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13/10/2008

JSI - Journées de la Sécurité Intérieure

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Les journées de la sécurité intérieure (JSI) qui se dérouleront les 18 et 19 octobre prochains sur tout le territoire national ont pour objectif de vous faire connaître les hommes et les femmes qui ont choisi de consacrer leur vie au service de la sécurité.

Policiers, gendarmes, pompiers, personnels de la sécurité civile et des préfectures protègent chaque jour, en tous lieux et en toutes circonstances, les personnes et les biens, garantissent la paix publique, assurent la sécurité routière, organisent secours et assistance en cas d'accident ou de catastrophe naturelle…

 

Cette première édition des JSI organisée autour du thème « rencontrez les experts de votre sécurité » mettra en lumière la modernisation des moyens et la coopération des services de sécurité.

Programmes des animations dans notre département :

 

Bayonne le 18.10.08 à la Maison des associations

 

Animations :

- scène de crime

- gestes premiers secours

- découverte des munitions et explosifs

- moyens spéléos et moyens répressifs

- simulateur moto

 

En présence de

 

Sécurité civile

Croix Rouge

Police et gendarmerie

nationales

Sécurité civile

SAMU

Sécurité routière

 

08/10/2008

Jean-Pierre Nicolas -Sur la crise financière

Jean-Pierre Nicolas, Député de l'Eure, s'exprime au sujet de la crise financière

04/10/2008

Sur le thème : "Comment concilier gestion responsable des ressources énergétiques et dynamisme économique?"

Voici la contribution de Marlene MOULIN

Quelques réflexions

Dans les cycles de négociation de l'Organisation mondiale du commerce tout comme dans les instances de l'Organisation mondiale des douanes, les clauses relatives à l'éthique environnementale sont inexistantes.
Les enjeux de la politique commerciale au niveau mondial repose encore sur les schémas du 20ème siècle qui épuisent les ressources mais essaient tant bien que mal d'équilibrer les forces entre les pays en développement et émergents et les pays têtes de file de l'économie mondiale. Ces négociations sont féroces avec une symbolique et une réalité dominé/dominant.
Les barrières tarifaires tombent en fonction de l'absence d'intérêts industriels ou économiques à protéger. Parfois, aux barrières tarifaires des droits de douane se substituent des politiques normatives qui sont des barrières d'un autre type avec pour objectif de protéger le citoyen ou d'assurer la sécurité sanitaire ou alimentaire des territoires de l'Union européenne, par exemple.
La politique commerciale dans une économie mondialisée au 21ème siècle devrait prendre en compte le fait que l'environnement ne connaît pas les frontières physiques et que l'entreprise "éthique" devient un impératif catégorique. La frontière est au coeur de l'entreprise et elle est de moins en moins une ligne de démarcation entre les Etats. La frontière devient poreuse, la solidarité environnementale s'impose et, par elle, une autre forme d'économie qui devra réinventer les échanges commerciaux sur la base de solidarités acceptées et gérées conjointement.
En conclusion, la volonté peut définir des nouveaux contrats internationaux d'échanges, la sagesse doit permettre de les rendre équilibrés pour la sauvegarde de l'humanité et de son bien le plus précieux la planète terre, et enfin le courage constituera le lien entre ce désir de survie et la raison pour faire de ce désir une réalité.

Dècès de Jean Foyer, garde des Sceaux du général de Gaulle

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Jean Foyer, ancien garde des Sceaux du général de Gaulle qui participa à la rédaction de la Ve République, est décédé vendredi matin à son domicile parisien à l'âge de 87 ans, a-t-on appris auprès de l'Académie des sciences morales et politiques.

Ce docteur en droit, gaulliste fervent engagé dans la Résistance, a commencé sa carrière à la Libération comme conseiller technique au cabinet du ministre de l'Education nationale René Capitant (1944-1945). Secrétaire de la commission d'études de l'Union française à la présidence du Conseil (1947-1951), conseiller technique au cabinet de Félix Houphouët-Boigny, ministre d'Etat (1958-1959), cet éminent juriste devient commissaire du gouvernement auprès du comité consultatif constitutionnel en 1958. Il est à ce titre l'un des rédacteurs de la Ve République.

Jean Foyer entre au gouvernement comme secrétaire d'Etat chargé des relations avec la Communauté auprès de Michel Debré (1960-1961), avant de devenir ministre de la Coopération (1961-1962) puis garde des Sceaux, ministre de la Justice dans le gouvernement de Georges Pompidou (1962-1967). Sa carrière gouvernementale s'achève en 1972-1973 comme ministre de la Santé publique dans le gouvernement de Pierre Messmer. Il est élu parallèlement député de Maine-et-Loire et maire de son village natal de Contigné en 1959. Il siège à l'Assemblée nationale jusqu'en 1988.

Garde des Sceaux, il gère les suites de la guerre d'Algérie et des attentats de l'OAS. Créateur de la cour de sûreté de l'Etat, il entreprend aussi la modernisation du code civil et du droit des sociétés, qu'il mènera à bien en tant que président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale de 1968 à 1972.

Jean Foyer était aussi un catholique fervent, désigné par le général de Gaulle pour représenter la France au concile de Vatican II. Sa foi catholique le conduit à s'opposer farouchement à la contraception et à l'avortement, mais aussi à défendre la vocation de la France en tant que "terre d'immigration".

Parallèlement à sa carrière politique, Jean Foyer n'a jamais cessé d'enseigner le droit. Membre de l'Académie des sciences morales et politiques, il devait prononcer un discours mardi 7 octobre en présence de Nicolas Sarkozy pour célébrer les 50 ans de la Ve République.

Le chef de l'Etat a salué vendredi la mémoire de "cette grande figure de la Ve République", "gaulliste passionné, juriste exigeant, défenseur de convictions entières". "Il a affirmé le rôle du ministère de la Justice en tant que ministère du droit", a estimé la garde des Sceaux Rachida Dati. Pour le président UMP de la commission des Lois de l'Assemblée Jean-Luc Warsmann, "cet illustre juriste incarnait au plus haut point l'excellence du raisonnement et la perfection de la langue". AP

03/10/2008

Patrick Ollier - Journées des Parlementaires


Patrick Ollier, Député des Hauts-de-Seine, exprime ses attentes au sujet des Journées des Parlementaires qui ont lieu les 2 & 3 octobre à Antibes (1er octobre 2008).

30/09/2008

Les démocraties face au terrorisme, par Michèle Alliot-Marie

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Le terrorisme est l'ennemi commun des démocraties. L'islamisme radical n'est certes pas le seul en cause, il demeure toutefois une priorité. Depuis plus de six ans, comme ministre de la défense puis de l'intérieur, j'en ai suivi les modalités, les évolutions et hélas les manifestations. Certaines réalités ne sont pas inutiles à rappeler.

La première est que la France est une cible potentielle, car ses valeurs : liberté, tolérance, respect des femmes, laïcité, droits de l'homme, sont en opposition avec celles de l'intégrisme. Elle n'est pas plus menacée que d'autres : ces dernières années ont vu plus d'attentats dans les pays musulmans qu'en Europe. Elle ne l'est pas moins : le démantèlement de réseaux et les arrestations d'islamistes sur notre sol le montrent.

La deuxième réalité est l'extension géographique du terrorisme islamiste. L'arc du terrorisme intégriste couvre l'Afghanistan, le Pakistan, la Malaisie, l'Indonésie, la Somalie, la péninsule Arabique, le Moyen-Orient, la zone subsaharienne et le Maghreb. De ces bases, il projette ses actions vers l'Europe.

Les conflits irakien, israélo-palestinien, afghan lui servent de terrain d'entraînement. Les zones grises où les Etats ne parviennent pas à imposer leur autorité abritent ses bases arrière et les trafics de drogue ou d'armes qui le financent.

La troisième réalité est l'évolution idéologique du terrorisme. Al-Qaida s'est d'abord identifiée à une radicalisation religieuse appelant à une guerre totale entre monde musulman et monde occidental. Cette motivation est encore mise en avant. Pourtant depuis trois ou quatre ans, l'idéologie l'emporte de plus en plus sur le religieux.

A l'heure où le communisme s'efface, et avec lui une voie politique de contestation, l'intégrisme accueille des personnes frustrées, en quête d'identité, fragilisées, mais aussi, et c'est une nouveauté, des acteurs apparemment bien intégrés - voire occidentaux, mais sensibilisés par la propagande, comme les médecins des attentats de Londres.

A ce titre, les Etats arabes ou musulmans et leurs dirigeants deviennent des cibles au même titre que les occidentaux.

La quatrième réalité, c'est la guerre de la communication. Les terroristes utilisent les images des populations victimes des affrontements au Liban, en Palestine, en Afghanistan, comme propagande contre l'Occident ; celles des otages ou des militaires occidentaux tués comme preuve de leur puissance.

Ils recherchent la symbolique pour créer la panique. Métros, gares, casernes, rencontres politiques, sportives, culturelles très médiatisées, constituent à ce titre autant de cibles potentielles. Devant cette recherche du toujours plus spectaculaire, l'utilisation d'armes chimiques ou bactériologiques sur des cibles comme les centrales nucléaires, les réservoirs d'eau ou les systèmes informatiques, est une crainte légitime.

La cinquième réalité, c'est l'évolution tactique. Internet ne sert plus seulement aux échanges internes aux réseaux, ou aux messages destinés aux médias telles les exécutions, les menaces, les revendications... Il est devenu un vecteur d'endoctrinement et de recrutement de populations pour des actions d'opportunité, au-delà des attentats programmés. Les assassinats de nos compatriotes en Arabie saoudite et en Mauritanie relèvent de cette catégorie.

Pour protéger nos concitoyens à la mesure du risque, notre stratégie doit être préventive, européenne, globale, légitime. Agir, c'est bien sûr être vigilant au quotidien : sur notre territoire, des milliers de policiers, gendarmes et soldats des trois armes sont mobilisés en permanence.

Agir, c'est aussi anticiper. Nos services de renseignement ont été récemment réorganisés pour optimiser la collecte d'informations. C'est aussi la finalité de la coordination entre les services nationaux, européens et américains notamment. Le véritable enjeu aujourd'hui reste de développer en commun nos capacités à analyser ces renseignements dans la masse des informations collectées.

Agir, c'est intervenir là où sont les organisations, les réseaux de financement, les camps d'entraînement, les écoles d'endoctrinement. C'est le sens profond de l'engagement de nos militaires en Afghanistan ou au Liban aux côtés de leurs camarades des autres pays, dans des missions aussi risquées qu'indispensables. L'ONU donne sa légitimité à cette action militaire, car ses décisions sont celles de la communauté internationale entière et non des seuls pays occidentaux.

Agir, c'est aussi contribuer à l'amélioration des conditions de vie et au retour à l'Etat de droit, dans des pays dont la situation politique et l'absence de valeurs démocratiques est de nature à favoriser l'émergence de groupes radicaux.

Agir, c'est forcément agir ensemble. Face à un tel risque, l'Europe de la sécurité est une exigence. Elle reste à construire malgré des progrès réels. L'efficacité implique de rapprocher encore nos législations et nos méthodes, de favoriser les échanges, pour donner à nos actions communes une efficacité optimale.

C'est l'objet de la conférence qui a réuni ce week-end à Bonn les membres du G6 (France, Italie, Royaume-Uni, Allemagne, Pologne, Espagne) et les Etats-Unis. Elle a permis de souligner que le dialogue ouvert avec les autorités américaines n'est nullement incompatible avec les progrès de la mobilisation européenne contre le terrorisme.

L'Europe ne saurait ignorer qu'elle partage les mêmes risques que l'Amérique. Il est temps de donner un contenu nouveau au dialogue transatlantique avec un cadre qui favorise les échanges d'informations pertinents et garantisse un niveau élevé de protection des droits individuels et des libertés. L'action policière nécessite une législation adaptée, mais qui ne renonce pas à nos valeurs de respect de la démocratie et des droits de l'homme.

Dans cette stratégie globale, l'Europe a un rôle essentiel à jouer. Parce que chacun sait qu'elle respecte les aspirations des peuples, elle n'est pas soupçonnable de visées impérialistes. Nous ne gagnerons pas la guerre contre le terrorisme sans le soutien des citoyens, ceux de nos pays, ceux des pays victimes du terrorisme. Ce soutien ne peut exister que si nos actions leur apparaissent légitimes.

A l'heure où elle préside l'Union européenne, la France a un rôle essentiel à jouer, pour convaincre de la nécessité d'agir fortement, fermement, globalement et avec bon sens.

L'implication personnelle du président de la République crée un espoir. Que l'Europe et la communauté internationale ne laissent pas passer cette opportunité. Il faut une réponse à l'échelle européenne et, je le souhaite, à l'échelle transatlantique.

 Article a paraitre demain dans le Monde