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10/11/2008

Sur le thème "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système"

Voici ce que préconise LILIANE CAMGUILHEM

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"ayant des personnes  de 96ans et 90 ans dans mon entourage et en maison de retraite , il faudrait surveiller les médecins traitants qui viennent faire une visite de courtoisie et repartir avec un chéque pour 1 visite et une consultation, et toutes ces personnes sont heureuse de voir le docteur et lui de partir avec 60 euros"

04/10/2008

Sur le thème : "Comment concilier gestion responsable des ressources énergétiques et dynamisme économique?"

Voici la contribution de Marlene MOULIN

Quelques réflexions

Dans les cycles de négociation de l'Organisation mondiale du commerce tout comme dans les instances de l'Organisation mondiale des douanes, les clauses relatives à l'éthique environnementale sont inexistantes.
Les enjeux de la politique commerciale au niveau mondial repose encore sur les schémas du 20ème siècle qui épuisent les ressources mais essaient tant bien que mal d'équilibrer les forces entre les pays en développement et émergents et les pays têtes de file de l'économie mondiale. Ces négociations sont féroces avec une symbolique et une réalité dominé/dominant.
Les barrières tarifaires tombent en fonction de l'absence d'intérêts industriels ou économiques à protéger. Parfois, aux barrières tarifaires des droits de douane se substituent des politiques normatives qui sont des barrières d'un autre type avec pour objectif de protéger le citoyen ou d'assurer la sécurité sanitaire ou alimentaire des territoires de l'Union européenne, par exemple.
La politique commerciale dans une économie mondialisée au 21ème siècle devrait prendre en compte le fait que l'environnement ne connaît pas les frontières physiques et que l'entreprise "éthique" devient un impératif catégorique. La frontière est au coeur de l'entreprise et elle est de moins en moins une ligne de démarcation entre les Etats. La frontière devient poreuse, la solidarité environnementale s'impose et, par elle, une autre forme d'économie qui devra réinventer les échanges commerciaux sur la base de solidarités acceptées et gérées conjointement.
En conclusion, la volonté peut définir des nouveaux contrats internationaux d'échanges, la sagesse doit permettre de les rendre équilibrés pour la sauvegarde de l'humanité et de son bien le plus précieux la planète terre, et enfin le courage constituera le lien entre ce désir de survie et la raison pour faire de ce désir une réalité.

25/08/2008

Sur le thème : Quelle politique culturelle au service de la France ?

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 Voici la contribution de Colette CADIEU

Vaste sujet. Et quelle meilleure ambassadrice pour la France sinon sa Culture ? Mais à ce niveau cela n’est-il pas du ressort D’une seule élite ?

 

Je doute fort que l’ensemble des Français puisse apprécier à sa juste valeur la diversité et la richesse du patrimoine culturel. Depuis Charlemagne la France n’a jamais cessé par ses Arts, ses Lettres, le génie de ses Bâtisseurs (XIII ème siècle, Cathédrale de Chartres) d’innover, de s’ouvrir à différents courants, accueillant les plus grands initiateurs de son rayonnement ( La Renaissance, Léonard de Vinci, entre autres).

Nos auteurs, classiques ou contemporains, ont éveillé bien des consciences et suscité des vocations bien au-delà de nos frontières (1995 :  les Prix Goncourt et Médicis sont décernés à un certain Andreï Makine, écrivain russe).

Cependant je ne pense pas que nous nous soyons aussi bien distingués dans le domaine de l’Audiovisuel. Le « merchandising » a pris le pas sur la qualité des différentes prestations télévisées, pour la plus grande gloire du « real TV », toutes chaînes confondues : voyeurisme,déshabillage de faux sentiments, dans une surenchère d’émotions aussi fabriquées qu’indécentes, dans le seul but de produire, d’exploiter, de diffuser à l’intention d’un  audimat sans cesse demandeur. « Business is business ». Pour ne citer qu’Andreï Makine lui-même : «  L’homme devient une marchandise. C’est très visible. Regardez Loft Story. C’est tout de même effarant !.. »

(Horsepress , entretien avec JL Tallon).

 

La TV a volé la vedette :  « l’opium du peuple », c’est elle à présent. Nul doute qu’à vouloir « formater » le plus grand nombre, on réussise à faire grimper l’audimat. Les vraies, les belles émissions n’ont lieu qu’une fois par semaine (au mieux), ou à heures tardives, quand ce n’est pas au milieu de la nuit. Les chaînes culturelles sont trop rares. L’hégémonie des modèles anglo-saxons impose ses diktats. Alors ?  Quelle volonté politique pour redonner l’envie de se cultiver, de s’enrichir des connaissances nécessaires à la compréhension du Monde ?

 

24/07/2008

sur le thème : "Quelle politique méditerranéenne pour la France ?"

Voici la contribution de Colette CADIEU

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  Tournons-nous vers la Méditerranée et l’U.P.M. Observons , les médias nous ayant  déjà largement associés à l’événement .Citons quelques pays pouvant de façon légitime susciter de nombreuses interrogations, et  générer certaines inquiétudes.

Le Maroc ?  Malgré tout le respect dû à son souverain, le Maroc est le premier exportateur mondial de résine de cannabis (Rapport 2005 de l’ UNODC :  « Le Maroc fournit 80% de la consommation de résine de cannabis en Europe, son principal marché »)

Le pays ne tire pas ses revenus du pétrole, mais le tourisme le dote avantageusement de devises. A cause d’un « agenda chargé » Mohamed VI n’était pas présent à Paris.

L’Algérie ?  Membre de l’OPEP, riche en matières premières, 3me puissance économique du continent africain, Abdelaziz BOUTEFLIKA veut hisser son pays au niveau de la mondialisation, et ne dédaigne pas en cela les propositions de l’Allemagne.

 L’ UPM le laisse sceptique.

La Libye ?  2me producteur africain de pétrole. A un partenariat économique et stratégique Kadhafi préfère les thèmes de la maladie, de la menace climatique, de la coopération entre les cultures. Très louable, à ceci prêt que les 16 et 17 avril 2008  V. POUTINE, en visite à Tripoli, soutenait les projets des grosses sociétés russes dans les secteurs du pétrole et du gaz, de l’électricité et des infrastructures de transport (70% des recettes du pétrole libyen sont consacrés au développement). Un mémorandum entre Gazprom et la société nationale libyenne de pétrole était signé. Le 16 avril il est question de contrats d’armement à hauteur de 2 à 4 milliards de $. Le 17 avril le nucléaire civil est à l’ordre du jour. Monsieur Kadhafi incite au boycott de l’UPM pour mieux couvrir ses intérêts ailleurs.

L’Egypte ?  Son économie repose sur le pétrole et les services, elle n’est pas moderne. La forte productivité de l’agriculture ne suffit pas à assurer l’autosuffisance alimentaire. Le chômage y est d’une ampleur inquiétante, touchant une population jeune.

La Syrie ?  Bachar el-ASSAD est, contre toute attente, le chef d’état le plus désireux d’entamer le dialogue au sein de l’UPM, avec la volonté affirmée d’un rapprochement avec le Liban, et de futures négociations directes avec Israël, parrainées par la France si nécessaire. Son désir d’ouverture vers la France et l’Europe s’accompagne de celui de suivre la voie démocratique.

L’économie syrienne malgré le contexte régional affiche une bonne santé. Un processus de paix au Moyen-Orient ne ferait que conforter son développement. Le partage de l’eau a créé des tensions entre Damas et Ankara. Un accord sera trouvé, un deuxième emboîtera le pas en faveur du libre-échange. C’est ainsi que la Turquie devient l’initiatrice du rapprochement Israël-Syrie.

La Turquie ?  En marge, celle-ci privilégie le dialogue au sujet du nucléaire iranien… L’Iran n’est jamais que le 4ème plus grand exportateur de pétrole.

Restent la reconnaissance du génocide arménien, la ré-unification de Chypre. Le tourisme est la première cible du terrorisme, sur la « route des Balkans » la Turquie est la plaque tournante des trafics de drogue (cannabis, héroïne, cocaïne, amphétamines, etc), le 21/01/08 un foyer de grippe aviaire est à nouveau repéré (sécurité sanitaire), les droits de l’homme, la corruption, autant d’incertitudes et de manquements pour un  pays qui frappe à la porte de l’Europe. L’UPM peut-elle être l’alternative ?

24/06/2008

Contribution de Gérard SALABERRY

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Comme nous tous, Gérard SALABERRY, notre ami de 

St Jean de Luz, est très attaché à Michèle ALLIOT MARIE.

Gaulliste de la première heure, engagé auprès de

Michèle ALLIOT MARIE depuis plus de 20 ans.

Il a conçu ce diaporama que je vous invite à consulter

téléchargez le diaporama.pps

Aupa xango !!

19/05/2008

sur le thème de la Présidence Française de l'union européenne

Voici la contribution de Colette CADIEU

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A 6, 9, 15, 25 ou 27, l' U.E. n'est rien si elle ne se renforce pas :  dans le contexte mondial actuel il devient primordial que nous construisions une Europe solide, solidaire, cohérente ; à la hauteur des enjeux internationaux. L'échiquier n'est plus le même :

Les U.S.A. s'essoufflent, la Russie s'est considérablement affaiblie, le Japon et les pays d'Asie du Sud-Est ont subi des revers. La Chine et son 1 milliard trois cent mille d'habitants inonde le marché mondial. L'Inde est une valeur montante à considérer avec sérieux, au potentiel énorme (1 Milliard d'habitants).

A côté de cela nous observons de nombreuses régions à l'instabilité chronique :  l' Afghanistan, l'Afrique, le Moyen-Orient ; où politique et religion sont indissociables, instruisant des populations entières au fanatisme et à la haine.

Nous redoutons qu'une seule de ces régions n'embrase le reste du monde.

Les conflits contribuent à la famine, fléau de nombreux états d'Afrique. Quand les catastrophes naturelles ne viennent pas ajouter au malheur de tout un peuple, exemple : la Birmanie et la Chine tout récemment. Mais la famine est aussi créée par d'autres facteurs :

Amenuisement de certaines denrées alimentaires parce que la demande est plus importante que l'offre, entraînant une spéculation qui se répercute sur le pouvoir d'achat. D'abord, de façon dramatique, sur les populations les plus vulnérables; ensuite sur celle des pays riches où différents secteurs subissent le contrecoup.

Car  lorsqu'il s'agit de parler de pouvoir d'achat il s'agit bien d'admettre que nous dépendons d'un contexte international. Ajoutons à l'approvisionnement des denrées alimentaires le problème des matières premières telles que le pétrole, et notre impuissance devient flagrante. Qui peut prétendre aujourd'hui pouvoir faire infléchir les pays de l'O.P.E.P. ? Un seul gouvernement? le Président d'un pays? Et voilà que l'Europe des 27 est à nouveau digne d'intérêt.