’inflation, aurait progressé en moyenne de 2,5% par an ces dernières années. Mais il s’agit d’une progression en trompe-l’œil. En effet, la population française et notamment le nombre de ménages augmentent plus rapidement. Conséquence, si le pouvoir d’achat de l’ensemble des Français progresse bien, celui par ménage stagne quasiment, avec une hausse inférieure à 1% depuis 2003. D’où le sentiment de frustration d’une partie des foyers.

Promotion sociale :

 

D'une part il faut ouvrir l'Education Nationale et mettre en place de véritables relations avec le monde économique dont les entreprises. Ainsi les élèves seront mieux armés une foi rentrés dans le monde du travail. Il faut savoir également susciter l'envie d'entreprendre, de créer son activité, son entreprise dès le lycée et en donner les moyens aux jeunes.

 

Une foi un pied dans le monde du travail, il faut développer l'utilisation du CIF, du DIF qui permettent aux salariés de monter en compétences et donc de sécuriser leur parcours professionnel. L'argent que les entreprises versent aux OPCA doit servir en premier lieu aux salariés. Il faut également promouvoir la VAE.

 

Enfin la France doit cesser de river son recrutement sur les diplômes, en effet de nos jours les salariés développent des compétences transverses et diverses du fait même de leur parcours professionnel qui n'est pas linéaire.

 

En cas de chômage technique il faut encourager le chef d'entreprise à former son personnel.

 

Autant d'éléments qui permettent la promotion sociale.

 

 

La participation citoyenne :

 

Il faut absolument arriver à faire que chaque citoyen inscrit sur les listes électorales aille voter. Mais pour cela il faut aussi qu'il y ait de nouvelles personnes compétentes qui soient proposées. Cesser que le cumul des mandats soit la règle. Beaucoup d'électeurs sont las de voir les mêmes candidats. Il faut dans le cas de changements sociétaux importants permettre aux citoyens de s'exprimer par référendum comme cela aurait dû être fait pour le mariage gays qui est un passage en force du Gouvernement Ayrault. Il faut également rappeler que le vote est un devoir citoyen et ne peut se faire que si on est de nationalité française, à l'exception des ressortissants européens dans le cadre actuel.