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04/10/2008

Sur le thème : "Comment concilier gestion responsable des ressources énergétiques et dynamisme économique?"

Voici la contribution de Marlene MOULIN

Quelques réflexions

Dans les cycles de négociation de l'Organisation mondiale du commerce tout comme dans les instances de l'Organisation mondiale des douanes, les clauses relatives à l'éthique environnementale sont inexistantes.
Les enjeux de la politique commerciale au niveau mondial repose encore sur les schémas du 20ème siècle qui épuisent les ressources mais essaient tant bien que mal d'équilibrer les forces entre les pays en développement et émergents et les pays têtes de file de l'économie mondiale. Ces négociations sont féroces avec une symbolique et une réalité dominé/dominant.
Les barrières tarifaires tombent en fonction de l'absence d'intérêts industriels ou économiques à protéger. Parfois, aux barrières tarifaires des droits de douane se substituent des politiques normatives qui sont des barrières d'un autre type avec pour objectif de protéger le citoyen ou d'assurer la sécurité sanitaire ou alimentaire des territoires de l'Union européenne, par exemple.
La politique commerciale dans une économie mondialisée au 21ème siècle devrait prendre en compte le fait que l'environnement ne connaît pas les frontières physiques et que l'entreprise "éthique" devient un impératif catégorique. La frontière est au coeur de l'entreprise et elle est de moins en moins une ligne de démarcation entre les Etats. La frontière devient poreuse, la solidarité environnementale s'impose et, par elle, une autre forme d'économie qui devra réinventer les échanges commerciaux sur la base de solidarités acceptées et gérées conjointement.
En conclusion, la volonté peut définir des nouveaux contrats internationaux d'échanges, la sagesse doit permettre de les rendre équilibrés pour la sauvegarde de l'humanité et de son bien le plus précieux la planète terre, et enfin le courage constituera le lien entre ce désir de survie et la raison pour faire de ce désir une réalité.

Commentaires

Hendaye, le 21/10/08

En parcourant l'article de Marlène MOULIN, je ne puis m'empêcher de rapprocher éthique environnementale, et éthique financière. "La bulle" spéculative et le "tout argent" nous fait sortir du cadre d'une économie raisonnée. Comment concilier celle-ci avec l'économie artificielle issue des Bourses et du Monde des Actions ?
Il n'y a pas de place pour la dimension humaine dans ce "jeu à la roulette", encore moins pour la protection de la Planète. A nous de choisir...

Écrit par : CADIEU | 21/10/2008

A nous de choisir ...
Oui, mais aujourd' hui, avons-nous le choix ? Quel parti politique, quelle instance internationale nous propose une éthique où la priorité serait réellement l' Homme, l'Homme en harmonie avec la nature, avec ses congénères ? Il y a bien sûr tous les utopistes dont les idées sont tellement loin de la réalité de notre monde qu'elles semblent être inapplicables.
Mais sommes nous condamnés à ce que l' idée d' un monde plus à l'écoute de l'Homme ne soit portée que par de doux rêveurs qui n' auront jamais le pouvoir et qui manquent de réalisme ?

Écrit par : DUPOUY | 07/11/2008

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