19/12/2008
Sur le thème Immobilier en crise et Droit et Accession au Logement : faut-il un "Grenelle du Logement" ?
Voici la contribution de Mirentxu MARTINEZ
A la crise économique qui sévit dans le monde de l' entreprise (dont celui de l' automobile en particulier ) , des mesures ont été prises par l' aide à l'investissement et engager de ce fait la reprise de la consommation .Cette étape sera-t-elle suffisante alors que se profile à court terme , la crise inévitable du LOGEMENT .
Des solutions commencent apparemment à etre mises en place pour les foyers des jeunes travailleurs .Pourtant elle est en passe de devenir rapidement préoccupante pour TOUS
-les familles à bas revenus et cadres moyens
-les privés d'emplois , compte-tenu des licenciements en cascade
-les retraités
La difficulté d'obtention de pret , les mensualités d'emprunts trop élevées ( prix exhorbitant de la construction ) de meme que les loyers atteignant plus DU QUART du revenu mensuel ( marché privé),concourent à rendre de plus en plus difficile l' accès au droit au logement .
Si tous les locataires recensés dans le secteur privé deviennent des demandeurs potentiels de LOGEMENTS SOCIAUX , il se prépare une affluence sans pécédent dans les officines des collectivités locales. Celles-ci seront dans l' impossibilité de répondre à une forte demande par rapport à l' offre.
Les retraités , eux aussi , comme la plupart des jeunes, seront-ils obligés d' avoir recours à la CO-LOCATION pour se loger afin de s' assurer une FIN DE VIE CONVENABLE ET DIGNE ? Des études prévisionnelles dans un nouveau genre de constructions ne doivent-elles pas s' envisager aussi dans ce cas , pour accueillir cette demande ?
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01/12/2008
Sur le thème "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système"
Voici la contribution de Jean Marie BODIN, infirmier libéral à Saint Jean de Luz
1°) ce n'est pas un scoop mais le secteur publique hospitalier est un gouffre de dépense pour une raison bien naturelle, c'est qu'il y a une déresponsabilité du personnel ce que l'on ne retrouve pas dans le secteur privé qui est obligé de veiller non seulement aux coûts mais aussi à la qualité des soins rendus aux patients sinon ces même patients partent dans un autre centre de soins. Toutes les études le montrent le secteur de soins privé coûte entre 25 et 30% de moins que celui du publique .
Dans le secteur de l'hémodialyse une récente étude montre que le coût annuel d'un patient dialysé en centre d'auto dialyse par une infirmière libérale est de 49133euro (41853 de dialyse et 7280 de transport ) alors que le même patient dialysé en centre hospitalier est de 111106 euros (97796 de dialyse et 13310 de transport ) on voit bien là que le rapport est du simple au double . Comment peut on faire perduré cette gabgie là.
2°) Pour ce qui est des médicaments ne pourrait on pas faire comme chez certains de nos voisins anglo saxons c'est à dire de ne distribué que le nombre exacte de medicaments selon la prescripton établie ?
Voilà 2 idées que je voulais vous soumettre
14:20 Publié dans contributions départementales | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2008
Sur le thème "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système"
Voici la contribution de Gérard BALARDELLE
Un constat, notre système de santé va à vau-l’eau et ce depuis plusieurs années, les différentes actions menées jusqu’à ce jour n’ont rien données « emplâtre sur une jambe de bois » et en plus « chargent » les mutuelles et assurances complémentaires de santé.
Plusieurs causes incitent à modifier de fond en comble notre régime :
- augmentation des dépenses (vieillissement de la population, augmentation et non contrôle de la CMU, laisser-aller des personnels de santé – médecins, infirmiers, transports sanitaires - de la gabegie dans la chaîne de soins – hôpitaux, cabinets libéraux, gestion inadaptée des personnels des organismes, amélioration des procédés de détection et de recherche des maux d’où augmentation des soins, …)
- intégration au régime général des différents régimes, qui ne doivent pas se faire à son détriment.
Il est urgent et impératif de bien cerner :
- les dépenses à tous les niveaux (fonctionnement, soins, ayants droits, passes droits
…), il faut se poser ces questions et bien d’autres :
o est-il normal de prendre en charge au titre de la CMU et du régime complémentaire les étrangers en situation irrégulière
o est-il normal de prendre en charge au titre de la CMU et du régime complémentaire les nationaux sans aucun contrôle
o est-il normal de prendre en charge à priori gratuitement des personnalités étrangères
o est-il normal de prendre en charge à priori gratuitement, hors procédure « normale » des personnalités nationales
o d’assurer et d’adapter la gestion au plus juste des personnels, …
o d’assurer des contrôles strictes auprès des prescripteurs, des paramédicaux, des utilisateurs, …)
- les recettes (entreprises, gouvernement, autres régimes …)
- faire rentrer tous les impayés
- facturer toutes les prestations
- existe-t-il un bilan comptable digne de ce nom ?
En parallèle, il faut de façon drastique épurer le déficit une bonne fois pour toute, en établissant un échéancier pluriannuel sur 5 à 10 ans au maximum.
Pour ce faire, prélever sur tous les revenus (CSG, GRDS) un pourcentage provisoire
adapté.
Puis :
- bannir totalement la gratuité, adapter les relevants de la « gratuité »
au même régime que les assurés du régime général (application de : parcourt coordonné – médecin traitant -, 1 € à chaque visite, 0.50 € sur chaque boîte de médicament)
- accentuer les contrôles par l’utilisation, comme le permet la législation, du
croisement des différents fichiers et par tous autres moyens adaptés,
- accentuer les contrôles sur le terrain,
- personnaliser la carte « Sécurité Sociale » par la photographie,
- adapter annuellement les recettes (toujours par prélèvement sur tous les revenus
- CSG, CRDS spécifique) aux dépenses (n -1), secteur par secteur,
- supprimer les autres cotisations actuellement dédiées (voir les bulletins de salaires)
- publier annuellement un bilan comptable, secteur par secteur, non pas deux ou trois
ans après, mais obligatoirement dans les trois mois de la clôture de l’exercice.
Ces éléments ne sont pas très populaires politiquement mais doivent courageusement être pris, le retour ne peut être que bénéfique pour tous.
A mon sens ces dispositions auraient dues être mises en place dès le début du mandat mais, il n’est pas trop tard.
SOYONS TRÉS COURAGEUX, LA PÉRENNISATION DE NOTRE SYSTEME DE SANTE EST Á CE PRIX
13:35 Publié dans contributions départementales | Lien permanent | Commentaires (0)
15/11/2008
Sur le thème "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système"
Voici la contribution de Jean Charles MENDIELA
Tout d’abord je tiens à préciser que mon avis est celui de quelqu’un qui a eu besoin du système de sécurité sociale, car je suis né avec une mal formation cardiaque en 1958. Le chirurgien qui m’a opéré à l’époque était Charles Dubost, décédé en 1994. Il ne put m’opérer qu’en 1968.
Mes parents à l’époque avaient du emprunter pour que cette intervention puisse se réaliser. Je me sens donc complètement concerné par notre système de santé et par notre système social en général. De plus, mon métier est en complète liaison avec le système, puisque je suis assureur spécialisé en Prévoyance
Je pense que pour sauver nos systèmes de santé et social, nous devons dèjà commencer par créer un système que ne soit pas basé que sur la répartition des risques, mais aussi sur l’individualisation des risques. Car la répartition seule crée une déperdition importante des sommes allouées aux remboursements des soins et des médicaments, car à l’époque de la création de la sécurité sociale moderne nous sortions de la guerre et tout était à reconstruire, la démographie était galopante, tandis qu’aujourd’hui, c’est le contraire, tout est construit, voire trop, et le baby boom des années soixante s’est transformé en papy boom avec une durée de vie qui a augmentée de quasiment dix ans en moyenne, et des centaines de centenaires sont déjà au compteur et d’autres viendront les rejoindre, preuve que notre système économique et social fonctionne bien, mais celui-ci doit absolument tenir compte de ces paramètres pour durer, sinon, il mourra . Mais il faudra aussi développer de façon éducative la prévention des risques par l’hygiène de vie et le sport ou l’activité physique en général.
Tout d’abord, je pense que nous pourrions étudier les courbes de fréquence des actes et des sommes remboursées chez un individu sain depuis sa naissance jusqu’à sa mort, comme celles des individus nés malades ou porteurs de maladie(s) s’étant développées au cours de leurs vies. A partir de ces courbes, nous pourrions déterminer les coûts en fonction des différentes catégories d’individus, selon leurs métiers, leurs modes de vie, leur milieu social, leur environnement etc… Ce qui nous permettrait d’établir des tableaux de statistiques fiables, car nous pourrions étudier cela sur toute la durée de vie des individus.
A partir de ces tableaux ou de ces courbes, nous pourrions étudier des cotisations en fonction des revenus, des coûts générés sur une durée de vie correspondante à la catégorie de l’individu concerné et en fonction du nombre d’individus de cette catégorie afin de répartir le risque. Et l’idée qui, je pense, permettrait de pérenniser ce système, serait d’utiliser les courbes ou les tableaux des statistiques afin de trouver la ou les pèriodes où un individu devrait coûter le moins cher, afin d’affecter ses cotisation ou une partie de ses cotisations à un capital santé qui lui serait personnel, mais dont il ne pourrait disposer que par le biais de la caisse de sécurité sociale pour se soigner, permettant donc de faire fonctionner le système sur la répartition des risques et sur l’individualisation des risques. Ce système permettrait donc à un individu de capitaliser une partie de ses cotisations santé tant que son état serait bon, et de se servir de celles-ci sans pénaliser le système lorsque son état se dégraderait. L’avantage de développer ce système, serait qu’un individu qui est peu malade, capitaliserait une partie de ses cotisations une grande partie de sa vie et pourrait s’en servir pour une pèriode coûtant cher à la société, comme une longue maladie ou un état de dépendance lors de sa vieillesse. Si ce capital venait à épuisement, il bénéficierait à nouveau du systéme par répartition et ses cotisations seraient à nouveau pour un certain temps entièrement versées au système tant que l’état de dépendance durerait.
Reste à résoudre le problème des bénéficiaires de la CMU qui a été mis en place par les socialistes de façon laxiste comme d’habitude, c'est-à-dire en faisant de la gratuité systématique. Quant on regarde les chiffres de la sécurité sociale concernant l’attribution de la CMU, il est une catégorie de bas revenus qui pourraient tout de même payer quelque chose lorsqu’ils se font soigner, même très peu mais ce serait une manière de faire tout de même rentrer quelque chose dans les caisses et ce serait une manière de valoriser ces gens qui en bénéficient pour qu’ils ne se sentent pas honteux devant le reste de la population, de plus cela donnerait au système beaucoup plus de valeur matèrielle à leurs yeux et ils en feraient certainement beaucoup plus cas. Que l’on attribue la CMU à certains RMIstes d’accord, mais les revenus qui sont au dessus du RMI devraient tout de même payer quelque chose et notre système s’en porterait beaucoup mieux. Pour SAUVER et PERENNISER, il faut d’abord commencer par SURVEILLER & GERER tout le système en traquant TOUTES LES FRAUDES. C’est impératif et il ne faut pas hésiter à faire payer des AMENDES LOURDES aux gros fraudeurs tels que certains mèdecins ou chirurgiens PEU SCRUPULEUX qui font du business avant de faire de la médecine et à certains malades qui profitent du système avec de fausses déclarations facilement vérifiables à partir du moment où l’on commencerait à s’intéresser à eux. Et le premier et dernier maillon de la chaîne, ce sont les laboratoires. Ils sont de moins en moins nombreux et sont regroupés dans des Holdings monumentales tel qu’Aventis etc… Ce n’est pas normal de faire du business à grande échelle avec la santé, c’est le lobby le plus puissant et le plus dangereux du monde, car il peut mener le monde et laisser mourir une partie de la planète si les populations ne peuvent se payer leurs médicaments. Il devrait être sous surveillance des états par le biais de l’ONU. Nous devrions faire un rassemblement des pays les plus riches pour éditer des règles comme nous sommes entrain de le faire pour la finance.
Voici donc les quelques idées que j’ai pour faire de notre système un système fiable et viable. J’espère que cela servira à donner des idées à ceux qui ont la capacité de mettre ce genre d’idées en place.
22:57 Publié dans contributions départementales | Lien permanent | Commentaires (0)
Sur le thème "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système"
Voici la contribution de Marlene MOULIN
A la lecture du thème de novembre du Chêne, "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système",
mon premier réflexe a été de prendre connaissance du serment d'Hippocrate de manière plus approfondie car à l'issue de la soutenance de leur thèse tous les médecins prêtent serment devant leurs pairs. Le texte de ce serment dit "d'Hippocrate" est reproduit ci-dessous.
Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité.
Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.
Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera.
Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés.
Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission.
Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.
Ce texte peut paraître désuet par certains côtés tant les technologies ont modifié la perception de la médecine. Mais en fait, ces moyens performants et coûteux que sont les outils technologiques, ne modifient pas le rôle du médecin et de la médecine. Le médecin n''est pas une extension de la machine mais un guérisseur disposant d'une science pouvant soulager la souffrance d'autrui.
Cette introduction pour dire que :
– la responsabilité est au coeur de la démarche médicale et qu'elle doit donc animer tous les intervenants dans tous les réseaux. La déontologie du fabricant de médicaments, du prescripteur, du médecin dans l'élaboration de son diagnostic, du chirurgien, de l'auxiliaire
de soins, etc... fait vivre ou ne fait pas vivre ce sens de la responsabilité.
– Le contexte devient plus fort que les concepts du serment d'Hippocrate pour tous ces personnels dévoués quel que soit le réseau dans lequel ils opèrent (public ou privé). Et le contexte est défavorable. Les vocations diminuent, les actifs dans le système de soins sont
découragés, les moyens coûteux deviennent difficilement accessibles pour les malades du fait de leur rareté relative par rapport à l'explosion de certaines maladies comme le cancer dans notre pays, les désastres écologiques se multiplient et impactent notre santé physique et mentale et même morale (un esprit sain dans un corps sain).
– Les réformes de financement n'ont rien amélioré en quelques décennies. Elles ont contribué à abaisser la qualité du système à titre général. Modifier l'organisation du système de soins peut être une réponse pour réformer le contexte qui étouffe l'expression totale des principes énoncés dans le serment d'Hippocrate. Mais modifier l'organisation ce n'est pas fermer des structures et rationaliser uniquement. Ce serait court et enfantin comme de jouer au leggo.
Le sérieux des réformateurs exige un professionnalisme exemplaire pour s'assurer que le réseau repensé comprend les moyens en matériel et en compétences, donc en femmes et hommes formés, pour le faire vivre selon des procédures définies pour assurer son bon
fonctionnement avec au centre la préoccupation du bien-être du malade.
– Derrière ce professionnalisme se trouve la dimension éthique du serment d'Hippocrate et l'Etat doit veiller à ce que l'encadrement du coût des soins et consultations par le biais des conventions médicales et des tarifications mises en place par la Sécurité sociale ne soit pas
détourné par des actes médicaux ou des traitements répétitifs, injustifiés ou parfois tellement déconnectés de la prise en compte du bien-être moral de la personne. Une société moins violente, moins égoïste et plus juste à laquelle chacun doit travailler serait parfois le meilleur
remède à la montée des maladies mentales ou des pathologies psycho-somatiques.
– Au fond, ces conventions médicales fonctionnarisent le corps médical qui bénéficie d'une clientèle indirectement subventionnée par les remboursements de plus en plus faibles, il est vrai, de l'assurance maladie solidaire. La différence entre un fonctionnaire dont l'affectation
géographique pour servir les citoyens est soumise à l'appréciation qu'en fait l'Etat (c'est-àdire nous tous) et un médecin libéral qui revendique (en contradiction avec le serment d'Hippocrate) le choix de son implantation à sa convenance est pour le moins étonnnante au
regard du système dans lequel il perçoit ses honoraires. Ce sujet de la désertification médicale des campagnes, comme bien d'autres, sont tabous mais ne le resteront pas longtemps lorsque les mutuelles, compagnies d'assurance et institutions de prévoyance versant la part complémentaire à la sécurité sociale pour le remboursement des prestations seront taxées et que les citoyens verront leurs cotisations d'assurance complémentaire augmentées. Une énième solution financière est en marche pour combler les déficits et, c'est
certain, la rogne qu'elle proquera permettra d'éviter de parler des sujets qui fâchent et qui sont les vrais sujets.
Pour terminer cette réflexion toute personnelle mais émanant d'un ancien usager de système de soins dans 3 autres pays (USA, Canada et Belgique), il ressort que notre système de soins n'est plus efficace. Il ne s'agit pas de préserver une efficacité mais de redresser la barre au risque de continuer sur la pente du déclin et ce, malgré le professionnalisme et la foi des acteurs qui font ce qu'ils peuvent dans le contexte décrit, acteurs qui ont peur du changement par ailleurs. La maîtrise des dossiers et des dépenses commencent par la maîtrise de soi : un grand chapitre s'ouvre alors sur l'éducation que chacun d'entre nous reçoit pour apprendre à vivre avec les autres et pour le bien de la collectivité car ce bien collectif est à la base du bien de l'individu.
22:46 Publié dans contributions départementales | Lien permanent | Commentaires (0)
13/11/2008
Sur le thème "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système"
Voici la contribution de Maria-Mirentxu MARTINEZ
LES FRAIS EN CHIRURGIE DENTAIRE :
Il est surprenant de constater des écarts importants dans les devis
établis par des chirurgiens-dentistes pour un meme travail sur des
prothèses dentaires.
Le dernier exemple que j' ai relevé dans mon entourage entre PAU et LA
COTE BASQUE affiche un écart allant de 11000 à 5000 euros.Cette
géométrie variable pour un travail identique dans le fonctionnel et
l'esthétique n'est pas acceptable.
La "grogne" des assurés ( meme avec mutuelle ) est fondée compte-tenu des taux de remboursement.
La confrérie des chirurgiens-dentistes ne pourrait-elle pas proner une étude plus adéquate des travaux à réaliser afin de proposer des devis plus raisonnables et harmonisés avec toutefois le meilleur "rapport qualité-prix" possible .
08:25 Publié dans contributions départementales | Lien permanent | Commentaires (0)