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16/11/2008

Michèle Alliot-Marie répond à Philippe Gosselin

Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales, répond à Philippe Gosselin, Député de la Manche, au sujet des sabotages des lignes SNCF et des interpellations qui ont suivi (12 novembre 2008).

15/11/2008

Sur le thème "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système"

Voici la contribution de Jean Charles MENDIELA

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Tout d’abord je tiens à préciser que mon avis est celui de quelqu’un qui a eu besoin du système de sécurité sociale, car je suis né avec une mal formation cardiaque en 1958. Le chirurgien qui m’a opéré à l’époque était Charles Dubost, décédé en 1994. Il ne put m’opérer qu’en 1968.

                                         Mes parents à l’époque avaient du emprunter pour que cette intervention puisse se réaliser. Je me sens donc complètement concerné par notre système de santé et par notre système social en général. De plus, mon métier est en complète liaison avec le système, puisque je suis assureur spécialisé en Prévoyance

                                         Je pense que pour sauver nos systèmes de santé et social, nous devons dèjà commencer par créer un système que ne soit pas basé que sur la répartition des risques, mais aussi sur l’individualisation des risques. Car la répartition seule crée une déperdition importante des sommes allouées aux remboursements des soins et des médicaments, car à l’époque de la création de la sécurité sociale moderne nous sortions de la guerre et tout était à reconstruire, la démographie était galopante, tandis qu’aujourd’hui, c’est le contraire, tout est construit, voire trop, et le baby boom des années soixante s’est transformé en papy boom avec une durée de vie qui a augmentée de quasiment dix ans en moyenne, et des centaines de centenaires sont déjà au compteur et d’autres viendront les rejoindre, preuve que notre système économique et social fonctionne bien, mais celui-ci doit absolument tenir compte de ces paramètres pour durer, sinon, il mourra . Mais il faudra aussi développer de façon éducative la prévention des risques par l’hygiène de vie et le sport ou l’activité physique en général.

                                         Tout d’abord, je pense que nous pourrions étudier les courbes de fréquence des actes et des sommes remboursées chez un individu sain depuis sa naissance jusqu’à sa mort, comme celles des individus nés malades ou porteurs de maladie(s) s’étant développées au cours de leurs vies. A partir de ces courbes, nous pourrions déterminer les coûts en fonction des différentes catégories d’individus, selon leurs métiers, leurs modes de vie, leur milieu social, leur environnement etc… Ce qui nous permettrait d’établir des tableaux de statistiques fiables, car nous pourrions étudier cela sur toute la durée de vie des individus.

                                         A partir de ces tableaux ou de ces courbes, nous pourrions étudier des cotisations en fonction des revenus, des coûts générés sur une durée de vie correspondante à la catégorie de l’individu concerné et en fonction du nombre d’individus de cette catégorie afin de répartir le risque. Et l’idée qui, je pense, permettrait de pérenniser ce système, serait d’utiliser les courbes ou les tableaux des statistiques afin de trouver la ou les pèriodes où un individu devrait coûter le moins cher, afin d’affecter ses cotisation ou une partie de ses cotisations à un capital santé qui lui serait personnel, mais dont il ne pourrait disposer que par le biais de la caisse de sécurité sociale pour se soigner, permettant donc de faire fonctionner le système sur la répartition des risques et sur l’individualisation des risques. Ce système permettrait donc à un individu de capitaliser une partie de ses cotisations santé tant que son état serait bon, et de se servir de celles-ci sans pénaliser le système lorsque son état se dégraderait. L’avantage de développer ce système, serait qu’un individu qui est peu malade, capitaliserait une partie de ses cotisations une grande partie de sa vie et pourrait s’en servir pour une pèriode coûtant cher à la société, comme une longue maladie ou un état de dépendance lors de sa vieillesse. Si ce capital venait à épuisement, il bénéficierait à nouveau du systéme par répartition et ses cotisations seraient à nouveau pour un certain temps entièrement versées au système tant que l’état de dépendance durerait.

                                         Reste à résoudre le problème des bénéficiaires de la CMU qui a été mis en place par les socialistes de façon laxiste comme d’habitude, c'est-à-dire en faisant de la gratuité systématique. Quant on regarde les chiffres de la sécurité sociale concernant l’attribution de la CMU, il est une catégorie de bas revenus qui pourraient tout de même payer quelque chose lorsqu’ils se font soigner, même très peu mais ce serait une manière de faire tout de même rentrer quelque chose dans les caisses et ce serait une manière de valoriser ces gens qui en bénéficient pour qu’ils ne se sentent pas honteux devant le reste de la population, de plus cela donnerait au système beaucoup plus de valeur matèrielle à leurs yeux et ils en feraient certainement beaucoup plus cas. Que l’on attribue la CMU à certains RMIstes d’accord, mais les revenus qui sont au dessus du RMI devraient tout de même payer quelque chose et notre système s’en porterait beaucoup mieux. Pour SAUVER et PERENNISER, il faut d’abord commencer par SURVEILLER & GERER tout le système en traquant TOUTES LES FRAUDES. C’est impératif et il ne faut pas hésiter à faire payer des AMENDES LOURDES aux gros fraudeurs tels que certains mèdecins ou chirurgiens PEU SCRUPULEUX qui font du business avant de faire de la médecine et à certains malades qui profitent du système avec de fausses déclarations facilement vérifiables à partir du moment où l’on commencerait à s’intéresser à eux. Et le premier et dernier maillon de la chaîne, ce sont les laboratoires. Ils sont de moins en moins nombreux et sont regroupés dans des Holdings monumentales tel qu’Aventis etc… Ce n’est pas normal de faire du business à grande échelle avec la santé, c’est le lobby le plus puissant et le plus dangereux du monde, car il peut mener le monde et laisser mourir une partie de la planète si les populations ne peuvent se payer leurs médicaments. Il devrait être sous surveillance des états par le biais de l’ONU. Nous devrions faire un rassemblement des pays les plus riches pour éditer des règles comme nous sommes entrain de le faire pour la finance.

Voici donc les quelques idées que j’ai pour faire de notre système un système fiable et viable. J’espère que cela servira à donner des idées à ceux qui ont la capacité de mettre ce genre d’idées en place.

 

 

 

 

Sur le thème "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système"

Voici la contribution de Marlene MOULIN

A la lecture du thème de novembre du Chêne, "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système",

mon premier réflexe a été de prendre connaissance du serment d'Hippocrate de manière plus approfondie car à l'issue de la soutenance de leur thèse tous les médecins prêtent serment devant leurs pairs. Le texte de ce serment dit "d'Hippocrate" est reproduit ci-dessous.

Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité.

Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.

J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.

Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera.

Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés.

Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission.

Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.

Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.

Ce texte peut paraître désuet par certains côtés tant les technologies ont modifié la perception de la médecine. Mais en fait, ces moyens performants et coûteux que sont les outils technologiques, ne modifient pas le rôle du médecin et de la médecine. Le médecin n''est pas une extension de la machine mais un guérisseur disposant d'une science pouvant soulager la souffrance d'autrui.

 

Cette introduction pour dire que :

– la responsabilité est au coeur de la démarche médicale et qu'elle doit donc animer tous les intervenants dans tous les réseaux. La déontologie du fabricant de médicaments, du prescripteur, du médecin dans l'élaboration de son diagnostic, du chirurgien, de l'auxiliaire

de soins, etc... fait vivre ou ne fait pas vivre ce sens de la responsabilité.

– Le contexte devient plus fort que les concepts du serment d'Hippocrate pour tous ces personnels dévoués quel que soit le réseau dans lequel ils opèrent (public ou privé). Et le contexte est défavorable. Les vocations diminuent, les actifs dans le système de soins sont

découragés, les moyens coûteux deviennent difficilement accessibles pour les malades du fait de leur rareté relative par rapport à l'explosion de certaines maladies comme le cancer dans notre pays, les désastres écologiques se multiplient et impactent notre santé physique et mentale et même morale (un esprit sain dans un corps sain).

– Les réformes de financement n'ont rien amélioré en quelques décennies. Elles ont contribué à abaisser la qualité du système à titre général. Modifier l'organisation du système de soins peut être une réponse pour réformer le contexte qui étouffe l'expression totale des principes énoncés dans le serment d'Hippocrate. Mais modifier l'organisation ce n'est pas fermer des structures et rationaliser uniquement. Ce serait court et enfantin comme de jouer au leggo.

Le sérieux des réformateurs exige un professionnalisme exemplaire pour s'assurer que le réseau repensé comprend les moyens en matériel et en compétences, donc en femmes et hommes formés, pour le faire vivre selon des procédures définies pour assurer son bon

fonctionnement avec au centre la préoccupation du bien-être du malade.

– Derrière ce professionnalisme se trouve la dimension éthique du serment d'Hippocrate et l'Etat doit veiller à ce que l'encadrement du coût des soins et consultations par le biais des conventions médicales et des tarifications mises en place par la Sécurité sociale ne soit pas

détourné par des actes médicaux ou des traitements répétitifs, injustifiés ou parfois tellement déconnectés de la prise en compte du bien-être moral de la personne. Une société moins violente, moins égoïste et plus juste à laquelle chacun doit travailler serait parfois le meilleur

remède à la montée des maladies mentales ou des pathologies psycho-somatiques.

– Au fond, ces conventions médicales fonctionnarisent le corps médical qui bénéficie d'une clientèle indirectement subventionnée par les remboursements de plus en plus faibles, il est vrai, de l'assurance maladie solidaire. La différence entre un fonctionnaire dont l'affectation

géographique pour servir les citoyens est soumise à l'appréciation qu'en fait l'Etat (c'est-àdire nous tous) et un médecin libéral qui revendique (en contradiction avec le serment d'Hippocrate) le choix de son implantation à sa convenance est pour le moins étonnnante au

regard du système dans lequel il perçoit ses honoraires. Ce sujet de la désertification médicale des campagnes, comme bien d'autres, sont tabous mais ne le resteront pas longtemps lorsque les mutuelles, compagnies d'assurance et institutions de prévoyance versant la part complémentaire à la sécurité sociale pour le remboursement des prestations seront taxées et que les citoyens verront leurs cotisations d'assurance complémentaire augmentées. Une énième solution financière est en marche pour combler les déficits et, c'est

certain, la rogne qu'elle proquera permettra d'éviter de parler des sujets qui fâchent et qui sont les vrais sujets.

Pour terminer cette réflexion toute personnelle mais émanant d'un ancien usager de système de soins dans 3 autres pays (USA, Canada et Belgique), il ressort que notre système de soins n'est plus efficace. Il ne s'agit pas de préserver une efficacité mais de redresser la barre au risque de continuer sur la pente du déclin et ce, malgré le professionnalisme et la foi des acteurs qui font ce qu'ils peuvent dans le contexte décrit, acteurs qui ont peur du changement par ailleurs. La maîtrise des dossiers et des dépenses commencent par la maîtrise de soi : un grand chapitre s'ouvre alors sur l'éducation que chacun d'entre nous reçoit pour apprendre à vivre avec les autres et pour le bien de la collectivité car ce bien collectif est à la base du bien de l'individu.

 

13/11/2008

Sur le thème "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système"

Voici la contribution de Maria-Mirentxu MARTINEZ

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LES FRAIS EN CHIRURGIE DENTAIRE :

 

Il est surprenant de constater des écarts importants dans les devis

établis par des chirurgiens-dentistes pour un meme travail sur des

prothèses dentaires.

Le dernier exemple que j' ai relevé dans mon entourage entre PAU et LA

COTE BASQUE affiche un écart allant de 11000 à 5000 euros.Cette

géométrie variable pour un travail identique dans le fonctionnel et

l'esthétique n'est pas acceptable.

La "grogne" des assurés ( meme avec mutuelle ) est fondée compte-tenu des taux de remboursement.

La confrérie des chirurgiens-dentistes ne pourrait-elle pas proner une étude plus adéquate des travaux à réaliser afin de proposer des devis plus raisonnables et harmonisés avec toutefois le meilleur "rapport qualité-prix" possible .

 

 

 

12/11/2008

Questions au gouvernement

Michèle ALLIOT-MARIE interviendra cette après midi lors de la séance des
questions au gouvernement sur le thème des sabotages de la SNCF. Vous
pouvez suivre son intervention en direct de l'Assemblée Nationale à
partir de 15H sur France 3 ainsi que sur La Chaine Parlementaire (LCP-AN).

lien en cliquant ICI

10/11/2008

Sur le thème "Comment réussir la maîtrise des dépenses de santé tout en pérennisant l'efficacité de notre système"

Voici ce que préconise LILIANE CAMGUILHEM

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"ayant des personnes  de 96ans et 90 ans dans mon entourage et en maison de retraite , il faudrait surveiller les médecins traitants qui viennent faire une visite de courtoisie et repartir avec un chéque pour 1 visite et une consultation, et toutes ces personnes sont heureuse de voir le docteur et lui de partir avec 60 euros"