19/02/2009
Jean Michel BARATE délégué du CHENE sur la commune d'Anglet
Afin de développer toujours plus le débat d'idée, j'ai désigné notre fidèle Jean Michel BARATE, délégué du Chêne sur la commune d'ANGLET
e-mail : jm.barate@orange.fr
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Michèle Alliot-Marie répond à Jérôme Bignon
Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, répond à Jérôme Bignon, Député de la Somme, au sujet de la situation aux Antilles (18 février 2009).
15:43 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0)
OTAN : LE CHÊNE RÉAGIT AUX DÉCLARATIONS DE NICOLAS DUPONT AIGNAN
Michaël Bullara, Secrétaire général du Chêne, tient à réagir aux propos de Nicolas Dupont-Aignan, dans un reportage diffusé lors de l’émission « Dimanche + » de Canal +.
Interrogé par des journalistes sur le fait que le mouvement gaulliste, Le Chêne, présidé par Michèle Alliot-Marie, soutenait l’intégration de la France dans l’OTAN, Monsieur Dupont-Aignan a ironisé sur l’incompatibilité de la doctrine gaulliste avec cette situation et n’a pas hésité à remettre en cause la « bonne conscience » des militants du Chêne.
Michaël Bullara souhaite rappeler à Nicolas Dupont-Aignan « qu’il existe une grande et réelle différence entre ceux qui voient le gaullisme comme une nostalgie, voire l’utilisent comme un fond de commerce politicien ; et ceux qui, comme les adhérents, les parlementaires et les élus locaux, membres du Chêne, le font rimer avec le nécessaire pragmatisme dont la Politique a besoin au quotidien. »
Le Secrétaire général du Chêne souhaite rappeler que personne aujourd’hui ne peut se faire le porte parole du Général De Gaulle : « Personne ne peut aujourd’hui s’autoriser à dire ce que ferait l’ancien Président de la République face aux évolutions mondiales. Ce qu’il y a de certain, c’est que le gaullisme ne saurait être vu comme une idéologie figée dans le temps à laquelle il serait presque impossible d’apporter quelconque modification sans passer pour un profane. »
« En ces temps de crise économique, et de difficultés pour notre Pays, pour ses entreprises, pour nos compatriotes aussi, nous devons tous apporter notre pierre à l’édifice. Nicolas Dupont-Aignan devrait plutôt apporter son expérience et son énergie à aider le Gouvernement et le Président de la République plutôt que de s’arc-bouter sur des principes qui ne correspondent plus à la réalité du Monde d’aujourd’hui » a ajouté Michaël Bullara.
Depuis sa création, autour de Michèle Alliot-Marie, Le Chêne porte les idées d’un Gaullisme résolument tournée vers l’avenir, d’un Gaullisme du Renouveau, qui soit en capacité de s’adapter et de trouver des solutions et de formuler des propositions concrètes et pertinentes capables d’assurer la place et le rang de la France, en Europe et dans le Monde.
Le Chêne, au cœur de la Majorité présidentielle, souhaite poursuivre son travail de rassemblement de toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas. « Il ne s’agit pas d’alimenter le bla-bla d’un club ou d’un cercle fermé, mais de rassembler les énergies et les talents et d’agir concrètement au service de la France et des Français » a conclu Michaël Bullara.
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18/02/2009
Sur le thème "Comment valoriser la libre initiative et la liberté d'entreprendre en cette période de crise ?"
Jacques CAPLANNE
Urrugne
L’économie nationale n’appartient pas aux entreprises du CAC 40.
Il existe aussi :
1 – L’Artisanat : qui représente 33 % des entreprises inscrites à titre principal ou secondaire de l’ensemble des entreprises (Source Ministère de l’économie, des finances, de l’industrie –Editions 2003.). Il représente 14 % de l’emploi intérieur dans les branches de l’industrie, du commerce et des services (Source DGI/INSEE).
L’artisanat, moteur de l’économie française, rassemble plus de 3 millions d’actifs en France. Le secteur dépasse aujourd’hui 920 000 entreprises, rassemble 510 activités différentes et est ainsi la première entreprise de France avec 100 000 embauches chaque année et le départ à la retraite de 30000 actifs dans les 20 ans à venir. Donc, c’est un secteur créateur et générateurs d’emplois.
Les entreprises artisanales emploient, dans leur majorité, moins de 10 salariés. Qualifiés dans leur métier, les artisans sont les dépositaires de nombreux savoir-faire, ces chefs d’entreprises indépendants assurent seul ou avec leur conjoint la responsabilité de l’entreprise, travaillent dans un esprit d’initiative, de recherche de qualité et de satisfaction du client.
Les entreprises artisanales sont un vecteur de l’équilibre des agglomérations, elles dynamisent l’économie du territoire rural, assure un rôle de service de proximité et un lien social reconnu.
31 % des entreprises sont implantées en communes rurales
41 % dans des centres urbains de moins de 200 000 habitants
28 % dans des communes de plus de 200 000 habitants.
2 - Les TPE – PME – PMI : Selon l’étude IBM auprès de 1130 dirigeants, l’entreprise de demain est : avide de changement, innovante et avant-gardiste dans son approche client, révolutionnaire par nature, responsable et authentique. L’année 2008 est une année record pour la création d’entreprises en France, plus de 320 000. D’autre part, 29 % des Français ont envie de créer ou reprendre une entreprise ou se mettre à son compte. 53 % de ces Français désireux de créer ou de reprendre une entreprise estiment que l’image des chefs d’entreprises auprès de l’opinion est bonne car les entrepreneurs permettent de :
- Créer de la richesse pour tous
- Créer des emplois.
COMMENT VALORISER LA LIBRE INITIATIVE ET LA LIBERTE D’ENTREPRENDRE
Les questions relatives aux locaux artisanaux, PME, PMI,TPE (accès, utilisation, financement, etc.…), ses relations avec les cœurs de ville et les services dus à leur clients sont des éléments importants pour les prises de décision.
Il existe déjà en France, un système de logement social dit « H.L.M. » destinés aux classes populaires et aux salariés, et qui reçoit des subventions d’état.
Pourquoi ne pas mettre ce système aux services des ARTISANS, PME, PMI, TPE ?
1 – LE FINANCEMENT : Géré au niveau départemental ou régional, il doit se faire sur du long terme, et à des taux subventionnés. Le terrain, objet de la construction future, peut faire l’objet d’un bail à construction, et donc, revenir de plein droit à la collectivité publique au terme dudit bail.
D’autre part, des subventions pourraient être accordées aux preneurs, soit pour l’investissement outil, soit pour l’investissement recherche. De même, des exonérations fiscales pourraient être envisagées selon le secteur d’activités.
E – LA CONSTRUCTION : L’édification de bâtiments modulables selon les activités souhaitées (Regroupement d’artisans, petits commerces de proximité, regroupements d’associations etc. ..), dans un même lieu de plusieurs activités complémentaires favorise le développement d’une offre variée.
Réorganiser l’espace permet également de résoudre les problèmes liés aux inconvénients en matière de pollution, de bruit ou d’encombrements dus aux livraisons.
3 – L’INSTALLATION : La modularité des surfaces, étudiées en fonction des besoins du locataire permet d’agrandit l’offre et peut également éviter les contraintes financières du preneur.
Le bail établi classiquement sur les données du bail 3/6/9 du Décret du 30 Septembre 1953 permettra à l’occupant d’avoir la propriété commerciale de son fond de commerce à partir du 24ème mois et lui permettra de se motiver afin de développer son entreprise, contrairement aux « pépinières et/ou incubateurs »
Prévu pour favoriser l’installation de jeunes créateurs, ces « pépinières et/ou incubateurs » présentent certaines limites de développement, notamment, la durée d’installation, pas souvent respectée, mais établi sur du court terme, des loyers qui ne permettent pas d’appréhender les coûts réels du marché locatif, des services communs (secrétariat, photocopies etc. ) qui ne sont pas d’une grande confidentialité.
Le système de logement social adapté aux services des ARTISANTS, PME, PMI, TPE, permettent de :
- Favoriser l’installation d’entrepreneurs
- Simplifier la vie des entreprises
- Regrouper les activités pour mieux satisfaire les clients
- Investir dans le long terme sans engager de dépenses courantes de soutien.
Bien entendu, ce document n’est qu’une ébauche de ce que les pouvoirs publics peuvent mettre à la disposition des ARTISANTS, PME, PMI, TPE, pour valoriser la libre initiative et la liberté d’entreprendre.
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Michèle Alliot-Marie répond à Claude Bodin
Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, répond à Claude Bodin, Député du Val-d'Oise, au sujet de la baisse des chiffres de la délinquance (17 février 2009).
10:43 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0)
17/02/2009
La France dans l'Otan :le choix de la responsabilité par Michèle ALLIOT MARIE
La ministre de l'Intérieur et ancienne ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie soutient la décision du président de la République de faire revenir la France dans le commandement militaire de l'Otan.
Le 3 avril prochain, la France rejoindra-t-elle le commandement militaire de l'Otan ? Aujourd'hui, cette perspective suscite des polémiques.
La France participe pourtant depuis 1949 à l'Otan, alliance de pays européens et nord-américains pour faire face à une agression majeure visant un de ses membres. En 1966, elle s'est retirée du commandement militaire. Son retour envisagé dès 1995 s'était heurté au refus des États-Unis de reconnaître notre place par l'attribution d'un des grands commandements.
Gaulliste de conviction, ministre de la Défense pendant cinq ans, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, je suis sensible aux inquiétudes dès qu'un sujet engage la souveraineté du pays ou l'avenir de notre nation.
Je le dis sans ambiguïté, les craintes ne sont pas fondées dès lors que les conditions posées par le président de la République seront satisfaites.
Éviter les facilités démagogiques, c'est d'abord rappeler des réalités.
Première réalité : c'est en 1966 que le général de Gaulle a jugé nécessaire de quitter le commandement militaire de l'Otan. Entre 1958 et 1966, la France gaulliste y participait donc. Pourquoi l'avoir quitté ? Essentiellement pour préserver notre pleine autonomie sur le programme nucléaire naissant, gage de notre indépendance.
Aujourd'hui, la force de dissuasion nucléaire française existe et, à la différence de 1966, nous pouvons participer au commandement militaire sans renoncer en rien à notre souveraineté entière sur l'arme nucléaire.
Deuxième réalité : la France est membre de l'Otan. Contrairement à une idée reçue, elle ne s'en est jamais retirée ! Elle en est même l'un des principaux contributeurs en hommes et en financement. Elle a exercé le commandement des forces au Kosovo de 2004 à 2005, en Afghanistan en 2004, sans que quiconque, parmi les protestataires du jour, y trouve à redire. Paradoxe : elle n'a pas de poste dans le commandement militaire.
Troisième réalité : l'Otan prend ses décisions à l'unanimité. L'opposition d'un seul de ses membres interdit son engagement. En aucun cas, la France ne saurait donc être obligée de participer à une opération contre son gré. Il est foncièrement faux d'évoquer un alignement automatique sur nos alliés américains. La preuve, s'il en était besoin, c'est que lorsque les États-Unis ont décidé d'engager la guerre contre l'Irak, l'Allemagne, membre à part entière de l'Otan, a refusé d'y participer.
Ces réalités rappelées, que signifie la présence de la France au sein du commandement militaire ?
Dans le commandement de l'Otan, la France élargira sa capacité d'action sur le plan militaire et diplomatique, elle aura les moyens de peser plus sur les choix stratégiques.
En participant à toutes les structures, il devient possible d'exercer une réelle influence non plus seulement sur les décisions, mais aussi et surtout sur la conduite des opérations. Notre vision, notre savoir-faire dans le rapport aux populations, ce que nos alliés appellent la « French touch », pourra être prise en compte en amont et dans le déroulement de toute intervention.
Nos responsabilités seront ainsi davantage en conformité avec la réalité des moyens militaires que nous déployons.
Il devient possible de peser plus pour faire évoluer l'Otan vers un fonctionnement plus souple, plus simple, plus réactif. Renforcée en son sein, la France aura demain la capacité à peser réellement sur cette transformation.
Le monde de 2009 n'est pas celui de 1949 ou de 1966. L'Otan de 2009 n'est plus celle de 1949 ou de 1966. Son champ géographique d'action est plus large, ses cibles plus précises, son besoin de réactivité plus grand.
Avec la fin de la guerre froide, puis de l'Union soviétique, le sens et les missions de l'Otan devaient être redéfinis. Lorsque la France a accepté en 2003 que l'Otan intervienne en Afghanistan, elle lui a permis de refonder son ambition : affirmer la solidarité de nos démocraties et défendre leurs valeurs face aux nouveaux risques du monde et d'abord le terrorisme. Consolider notre place au sein de l'Otan, c'est aussi renforcer notre action contre le terrorismequi nous menace pas plus mais pas moins que les autres.
Bien sûr, notre présence dans le commandement militaire dépend de la satisfaction des conditions rappelées par le président de la République en septembre 2007.
La première d'entre elles, c'est la garantie de notre indépendance.
Nul ne songe à remettre en cause la règle du consensus qui garantit notre liberté d'engager ou non une opération au titre de l'Otan. Quelle idée méprisante de la France se font ceux qui prétendent que ses dirigeants pourraient céder à des pressions. Le renforcement du contrôle parlementaire français sur l'engagement de troupes en opérations constitue de plus désormais une garantie supplémentaire.
La souveraineté nationale sur la force nucléaire est la base intangible de notre indépendance. Personne ne la discute.
Deuxième condition, la reconnaissance de la Défense européenne comme pilier de l'Alliance.
Il m'est revenu, en 2003, de participer à la création de la première force européenne autonome en République démocratique du Congo. Depuis lors, les missions se sont multipliées, à l'extérieur et à l'intérieur de notre continent. La création des GT 1500, de l'Agence européenne de l'armement, de la force européenne de gendarmerie, de la cellule de planification lui a donné les structures de son opérationnalité.
L'Europe de la Défense est aujourd'hui une réalité : elle est déployée au Tchad et dans le golfe d'Aden contre la piraterie. Elle n'est nullement contradictoire avec l'Otan. Les nations européennes de l'Otan sont à peu de chose près celles qui composent l'Europe de la Défense. Une vraie complémentarité peut s'organiser. Les conflits actuels et probables sont suffisamment nombreux pour qu'on ne se dispute pas le « privilège » de participer à leur règlement.
Et les réticences de certains pays européens à faire les efforts nécessaires pour renforcer la Défense européenne seront d'autant plus faciles à surmonter qu'ils auront l'assurance que celle-ci ne se construit pas contre l'Otan.
Troisième condition fixée par le président de la République : la juste reconnaissance de notre poids dans l'Europe de la Défense et l'européanisation de l'Alliance.
Elle passe par l'attribution de grands commandements. C'est là que se mesurera la reconnaissance des alliés de notre rôle dans la sécurité commune.
La réintégration de la France dans le commandement militaire de l'Otan n'est donc pas le choix d'un quelconque renoncement. Au contraire ! C'est celui de la responsabilité assumée sans aucun complexe. Il répond pleinement aux défis du XXe siècle, à la volonté de défendre collectivement les valeurs qui unissent nos démocraties, dans la fidélité à l'une des plus fortes exigences du gaullisme : le refus de la fatalité et la grandeur de la France.
06:08 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0)