10/03/2011
Sur le thème : "Des grands enjeux de Santé Publique "
Dé
Réal MOREAU BIARRITZ
Comme le souligne très justement, le JIM (Journal International Medicine), la France est à la traîne en matière d’installations de défibrillateurs dans les lieux publics, les Collectivités locales, les Entreprises et plus largement dans tous les ERP (Etablissements Recevant du Public). Nous sommes même qualifiés « d’irréductibles gaulois » en comparaison du taux d’équipement de nos voisins Européens…
Grâce à l’action de Monsieur Brice Hortefeux, et sous la pression de certaines associations de parents dont leur enfant ont été victime d’accident cardiaque en milieu scolaire, de la Fédération Française de Cardiologie, d’éminents cardiologues, un décret en date du 4 Mai 2007 autorise toute personne même non médecin à utiliser un Défibrillateur Automatisé Externe (DAE).
Profitons –en pour rappeler que l’Article 122-7 du Code Pénal est très clair ! « N’est nullement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace ». Clairement, une personne ne peut être poursuivie pénalement si elle mène une action proportionnelle aux risques.
Un accident cardiaque se produit toutes les 6 minutes en France ! ( hors domicile)
Toutes les couches de la population sont concernées ; enfants, adolescents, personnes bien-portantes, sportifs, …
Actuellement, environ 70 000 défibrillateurs sont installés en France. A court terme, il y aurait un potentiel de 500 000 appareils disponibles dans les deux ans.
En cas d’une loi d’obligation d’équipement ces chiffres monteraient à plus de 3 millions….
Nos voisins et amis européens ont opté pour une sensibilisation, voire une obligation dans certains pays, d’enseigner dès le plus jeune âge, les gestes qui sauvent une vie. Alerter, diagnostiquer et Agir.
La Belgique, la Suisse, le Royaume-Uni, l’Allemagne, La Principauté de Monaco et d’autres se sont dotés de moyens « peu coûteux » pour inciter la population à s’inscrire à des stages de secourisme.
La France reste très frileuse à ce niveau…
Personne n’est à l’abri de voir son ami(e), son collègue ou tout passant souffrir d’étranglement, de saignement, d’un malaise. Que faire dans ces moments là ?
Se contenter d’appeler les secours ? Indispensable mais pas suffisant ! Si nous prenons l’exemple du malaise cardiaque, il est INDISPENSABLE d’agir dans les 5 minutes qui succèdent à l’accident. La victime aura 45% de survie en plus si les soins lui sont prodigués dans ce laps de temps. Massage cardiaque et utilisation du défibrillateur seront alors primordiaux pour une survie sans séquelle.
Le défibrillateur est au cœur, ce que l’extincteur est au feu !
On l’achète en espérant ne jamais avoir à s’en servir…
En résumé, il est important de se former aux gestes qui sauvent des vies* et de s’équiper de matériels complémentaires. La trousse de secours, le défibrillateur et dans tous les cas composer le 15 (SAMU) en cas de doute !
Tous ensemble, réagissons ! Politiques, médecins, associations et fabricants, MOBILISONS-NOUS !!!
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05/03/2011
Sur le thème " Quel avenir pour notre Système de Santé ?"
Alban LACAZE
Président de la CPAM Pau-Pyrénées
Vice-Président du Conseil de Surveillance de l’ARS Aquitaine
Maire de Riupeyrous
J'ai rêvé d'une France où l’amélioration de notre système de santé fondé sur la solidarité ne serait pas qu'une incantation mais l’Objectif à atteindre ! Une nouvelle organisation de l’économie de la Santé où, innovations (outils de Télésanté, systèmes experts, maisons de santé pluridisciplinaires, maisons d’accompagnement et d’intégration des malades Alzheimer, etc), compétences et qualités humaines se trouveraient réunies pour que chaque usager puisse cheminer sereinement sur son « Parcours de Santé » !
Force est aujourd’hui de constater que notre modèle de « Prévoyance Santé Solidaire» a perdu quelques unes de ses vertus et qu’après l’échec des politiques de maîtrise des dépenses de santé des dernières décennies, la France ne peut plus se targuer d’être le n° 1 en la matière, selon référence de l’OMS ! Clé de voûte séculaire de notre système de santé, la médecine de ville, telle qu’elle était pratiquée par nos « médecins de famille », a abandonné trop souvent sa vocation de service de premier recours et de permanence des soins au profit de l’hôpital ! Conséquence de ces désengagements (avant même que se pose le problème de démographie médicale), l’hôpital est au bord de l’asphyxie (cf engorgement des services d’urgence) et ne peut plus valablement jouer son rôle de médecine de spécialité. Bien sûr, ce dur constat sur l’affaiblissement du système, au-delà de la valeur des professionnels de santé qui en sont le moteur, devrait nous interpeller sur le bien-fondé des politiques de restrictions budgétaires portant essentiellement sur la médecine de ville ! Partant de là, l’analyse des causes endémiques de cette perte d’efficience qui ne permet plus de satisfaire les attentes des professionnels de santé, les besoins des usagers et les exigences des autorités sanitaires doit nous pousser à imaginer et mettre en place une meilleure articulation « hôpital / médecine de ville » ! Il est urgent que les ARS (Agence Régionale de Santé), nouvelle gouvernance de notre Système de Santé, fixent les orientations pour que le « Parcours de Santé » devienne la règle et que soit efficacement géré le « Capital Santé » de tous nos concitoyens, de la naissance au décès ! Elles devront s’engager sans retenue pour que puisse être assurée, sur tous nos territoires, par des équipes pluridisciplinaires, une coordination des outils de Gestion de la Santé (prévention pour la santé, éducation thérapeutique, etc), seule garante d’un suivi de qualité pour les usagers. Les réseaux de santé et autres maisons de santé pluridisciplinaires serviront de « tête de pont » pour relever ces défis. Du chantier de la restructuration hospitalière, en cohérence avec l’évolution attendue de la médecine de ville, il appartient aux autorités sanitaires de mettre en exergue des stratégies porteuses d’alternatives à l’hospitalisation. Concrètement, elles induiront qu’un patient soigné à domicile ou un résident dEHPAD bénéficiera d’une qualité de soins similaire à ce qu’il recevrait en hôpital. Et, pour corollaire, au-delà de l’aspect financier (coût moyen des soins ressortant à 200 € contre 900 € pour une journée en hôpital !), garantir la sauvegarde d’une qualité de vie pour les populations les plus fragiles (personnes âgées, handicapés). Pour tous ceux qui croient encore à un système de santé solidaire ….je les appelle à venir faire état de leurs aspirations et nous apporter leurs réflexions qui seront autant de pierres à la reconstruction d’un édifice qui restera un pilier fort de notre protection sociale. Pour ma part, je suis persuadé que les ARS sauront, d’une part, optimiser les missions de l’Hôpital et, d’autre part, redonner du sens à la médecine de proximité, en instillant un nouvel état d’esprit fait d’innovations, d’évolutions organisationnelles, de remises en cause de certaines pratiques (obsession médicamenteuse !!!) et … de rigueur financière. Elles démontreront, sous l’impulsion de notre Directrice Générale de l’ARS Aquitaine, Nicole Klein, et de ses équipes, qu’il est encore possible de pérenniser et d’améliorer ce Système de Santé Solidaire afin qu’il garantisse un accès aux soins de qualité sur tous les territoires. C’est, en tous cas, le sens de mon engagement au sein de ces institutions !
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Infos Février
Retrouvez 1 mois d'infos
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04/03/2011
Sur le thème « Pour un modèle éducatif qui soit à la fois le lieu de la formation initiale, un espace de découverte, et une passerelle vers le premier emploi »
Constance VILFROY
PAU
Suppléante de Hervé TURPIN CANTON DE JURANCON
Le travail rend vertueux, il est le fondement de la justice et de la dignité humaine.
Pour ceux qui veulent vraiment construire, devenir ceux qu'ils sont, pour ceux qui veulent mourir désespérés, au sens où Gide l'entendait, en ayant accompli sur cette terre ce qui attendait en nous, l' Ecole reste le lieu de formation initiale où nous sortons sur nos deux jambes -l'entendement, qui devrait l'emporter sur la violence et l'amour, qui voudrait que l'autre soit- pour nous frayer un passage vers l'emploi et même un passage solide pour un vrai travail, même si c'est avec les pierres qui entravent ce chemin et si nous demeurons toujours dans l'obscur, dans le fond, nous n'avons qu' à nous en prendre qu'à nous-mêmes et à endurer notre existence aussi merdique soit-elle, parce que les clés pour persévérer dans l'être, on ne nous les avait pas cachées.
"C' est presque tout que de savoir lire", nous rappelle le philosophe Alain. Face aux attaques, on se souvient tout-à-coup comme d'une bouée, comme d'un recours ,d'un passage de Balzac, de Baudelaire ou de Gide, "Nathanaël, je t'enseignerai la ferveur" et on se sent revivre et on n'est plus touché et on est sauvé. L' Ecole nous apprend à savoir où aller chercher pour ne pas se laisser détruire par le ressentiment. Nous devons beaucoup à nos maîtres, nos pères d'élection, qui ,dans une patience infinie nous ont appris à nous frayer un chemin dans l'esprit et le coeur avec ces compagnons de route ,qui nous ont transmis les valeurs de l'humanité, la raison :l'instinct mobile, nous sommes ce que nous faisons, un homme ça se résiste, qui nous ont permis d'entrevoir l'espérance de nous délivrer un jour de la médiocrité, d' échapper à soi, de retrouver le sens du "nous" et de permettre la puissance, l'élan, la rencontre non pas de sujet à sujet mais autour d'un objet de notre présence au monde. Ce moment historique, cette vraie rencontre a une valeur céleste, qui nous interroge sur le "libre, pour quoi faire ?" Certains élèves dont les valeurs dégringolent, qui ne craignent pas d'admirer exclusivement ,loyalement le footballeur milliardaire plutôt que leur professeur, certains descendent tout juste du toboggan et voudraient atterrir direct dans la Mercedes, ils feraient mieux de remonter sur leur trottinette et d' aller nettoyer les plages et d'effacer les tags en se demandant ce qui se passera le jour où l' abeille disparaîtra, si réfléchir c'est leur truc. L' Ecole comme espace de découverte devrait accueillir le courage d'une conscience écologique qui donnerait un sens au Progrès, pour que la raison ,le bon sens s'élève contre le déchaînement de l'immoralité, pour que les animaux avec qui On avait demandé à Noé d'établir une alliance comme avec tous les êtres vivants deviennent des sujets de droit, pour que les générations futures ne nous voient pas comme des barbares et pour la mémoire de la mer.
La biosphère a connu 5 crises spectaculaires, mais, chacune de ces crises d'extinction s'est déroulée sur des centaines de millions d'années."Le problème qui se pose est de savoir si nous ne sommes pas en train de vivre un 6ème cycle d' extinction massive et si ce spasme d'extinction ne va pas se produire dans des délais très brefs au regard de l'ordre du siècle" reconnait le Ministère de l'Ecologie.
L' homme a modifié, au cours des cinquante dernières années, l' équilibre des écosystèmes de manière plus extensive que sur toute autre période de l'humanité.
Le problème se pose avec une particulière acuité pour la survie des raies et des requins : 90 pour cent ont disparu dans des souffrances insoutenables, qui nous mettent à la limite du malaise. Leur massacre méthodique met en péril tout l' écosystème-mais, les requins ne savent pas comment échapper aux hommes et ils n'intéressent personne, personne ne s'inquiètent pour eux, personne ne souffrent avec eux et captifs avec eux.
Les scientifiques sont d'accord: si des mesures énergiques ne sont pas prises, dans un avenir très proche, il ne restera plus un seul requin. Des Etats ont légiféré, des organisations de défense de la nature de par le monde ont tiré la sonnette d'alarme, des citoyens s'inquiètent, nos enfants finiront par manger des méduses. Rien n'y fait. Des scènes de crimes sauvages se déroulent, normalement, dans l'indifférence étale.
Jusques à quand toléra-t-on que les criminels de la mer, des sadiques agissent en toute impunité, au mépris des lois et de l'intérêt général ?
Serait-ce une vengeance ? Mais, une vengeance peut n'être pas injustifiée, or là, en ce qui nous concerne, tout se passe comme si, des profondeurs, la profondeur de l'âme renvoyait aux requins massacrés, ni plus ni moins que l' Injustifiable.
Parce que se sont les Seigneurs des mers, parce que c'est nous, nous les détrônons pour les ridiculiser, pour qu'ils ne ressemblent plus à rien, pour les faire chuter minables, dans le royaume des ombres. Or, ne pèche-t-on pas avec l'âme entière? N'est-ce pas l'âme de l'homme qui est mise en pièces ?"Si tu regardes au fond de l'abysse, l' abysse aussi regarde au fond de toi"( Nietzsche ).
Nous sommes présents depuis peu, ils sont là depuis plus de quatre cent millions d'années. Ils ont survécu aux dinosaures, ils ont survécu aux cataclysmes climatiques. Aujourd'hui, de par notre unique faute, ils sont sur le point de disparaître. Comme lui pour nous, nous sommes le sauvage; avec la mer en partage.
SCENE DE CRIME -Plan large :le requin est péché, puis flanqué sur le pont. Ce n'est cependant pas encore assez. Gros plan: un individu, sans l'ombre d'une hésitation, prend sa machette et, en rigolant lui découpe, encore vivant, ses deux nageoires. Zoom arrière , plan d'ensemble : coup de pied, tel un déchet, le requin gicle, les yeux révulsés. Et on rit davantage. Plan final, caméra plongeante : ridicule, hurlante, désunie, la bestiole coule et agonise dans les abysses, exsangue, anéantie ,condamnée à une mort absolument atroce .
Triomphes sans périls, ensauvagement, et, tout ça pour une soupe ! "100 millions de requins sont ainsi massacrés chaque année pour leurs nageoires" selon Shark Alliance, par ce procédé exquis, " le shark finning ",destinées au marché asiatique où le bol de soupe atteint 20 euros dans les restaurants de Hong-Kong.
Si les opinions publiques commencent à être alertées par le sujet ( films "Sharkwater":"les Seigneurs de la Mer ";"Océans" ), aucune volonté politique ne semble émerger pour mettre fin à ce chaos.
Daniel Pauly, chercheur Français de réputation internationale s'insurge ainsi contre le fait que "seules les associations de protection de l'environnement défendent l'intérêt général quand les décideurs politiques se soumettent à l'industrie de la pêche".
Plus grave, certains Etats vont jusqu'à sous estimer volontairement leurs prises ainsi que l'a prouvé M.Pauly à propos de la Chine.
Evidemment, le "finning n'est éthiquement pas défendable", reconnaît Michel Goujon du Comité Nationale des Pêches Maritimes. De manière inquiétante, les ailerons de requins continuent de traverser les frontières sous le nom générique de "poisson séché" .Il n'existe en effet aucun code douanier spécifique qui permettrait de mesurer l' ampleur exacte du phénomène.
Eric Stephan, chargé de mission à l'APECS ( Association pour l' Etude et la Conservation des Sélaciens ) confirme et relève que les requins sont vendus sous le nom de " veau de mer" ou "saumonette" et servis dans les cantines et collectivités car sans arrêtes.
Soupe à la grimace donc, qui voit inéluctablement disparaître les derniers Seigneurs des mers dans une souffrance réfléchissant notre propre crépuscule ; l'homme sur consommateur, détruisant son environnement, ne se mutile-t-il pas lui même ?
Un des plus gros trafics planétaires se déroule dans l'indifférence générale, la mauvaise volonté, la volonté du mal.
"Le dernier acte est sanglant quelque belle que soit la comédie en tout le reste ";( Pascal ).
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Tribune Odile de Coral, Maire d'Urrugne
Odile de Coral a voulu témoigner du profond respect et de l'indeniable admiration qu'inspire Michèle ALLIOT-MARIE à un grand nombre d'entre nous
09:47 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1)
02/03/2011
Dans sud ouest
08:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0)