Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/03/2009

Michèle Alliot-Marie dans le Talk Orange Le Figaro

le-talk-orange-figaro.jpg

Michèle Alliot-Marie sera l'invitée exceptionnelle de Guillaume Tabard en drect lors du Talk Orange-Le Figaro.

A la veille de la réunion du G 20 à Londres et à quelques jours du sommet de l'OTAN à Strasbourg, Michèle Alliot-Marie répondra aux questions posés par les internautes sur le site du www.Figaro.fr

29/03/2009

Déplacement de Michèle Alliot-Marie en Haute-Garonne

IMG_1388.JPG

Michèle ALLIOT-MARIE, Brigitte BAREGES, Alain CHATILLON, Anne QUEVAREC

A l'occasion d'un déplacement en Haute-Garonne, Michèle Alliot-Marie, Présidente du Chêne a animé un cocktail déjeunatoire en présence d'une centaine d'adhérents et de sympathisants du mouvement gaulliste de Haute-Garonne. En présence de nombreux élus locaux dont Christine De Veyrac, Présidente de l'UMP 31 et Député européenne , Alain Châtillon, Sénateur-Maire de Revel et de Brigitte Barèges, Député-Maire de Montauban, Michèle Alliot-Marie a eu l'occasion de réaffirmer l'actualité des valeurs de notre mouvement.

 

IMG_1402.JPG

 

Reçue par Anne Quévarec, Chargée de Mission Départementale, la Présidente a eu l'occasion de débattre avec les adhérents et sympathisants du Chêne venus en nombre. Ils ont notamment échangé sur l'avenir de la France, sur la politique du gouvernement et sur la crise économique et sociale.

 

IMG_1395.JPG

 

 

A gauche Christine De Veyrac, Présidente de l'UMP 31 et Député européenne

 

Michèle Alliot-Marie a souhaité également encourager les militants du Chêne à poursuivre le travail commencé il y a plus de deux ans par Anne Quevarec afin de faire vivre pleinement le Débat d'Idées et le Gaullisme du Renouveau dans le département de la Haute Garonne.

 

 

 

 

28/03/2009

Diner-Rencontre de la Branche des Pyrénées Atlantiques

IMG_0227W.jpg

Les adhérents et sympathisants du Chêne ont planché en Mars sur le Thème :

 

"l’élargissement du G8 au G20 signifie  t il un rééquilibrage dans les rapports Nord/Sud ? ».

 

Toutes les contributions émises par les adhérents et sympathisants des Pyrénées Atlantiques sont remontées au Centre National ainsi qu’au Comité exécutif du mouvement Présidé par Michèle ALLIOT MARIE.  

Alors que la question des rapports Nord/Sud est abordée de manière démagogique par certains courants, notre mouvement, fidèle à la tradition gaulliste soucieuse des équilibres internationaux, a souhaité aborder cette problématique dans le cadre du futur sommet du G20 qui se tiendra le 2 avril à  Londres.

 

Dans bon nombre de contributions, un constat a été fait sur la nécessité de remettre à plat le système financier mondial mis en place après la conférence de Bretton Woods à la fin de la seconde guerre mondiale.Un consensus s’est dégagé sur la nécessité de la refonte des institutions internationales telles que le FMI et la Banque mondiale et pour une remise à plat des règles de l’OMC trop défavorables aux pays du sud.

D’autres contributions ont ensuite souligné que la crise que nous connaissons est une crise mondiale qui nécessitera une réponse mondiale et concertée sans mettre de côté les pays les moins avancés ou les pays émergents.

Enfin, l’unanimité s’est faite  sur la nécessité pour la France de continuer à défendre le dialogue des cultures et une plus grande solidarité dans un monde multipolaire, plus attentif à la répartition des richesses et plus soucieux d’éthique dans les rapports nord sud .

Le nombre toujours plus important de contributions reçues a démontré encore une fois le souci de notre mouvement gaulliste à trouver des solutions afin de mettre l’économie mondiale au service de tous, pour assurer  un développement pour tous.

 

Comme le veut notre tradition un diner mensuel de compagnonnage, organisé à LOUHOSSOA en présence de Roger GAMOY Maire d’Itxassou, a donné l’occasion aux 50 militants présents, réunis autour d’Henri Levréro chargé de mission départemental et de toute son équipe (anne le bihan, michel hiriart, patricia gloaguen,didier irastorza,thomas balleyguier,thomas lambert, stéphane alvarez et jean michel barate), d’échanger également  sur des thèmes d’actualités locales et nationales.

IMG_0206w.jpg

IMG_0208W.jpg

 

IMG_0212w.jpgIMG_0219W.jpg

IMG_0221W.jpgIMG_0226w.jpg

25/03/2009

Sur le thème "L'ELARGISSEMENT DU G8 AU G20 SIGNIFIE-T-IL UN REEQUILIBRAGE ENTRE NORD ET SUD ?"

Télécopie pleine page.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Jean Michel BARATE

ANGLET

On attend beaucoup de la réunion du G 20 à Londres le 2 avril prochain et sans doute sera t-on déçu des résultats qui ne sauraient être à la hauteur de trop d'espérances. Cela posé que les principales puissances économiques se réunissent pour élaborer un mode éventuel de gouvernance de la vie financière mondiale est en soi un évènement positif et on peut penser qu'un certain nombre de décisions positives sortiront de cette rencontre.

Mais je suppose que celle ci ne sera que la première d'une série qui devra se poursuivre.

 

Peut-on mieux réformer à 20 qu'à 8? Oui car l'élargissement permet d'associer quelques grands pays qui ne se reconnaissaient pas dans les  recommandations ou les souhaits du G8. On peut cependant penser que les discussions seront plus drues et plus complexes. On doit aussi  regretter que l'Europe soit représentée par la France, la Grande Bretagne, l'Allemagne, l'Espagne, les PAys Bas plus la présidence tchèque. La cohérence, le volontarisme politique, la réalité économique européenne, la puissance enfin de l'Union auraient voulu qu'un seul représentant défende la politique et les vues de l'Europe. En ce sens le G20 est une preuve supplémentaire de notre incapacité à parler d'une seule voix.

 

Quant à rééquilibrer l'influence entre le Nord et le Sud, l'élargissement de 8 à 20 ne change rien. Les grandes puissances économiques sont au Nord et une partie de l'extension vient de l'éffritement européen. Qu'on le veuille ou non, que ce soit triste ou pas, les pays comme le Brésil,l'Afrique du Sud feront de la figuration ou serviront d'allié à telle ou telle puissance. Ils ne pèseront pas, leur influence économique ou politique demeurant quasi nulle dans le concert des nations tant que la réforme de l'ONU et en particulier de la composition d'un conseil de sécurité congelé depuis 1945 n'aura pas été avalisée.

En fait le G6 inventé par V.Giscard d'Estaing avait un intérêt en son temps. Il s'est transformé en caravansérail médiatique puis a tenté de se réformer sous la pression des violences qui entouraient ses réunions. Il est devenu G7 puis 8, maintenant 20. Dans quelques années on nous expliquera que le Cambodge, les iles Vanuatu ou la Bolivie doivent l'intégrer. Et l'on se retrouvera à 30 et plus alors qu'il existe des institutions coûteuses et organisées: FMI, Banque Mondiale, OMC où chacun peut rencontrer l'autre et discuter et qui seront convoquées au dit G20 qui aura besoin d'un "bras armé" international pour imposer ses vues

 

Que les principaux dirigeants de notre monde se rencontrent régulièrement est une bonne chose, car parler vaut toujours mieux que s'isoler. Qu'ils le fassent, comme aux origines, dans une certaine décontraction et un peu de discretion ne peut qu'assouplir et fluidifier les relations internationales. Qu'on crée aujourd'hui avec le G20 un "machin" supplémentaire ne me parait pas de nature à changer beaucoup les choses. Mais je souhaite sincèrement que les faits et les résultats démentent mon pessimisme.

 

24/03/2009

Michèle ALLIOT-MARIE à TOULOUSE

09.03.27-Invitation.JPG

Téléchargez l'invitation.pdf

Michèle Alliot-Marie: "Il faut diminuer le nombre de fichiers"

1-french-interior-minister-alliot-marie-speaks-during-a-news-conference-upon-her-arrival-in-algiers_199.jpg

 Par Jean-Marie Pontaut, Eric Pelletier l'EXPRESS

 

Stic, Fnaeg, FPR, Edvirsp... On recense aujourd'hui, au moins, 45 fichiers de police et de gendarmerie. Certains, regroupant des données d'ordre politique ou privé, ont été contestés. N'est-il pas temps de mettre de ­l'ordre dans le système?

 

C'est en cours. Après les polémiques de septembre, j'ai voulu comprendre ce qui suscitait autant de craintes, voire de fantasmes. J'avoue qu'avant d'arriver Place Beauvau ce n'était pas un sujet de préoccupation majeur pour moi. Je n'ai d'ailleurs jamais demandé ma fiche personnelle. Les Français ont avec ces questions une relation un peu schizophrène. D'une part, ils s'inquiètent de l'existence des fichiers du ministère de l'Intérieur, pourtant destinés à garantir leur sécurité.

 

D'autre part, ils livrent des informations personnelles sur Internet ou ailleurs sans se préoccuper de l'utilisation, beaucoup plus intrusive, qui en est faite. Mais j'en conviens : il s'agit de données sensibles qui nécessitent plus de transparence. Ce ministère doit être exemplaire. Je veux que nous devenions la référence pour tous les organismes publics ou privés.

 

Que proposez-vous pour y parvenir ?

 

Je m'emploie actuellement à remettre à plat l'intégralité du dispositif : finalité ­opérationnelle de chaque ­fichier, conditions d'accès, durée de conservation des informations, apurement... Le groupe sur les fichiers, présidé par Alain Bauer, m'a fait une série de propositions en décembre 2008. J'ai demandé à mes services un ­recensement exhaustif de l'existant. D'ici à la fin de l'année, nous saurons précisément quels outils conserver. Il existe par exemple plusieurs fichiers concernant les vols : voitures, objets d'art, objets religieux, bijoux. Et des doublons entre services de police et de gendarmerie. Mon sentiment est qu'il faut globalement diminuer le nombre de fichiers. Même si les circonstances peuvent nous amener à en créer de nouveaux...

 

Vous faites allusion au phénomène des bandes ? Vous seriez donc favorable à un fichier spécifique?

 

Oui, il serait utile d'avoir un fichier des bandes, réservé aux services dont la mission est justement de les suivre. Les événements de ces dernières semaines, comme les intrusions dans les établissements scolaires, l'ont démontré, le suivi des quelque 2500 membres "permanents" de ces groupes et des 2500 autres gravitant dans leur environnement permettrait de prévenir des violences.

 

Des jeunes, parfois de très jeunes mineurs, seront donc fichés avant même d'avoir commis un délit...

 

J'ai déjà dit que nous prendrions comme âge plancher celui de la majorité pénale, c'est-à-dire 13 ans. J'ai aussi rappelé mon attachement au principe du droit à l'oubli. Si une personne n'a pas fait reparler d'elle à sa majorité, son nom doit être effacé. En revanche, il n'y a pas de raison de ne pas intégrer un membre d'une bande se livrant au trafic de stupéfiants au motif qu'il est mineur. Sur les 2 500 membres "permanents" des bandes, 48 % ont moins de 18 ans... Et plus de 10 % ont moins de 13 ans. Ils sont en général utilisés comme guetteurs. Il ne s'agit pas de ficher systématiquement les mineurs, mais seulement s'ils sont régulièrement signalés pour leurs activités au sein ou au profit d'une bande violente ou délinquante.

 

Le débat sur la possibilité de recourir à des statistiques ethniques divise jusqu'à la majorité. Quelle est votre position?

 

Je n'y suis pas favorable, même si je comprends ce qu'on recherche : une vision plus fine de la situation et donc des discriminations existantes. Mais je reste profondément républicaine. Je crains que ces catégorisations ne soient propices au renforcement du communautarisme.

 

Où en est-on du Fichier ­national automatisé des ­empreintes génétiques (Fnaeg) ? A l'origine, il ne devait concerner que les crimes sexuels. Aujourd'hui, il est étendu à presque tous les délits.

 

Je crois que l'existence du Fnaeg est bien comprise. La méthode l'est aussi : il s'agit de se doter d'une police technique et scientifique de masse, efficace pour résoudre toutes les affaires, des cambriolages aux meurtres, en passant par les viols. Hier, nous comptions sur les ­empreintes digitales pour confondre un suspect. Aujourd'hui, avec le Fnaeg, nous pouvons faire de même avec l'ADN. En janvier, nous avons passé le cap du million de traces enregistrées. Si bien que les moteurs de recherche, anciens et lents, permettant d'effectuer les recoupements doivent être modernisés. Nous y mettons les moyens. Le Fnaeg est devenu un outil indispensable : depuis sa création, il a permis le rapprochement de près de 50 000 profils.

 

Des affaires récentes ont montré que certains fonctionnaires peu scrupuleux ont revendu des informations confidentielles tirées des fichiers de police. Comment mieux en contrôler l'accès?

 

J'exige toutes les garanties dans ce domaine. Avant de pouvoir consulter la base de données, chaque fonctionnaire doit rentrer un code d'accès strictement personnel. L'informatique permet une traçabilité totale. Nous travaillons sur un renforcement des dispositifs de contrôle, par exemple le recours à la biométrie : l'ordinateur demanderait à chaque utilisateur son empreinte digitale avant de se connecter.

 

Je me montre intraitable vis-à-vis des fonctionnaires pris en faute. Les sanctions sont exemplaires, quelle qu'en soit la raison. Qu'il s'agisse d'une revente d'informations ou de la consultation, par pure curiosité, du dossier d'un chanteur ou d'un homme politique. En 2008, j'ai ainsi prononcé 18 sanctions disciplinaires, dont 5 révocations.

 

Un rapport parlementaire rendu cette semaine préconise de fixer par la loi le champ d'application des fichiers. Qu'en pensez-vous?

 

 

Je suis favorable à un débat public sur la finalité et le contrôle des fichiers. Le Parlement doit y jouer son rôle. Cela participe de l'esprit de transparence que je préconise pour ce ministère.