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27/11/2010

Dans sud ouest

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Diner Débat de la branche des Pyrénées Atlantiques

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La soixantaine de membres et sympathisants du CHENE, présents au restaurant LE PONTON à Biarritz ce soir a planché sur : comment renouer le dialogue social… au delà des mots, comment peut-on réussir le « Vivre Ensemble » ? C’est Marc VIEIRA, directeur du centre social DENENZAT à Hendaye qui nous a fait partager le travail qu’il a mis en place avec son équipe de bénévoles en s’appuyant sur le savoir des uns pour le besoin des autres afin de garantir le lien social. Le rétablissement du lien intergénérationnel est indispensable, il permet de renouer le dialogue entre les générations, d’établir des rapports plus respectueux et tolérants ou chacune et chacun a sa place, son rôle à tenir qui permet de maintenir cette cohésion. Tout ceci se fait bien entendu en relation étroite avec les établissements scolaires et les organismes sociaux. Le rassemblement est possible, c’est une question de volonté de vouloir aller de l’avant.

Un grand merci à Paul BAUDRY, Maire de BASSUSSARRY et à François CÉSAT, Maire honoraire de LOUHOSSOA, de nous avoir fait l'amitié de se joindre à nous

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22/11/2010

paru dans le journal du medef

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19/11/2010

Sur le thème : "Renouer le dialogue social... Assurer la cohésion nationale... Garantir le pacte républicain... : au-delà des mots, comment peut-on réussir le "Vivre Ensemble" ? ».

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Constance VILFROY

PAU

Dialogue, cohérence sociale, volonté de vivre ensemble, voià des thèmes cardinaux au sein d'une République.

Quoi de plus important pour une nation que de perpétuer, renforcer et transmettre ce lien sacré qui unie les citoyens entre eux ? En effet, vivre ensemble ,cela signifie partager une Histoire et des valeurs communes, assurer une société juste où chacun puisse trouver sa place et exprimer sa voix, ainsi que de permettre aux générations futures d'intégrer ce grand tout.

Aussi, peut-on dire que ce sujet recoupe tous les autres : éducation, emploi, justice ...rien n'est vraiment étranger à ce fragile équilibre, cette mise à l' épreuve des aventures de la réalité qui fait des Français un peuple et non, une simple population dans un " espace-France ".

 

    Avouons néanmoins que toutes ces notions se dévoilent au quotidien, d'une façon bien abstraite .Pour poser le débat, je crois, qu' il est nécessaire de le faire partir d' en bas, de descendre dans le nouveau monde concret. Donc, "au-delà des mots", comment se manifeste dans la vie de chacun, aujourd'hui "vivre ensemble" ?

 

Pour ma part, je dois reconnaître ne plus tout à fait entendre le sens de ces mots. Tout se passe comme s' il demeurait un écart certain entre le mot et le fait. Confusément, j'ai le sentiment de vivre dans un monde anomique, déstructuré et déstructurant .Tout semble fait pour vous déboussoler. Déboussolée, je le suis ;si je prends ma propre situation ,j'ai pourtant fait des études universitaires ,diplômée d' une licence de philosophie ( une situation précaire a fait que je n'ai pas pu terminer mes travaux de maîtrise sur le réseau de lignes des enfants autistes tracé par Deligny que j'avais lié avec l'oeuvre de Vieira Da Silva :"L' événement "," Le promeneur invisible "," Soleils "), je demeure depuis dix ans à la recherche d' un emploi. Passant de bilans de compétences où l'on est compétent en rien puisqu'on n'a droit à aucune formation ,en stages peu ou pas rémunérés où l'on s'excuse d'être exploitée, en entretiens aussi réguliers qu' inefficaces au Pôle Emploi, pôle de conversations sans grande compréhension avec un interlocuteur absent parce qu' on est le demandeur d' emploi de trop ,comment dans ces conditions qui durent depuis maintenant un tiers de ma vie, ne pas considérer cette vie comme une vie à l'envers ,allant à la rencontre de rien ,vers cap au pire .Bien sûr, la vie est un combat ,une lutte perpétuelle pour être reconnue, je voudrai vivre, cependant, ma vie m'apparaît parce que ça dure depuis trop longtemps ,comme une impasse .L' espace inhabitable d'une détresse comme point d' arrivée ,sans réelle voie d'accès pour l' inverser cette fragilité, en valeur positive. 

Au lieu de vous orienter, ce système vous désoriente .Il n' y a personne pour traiter la situation ,pour vous former, travailler le réel, pour vous ouvrir le monde du travail et connaître l'autonomie .Pour, ne serait-ce qu'une fois, vous maintenir la tête hors de l'eau .Pour un rendez-vous de responsabilité ,pour prendre enfin son destin en main, pour envisager le "vivre-ensemble" sous un jour nouveau. On se demande vraiment si à tout labyrinthe, il y a une issue et tout cela vous laisse en définitive dans un état de profonde déréliction.

 

    Et puis, il suffit d'écouter autour de soi ;le sentiment d'injustice est très palpable. Le moi émergé se contente de stratégies de survie, le moi secret suffoque. Les gens ordinaires, les exposés, qui n'ont pas les moyens de vivre dans un château avec garde mobile autour et boules dans les oreilles ,ceux qui ne sont pas bien nés et qui n'ont pas la voie royale devant eux ,non seulement ne trouvent pas de travail ou, qu'à temps partiel ,sans cesse fragilisés ,sans lien, soumis à la précarité qui n'en finit plus de durer ,et bien ,ces peu protégés n'osent même plus rentrer dans leur immeuble de peur de se faire bouffer, avec ce noeud au ventre et personne pour dénouer. Pour retrouver vos clés, perdues et tombées dans le noir, pour s' adapter et puis, réussir à retrouver la lumière, et pourquoi pas réussir pour s' épanouir dans nos vies quotidiennes. Tout se passe comme si ce n' était pas la protection sociale qui plombait l'économie, mais, le chômage.

 

   On peut finir par douter de ce qu'à bien pu vouloir signifier cette idée socialement utile de "réussir le vivre-ensemble ",la contribution de tous au bien être de tous, ce n'est pas le Souverain Bien, il s'agit de survivre malgré l'ensemble -autant dire ,bon débarras de soi.

Partant de ce constat, que faire? Le faire accompagne la pensée dans un rapport à soi et à autrui, tout sujet est fils du langage or, on a le sentiment de n'être jamais entendue, nous-mêmes d' avoir l'oreille esclave, avec cependant une fragile espérance ,on ne sait où trouver celui-qui-sait ce qui doit changer et donc connaît le concret, l'image du monde en question et comment ce changement peut-être concrètement réalisé. Si l' on veut prévoir le concret comme défi, le "vivre-ensemble" sous une forme concrète ,il faudrait trouver une meilleure expression de la volonté populaire, améliorer la politique de l'orientation à l' école, avoir une gestion plus appropriée de ceux qui cherchent un emploi et la voie de la responsabilité et les moyens de ranimer en soi une certaine souveraineté .

Pour réussir le "vivre-ensemble ",la règle d'or serait:" Comporte-toi envers les autres comme tu voudrais que l'on se comporte envers toi ".

 

  Or, nous sommes tous égaux face au hasard .Il suffit d'un peu de chance .La chance de ce "vivre ensemble" ,d'y réussir, si l'on veut croire qu' il ne s'agisse pas d'une mission irréalisable mais d'une réalité résidant dans l'actualité la plus vive ,serait alors de trouver le bon interlocuteur, un interlocuteur fort parce que l'essence de la parole est dans le dialogue, qu'elle s'incarne dans la rencontre et, qu'une vraie rencontre cela se fait en quelques instants. Les solutions du "vivre-ensemble" ne peuvent naître qu'entre les hommes qui les cherchent ensemble ,dans le processus de leur communication dialogique. La mise est semblable à la crise :le "réussir le vivre-ensemble" est comme sur un seuil .

 

   Au-delà des mots, comme la naissance d'un pont entre le mot et le fait, la chance du "vivre ensemble", serait la chance de vivre un-angle-d'attaque-nouveau ensemble et trouver celle ou celui qui éclairait le chemin, parce qu'on voudrait connaître et savoir et se rendre utile aux autres ,le mentor qu'on reconnaîtrait d'autant qu'on n'a plus de lumière. Quelqu' un. Qui ,avec quelques branches prises sous un arbre solide vous aiderait à construire un radeau ,pour nous conduire hors de notre prison, pour écrire notre raison d' être. Mots pour maux.

 

 

14/11/2010

Formation du nouveau Gouvernement

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Le Chêne, le mouvement des Gaullistes du Renouveau, se réjouit ce soir de la formation du nouveau Gouvernement de François Fillon.

Il adresse ses sincères félicitations à sa Présidente, Michèle Alliot-Marie, nommée Ministre d'Etat, ministre des Affaires Etrangères et Européennes, ainsi qu'à son Délégué général, Patrick Ollier, nommé Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement.

Avec le Président de la République, le Gouvernement, et au coeur de la majorité présidentielle, les Gaullistes du Renouveau sont engagés au service d'une France qui se réforme pour toujours mieux préparer les enjeux de l'avenir ; un avenir qui se situe en Europe et dans le Monde.

En nous appuyant sur nos valeurs, sur cette certaine idée de la France qui nous caractérise, nous voulons construire une France qui soit rassemblée  dans une volonté de "vivre-ensemble" ; une France qui sont à l'image de nos compatriotes : audacieuse, généreuse et tolérante.
Nous voulons réussir une société de confiance où chacun trouve légitimement sa place.

Michaël Bullara
Secrétaire général du Chêne

08/11/2010

Sur le thème : "Renouer le dialogue social... Assurer la cohésion nationale... Garantir le pacte républicain... : au-delà des mots, comment peut-on réussir le "Vivre Ensemble" ? ».

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Anne LE BIHAN

BIARRITZ

Au lieu de partir de l’infiniment grand, l’Etat, pour arriver à l’infiniment petit, soi, faisons le chemin inverse. Apprenons à être soi, à se respecter, à avoir une certaine estime de soi, à s’aimer soi, ses parents, sans lesquels nous ne serions pas là, notre famille avec leurs qualités et leurs défauts, leurs traditions. Repositionnons-nous dans le présent, en respectant nos anciens, en nous appuyant sur eux, leurs expériences, leurs vécus, pour mieux préparer ensemble demain. Soyons fiers d’où l’on vient, notre famille, notre quartier, notre ville, notre département, notre région et bien évidemment notre pays ; parce que c’est l’addition des individualités que fait la richesse de notre pays, qui nous construit et nous rassemble.

Le manque de respect, l’absence de savoir vivre, le recul du civisme, la disparition de l’éthique me semblent être la base du mal être de notre société aujourd’hui. Les années de socialisme ont laissé des marques, à force de vouloir niveler par le bas, nous avons perdu en chemin nos repères, nos valeurs, le respect de l’Homme, de la fonction. Nous nous sommes réfugiés dans la facilité, il est plus aisé de critiquer plutôt que de soutenir, encourager, de proposer.

La presse tient une grande part de responsabilité dans ce constat, chaque jour un déluge de critiques qui parfois ces derniers temps frisent la calomnie, l’irrespect, quel exemple. Le travail de journaliste est de rapporter des faits, d’informer, pourquoi ne jamais aborder les sujets de personnes qui jamais ne se plaignent comme les familles monoparentales qui sont en grandes difficultés ou encore ces jeunes fraichement diplômés, qui ont obtenu leur premier emploi mais qui sont contraint de vivre comme des S.D.F., ça se sont de vrais sujets de sociétés.

Aurions-nous honte de dire à nos enfants que nous vivons dans un pays magnifique, peuplés de gens formidables, oui nous sommes le pays des droits de l’homme mais également des inventions, des avancées technologiques, médicales, scientifiques. Tout le monde a baissé les bras, l’Etat, les parents que nous sommes. Il faut revoir le système de notation à l’école et le rythme scolaire, redonner aux enfants le goût d’apprendre, de découvrir, leur redonner le goût de la compétition et réussir à tirer le meilleurs d’eux, savoir mettre en exergue le positif ; afin de donner de l’envie à l’enfant d’aller de l’avant, l’écoute, l’attention et le respect n’en seront que meilleurs. Pourquoi ne pas remettre en place les concours d’excellence, serait-ce un mot qui fait peur ? Présentons, les études, le travail, non pas comme une nécessité, une fatalité mais comme un accomplissement de soi.

Il faut redonner aux françaises et aux français le goût du travail, le plaisir et la fierté du travail bien fait, cela passe par un plus grand respect de part et d’autres dans le monde du travail, une meilleure implication des salariés et une meilleure reconnaissance en matière de salaire du travail, par le biais de l’intéressement notamment.

Chérissons la liberté des autres pour mieux chérir la notre. Soyons respectueux des règles de vie en société, justes ou injustes selon de quel côté on se place, les lois sont faites pour nous protéger des autres et de nous mêmes, nous nous devons de les respecter. Ce n’est qu’en essayant de faire mieux que nous obtiendrons le meilleur, pour construire ensemble la France de demain, c’est le qualitatif qui nous permettra de mieux affronter les enjeux du monde de demain.