18/06/2010
Michèle Alliot-Marie - 18 juin 2010
06:37 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0)
Tribune dans Le Figaro
Face aux défis du XXIe siècle, faisons le choix de la grandeur !
Le 18 juin 1940, le Général de Gaulle appelait les Françaises et les Français à refuser la fatalité de la défaite. Invoquant l’histoire et la grandeur de la Nation, il rendait à notre pays son honneur et sa fierté. Ce jour-là, la France relevait la tête.
En ce 18 juin 2010, la France se souvient qu’elle doit au Général de Gaulle son indépendance, sa liberté et sa fierté retrouvée. Les valeurs qui firent hier son salut n’ont rien perdu de leur actualité.
Gaullistes du renouveau, nous nous sommes engagés en politique au nom d’une « certaine idée de la France ». Celle d’une France libre, unie autour de ses principes et de la volonté de partager un destin commun, consciente de ses atouts, résolument tournée vers l’avenir.
En ce début du XXIe siècle, la mondialisation transforme nos choix économiques et financiers, les nouvelles technologies bouleversent nos modes de vie. La crise économique suscite des interrogations sur le rôle de l’Etat, notre modèle de croissance et l’expression de la solidarité.
Faudrait-il pour autant se résigner à la régression nationale et individuelle ? Au fil de son histoire, notre pays a toujours su relever les défis, parfois redoutables, auxquels il était confronté. Aujourd’hui, face aux enjeux de la modernité, la France a des atouts. Il nous appartient de les valoriser. Ils doivent donner confiance aux Français, car ils en sont les premiers acteurs.
Notre avenir est collectif. Pour le percevoir, nous avons besoin d’une vision globale dans un temps long au-delà de celui des destinées individuelles. Gouverner, ce n’est pas éteindre au jour le jour des feux allumés par l’actualité. C’est dessiner un destin collectif à partir des atouts et des faiblesses, en faisant de chaque mesure un morceau constitutif d’un ensemble global.
Première puissance agricole européenne, la France est le premier exportateur mondial de produits agro-alimentaires transformés. Les performances de l’agriculture française font la fierté de notre pays et participent à son identité. A l’heure où la capacité des Etats à nourrir leur population est menacée par la croissance démographique, l’explosion du phénomène urbain consommateur de terres arables, les crises énergétiques, la désertification, la maîtrise du pouvoir alimentaire est un atout économique et géopolitique de premier ordre. L’engagement déterminé du Président de la République auprès des instances européennes en est la conséquence logique. Une défense permanente des agriculteurs et du monde rural est essentielle.
Deuxième atout : l’excellence industrielle. Le Général de Gaulle puis Georges Pompidou ont doté notre pays des conditions de son indépendance énergétique et de sa performance industrielle. Leader dans le domaine nucléaire avec ses fleurons internationalement reconnus, notre pays occupe les premières positions dans le domaine de la santé, des industries automobile, aéronautique, électrique et électronique. L’actualité a montré la vulnérabilité des économies dépourvues de secteur industriel solide. La solidité de notre économie dépend de la compétitivité de notre secteur industriel, son avenir de notre capacité à innover. Pour affronter la concurrence internationale, nous devons avoir toujours une marche technologique d’avance. Aussi nous soutenons le plan de relance, souhaitons l’allègement des contraintes qui pèsent sur l’entreprise. Dans le même temps, nous appelons à une Europe sociale. En contrepartie des avantages financiers considérables donnés à certains Etats pour leurs investissements, nous demandons qu’enfin ils améliorent sensiblement la protection sociale de leurs ressortissants.
Troisième atout : notre patrimoine culturel et artistique. Les musées, les équipements culturels participent au dynamisme, au rayonnement et à l’attractivité des territoires. Les monuments historiques participent de l’image de la France. Au-delà du prestige, ils font aujourd’hui vivre et travailler des artisans, des petites et moyennes entreprises, riches de leurs traditions et de leurs savoir-faire. Valoriser ce patrimoine confortera notre identité tout en consolidant la croissance de notre économie.
Quatrième atout : les Français eux-mêmes. Trop souvent, l’actualité ne s’arrête que sur les échecs, les difficultés, les grèves, les fermetures d’entreprises. C’est confondre l’exception et la règle. Il est temps de parler de l’immense majorité des Français qui travaillent, qui créent, qui s’adaptent. Ces Français généreux, solidaires, réalistes, ambitieux pour eux, pour leurs enfants, pour leur pays. Qui montrera tout ce qui a été réalisé par les Français eux-mêmes au cours de ces dernières années pour moderniser la France ? Comment mieux reconnaître ces efforts, assurer la participation de chacun aux résultats obtenus, faire des salariés et des actionnaires des partenaires et non des adversaires au sein de l’entreprise ? Comment mieux garantir les équilibres de notre société autour de l’Homme ? La prise en considération des hommes et des femmes doit être au cœur de toute réforme. C’est notre engagement.
S’appuyant sur ces atouts, la France doit faire entendre son message dans le monde entier. Membre du Conseil de Sécurité de l’ONU, loyale à ses alliés du traité de l’Atlantique Nord, la France demeure résolument indépendante. Présente sur tous les continents grâce à son réseau diplomatique, réactive sur tous les sujets par la volonté énergique du Président de la République, la France est respectée et écoutée. Au sein de l’Union Européenne, elle continue à jouer un rôle moteur dans la construction d’une Europe qui compte. Face à la mondialisation, cette culture géopolitique nous distingue de la plupart de nos voisins.
La France n’a pas fini d’occuper les premiers rangs. Travaillons à cultiver nos atouts d’aujourd’hui pour assurer la prospérité de demain. Les gaullistes du renouveau croient en la capacité de notre pays à surmonter, une fois encore, les défis et les épreuves placées sur son chemin. Les uns appellent cela l’exception française ; les Gaullistes du Renouveau parlent, tout simplement, de la grandeur de la France !
Michèle ALLIOT-MARIE
Présidente du Chêne
Ministre d'Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Libertés
Jean BARDET (député du Val d’Oise), Jean-Claude BEAULIEU (député de la Charente-Maritime), Marc BERNIER (député de la Mayenne), Laurent BETEILLE (sénateur de l’Essonne), Philippe BOENNEC (député de la Loire-Atlantique), Marcel BONNOT (député du Doubs), Auguste CAZALET (sénateur des Pyrénées-Atlantiques), Richard CAZENAVE (député honoraire de l’Isère), Gérard CESAR (sénateur de la Gironde), Alain COUSIN (député de la Manche), Marie-Christine DALLOZ (député du Jura), Isabelle DEBRE (sénateur des Hauts-de-Seine), Jean-Pierre DECOOL (député du Nord), Bernard DEPIERRE (député de la Côte-d'Or), Sylvie DESMARESCAUX (sénateur du Nord), Nicolas DHUICQ (député de l’Aube), Michel DOUBLET (sénateur de la Charente-Maritime), Jean-Pierre DUPONT (député de Corrèze), Francis FALALA (ancien député de la Marne), Bernard FOURNIER (sénateur de la Loire), Yann GAILLARD (sénateur de l’Aube), René GALY-DEJEAN (ancien député de Paris), Jacques GODFRAIN (ancien Ministre), Alain GOURNAC (sénateur des Yvelines), Adrien GOUTEYRON (sénateur de la Haute-Loire), Claude GREFF (député d’Indre et Loire), Arlette GROSSKOST (député du Haut-Rhin), Serge GROUARD (député du Loiret), Pascale GRUNY (député européen), Jean-Claude GUIBAL (député des Alpes-Maritimes), Benoît HURE (sénateur des Ardennes), Christiane KAMMERMANN (sénateur des Français établis hors de France),Jacques LAMBLIN (député de Meurthe et Moselle), Daniel LAURENT (sénateur de la Charente-Maritime), Jean-Pierre LE RIDANT (ancien député de la Loire-Atlantique), Jean LEMIERE (ancien député de la Manche), Jean-Louis LEONARD (député de la Charente-Maritime), Philippe-Armand MARTIN (député de la Marne), Henriette MARTINEZ (député des Hautes-Alpes), Hamlaoui MEKACHERA (ancien Ministre), Damien MESLOT (député du Territoire de Belfort), Pierre MOREL A l’HUISSIER (député de la Lozère), Alain MOYNE BRESSAND (député de l’Isère), Bernard MURAT (ancien sénateur de la Corrèze), Jean-Pierre NICOLAS (député de l’Eure), Patrick OLLIER (député des Hauts-de-Seine), Yanick PATERNOTTE (député du Val d’Oise), Catherine PROCACCIA (sénateur du Val de Marne), Didier QUENTIN (député de la Charente-Maritime), Jacques REMILLER (député de l’Isère), Yves SIMON (ancien député de l'Allier), Irène THARIN (ancien député du Doubs), Jean-Sébastien VIALATTE (député du Var), Michel ZUMKELLER (député du Territoire de Belfort)
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17/06/2010
Sur le thème : "Un Etat responsable - Une Société de Confiance"
LA RESPONSABILITE FIDUCIAIRE COMMANDE DE DIRE LA VERITE
Aujourd’hui il est nécessaire de dire la vérité et de reconnaître publiquement la présence d’actifs toxiques et d’actifs spéculatifs dans les bilans des banques et des sociétés d’assurance. Ils sont susceptibles d’alimenter un effet systémique potentiel ; ils constituent une menace permanente pour les économies perméables aux effets de la globalisation.
En effet les économies des pays industrialisés sont toutes potentiellement vulnérables, car elles sont exposées maintenant aux effets déstabilisateurs du surendettement public (émission massive de produits obligataires et d’emprunts d’Etat), après avoir subi en 2007, 2008 et 2009 les conséquences désastreuses du surendettement privé (émission de subprimes et titrisation des créances douteuses des ménages).
Il est du devoir des gouvernants de dire la vérité aux citoyens épargnants, actionnaires, assurés et retraités sur l’étendue des sinistres et les incertitudes pesant sur l’avenir des retraites ; sinon on pourrait redouter que les démocraties ne soient ébranlées par les conséquences de la crise économique et sociale ; cette crise pourrait se transformer en crise institutionnelle ; en effet les résultats des élections régionales en France sont significatives d’une tendance lourde d’érosion du pouvoir centralisateur jacobin au profit d’une part des institutions (exécutives et législatives) européennes et d’autre part des présidences de région.
Il est de l’intérêt non seulement des dirigeants politiques, mais aussi des acteurs des marchés financiers de faire toute la lumière sur les pratiques des « hors bilan » trop longtemps tolérées sans contrôle, ces « zones de non droit » associées à des paradis fiscaux créées pour assurer la compétitivité des établissements financiers.
En fait l’endettement du secteur banque assurance serait abyssal et toutes les aides publiques ne suffiraient pas à le résorber. Les remarquables résultats financiers 2009 de la profession ne seraient qu’un artifice pour détourner l’attention, masquer les lézardes de l’édifice et distribuer des bonus record, engager rapidement des opérations de fusion acquisition pour « effacer les traces ». Les enquêtes diligentées sur les comportements hasardeux de Goldman Sachs, la ferrari de la finance, sont un signal fort pour qui veut l’entendre.
En fait, la responsabilité fiduciaire de ces acteurs des marchés financiers est en jeu ; elle commande de dire la vérité, toute la vérité. La conséquence immédiate de cette opération vérité serait soit le retour de la confiance, soit la perte durable de la confiance des épargnants, des actionnaires, des assurés, des retraités et de toutes les parties prenantes de l’entreprise ou des organisations, faisant appel public à l’épargne.
Il est imprudent de prétendre qu’il faut préparer la sortie de crise. Au fait de quelle crise parle-t-on? De la crise financière et du «credit crunch » résultant de la crise des « subprimes », dont les effets devraient s’atténuer ou se résorber à la fin du premier semestre 2010 ? De la crise des produits dérivés CDS (révélée par Dubaï World, la dette publique Grecque) ? En effet les effets destabilisateurs du surendettement public et du recours aux produits dérivés sont préoccupants. Il est prématuré de parler de sortie de crise, car la menace systémique restera latente tant que le marché des OTC ne sera pas régulé, que des chambres de compensation ne seront pas créées.
La crise de la dette publique associée à la dette privée (entreprises et ménages) constituerait une nouvelle phase, dans laquelle nous venons d’entrer, semble-t-il. Sans régulation, sans supervision des institutions financières et sans un programme austère de réduction des déficits publics, un nouvel effet systémique est à redouter.
La crise économique et sociale serait-elle maîtrisée? Les économies occidentales sortiraient-elles de la crise en 2010 ? Rien n’est moins sur. Quels économistes peuvent encore prétendre que l’économique et le social sont dissociés, sauf s’ils sont mus par l’esprit de cour ?
La responsabilité fiduciaire des acteurs des marchés financiers commande leur collaboration à la mise en œuvre rapide d’une efficace régulation, afin que ne se poursuivent la récession, les destruction d’emplois, la hausse du chômage structurel réduisant le potentiel de production, la réduction croissante des investissements en R&D, moteur de la croissance future.
La responsabilité fiduciaire et la responsabilité sociétale commandent aux institutions financières de mettre un terme aux errements actuels, qui ont repris de plus belle, au gonflement des « hors bilan », aux rémunérations et aux bonus injustifiés au titre de l’exercice 2009, à cette déconnexion de l’économie réelle. Reconnaissons que deux mondes parallèles se forgent en ce moment :
-le monde réel des citoyens menacés par « l’épée de Damoclès » du chômage structurel et la précarité des retraites ; des jeunes diplômés désespérés à la recherche du 1er emploi et des quicagènaires frappés par un licenciement économique ; des épargnants ruinés par des placements en actions ; enfin des gouvernants incapables de maîtriser ce processus insaisissable, logique et dévastateur pour les économies réelles.
-et un autre monde, le monde virtuel de la finance hautement spéculative et fortement lucrative, comportant un part de risque croissant, et une part de chance aléatoire comme à la roulette russe !
Ces responsabilité fiduciaire et sociétale incombent principalement aux administrateurs, qui doivent remplir leur mission avec rigueur et « affectio societatis », renforcer leur contrôle sur les cadres opérationnels et améliorer le dialogue avec les actionnaires qui les ont élus. Elles incombent ensuite aux actionnaires institutionnels, trop confiants ou négligents, qui doivent exercer leur légitime droit de contrôle de la gouvernance des entreprises dont ils sont les copropriétaires ; ils doivent sans tarder réviser les principes de gouvernement d’entreprise afin de tenir compte des leçons de la crise et éradiquer les dysfonctionnements constatés.
Il est important de se mobiliser, de positiver et de faire confiance aux hommes de bonne volonté, qui ont su résister au culte du veau d’or, pour préparer ce monde meilleur auquel nous aspirons tous.
08:04 Publié dans contributions départementales | Lien permanent | Commentaires (0)
16/06/2010
Petit dejeuner Politique au SUISSE à Saint Jean de Luz le 16.06.10
Dans le cadre de l'évenement :
Pour une France grande et juste, les gaullistes sont en mouvement
Sur le thème La France en grand – Une Vision du Monde
Une vingtaine de personnes se sont retrouvés au SUISSE à Saint Jean de Luz parmi laquelle Emma TORTES SAINT JAMMES, venue supporter son collègue du conseil municipal de Saint Jean de Luz, Guillaume COLAS, en charge du développement durable et des espaces naturels.
Dans un premier temps Guillaume COLAS nous a rappelé les enjeux du développement durable c’est à dire une gestion respectueuse de l’environnement en tenant compte des enjeux économiques, et sociaux ; pour cela il faut que l’Etat et les citoyens que nous sommes adoptions un comportement éco-responsable, pour nous garantir ainsi qu’aux générations à venir une bonne qualité de vie. Un débat s’est instauré entre les participants notamment autour de la nécessité de favoriser le développement des transports en commun, en diversifiant l’offre, pour désengorger les centres-villes et diminuer l’émission des gaz à effet de serre. C’est aux citoyens que nous sommes de prendre conscience de la nécessité de modifier nos comportements d’aujourd’hui pour mieux vivre ensemble demain.
18:43 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0)
Sud ouest aujourd'hui
07:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2010
Petit dejeuner Politique au Café de la poste à Hendaye le 15.06.10
Dans le cadre de l'évenement :
Pour une France grande et juste, les gaullistes sont en mouvement
Sur le thème un état responsable, une société de confiance
Plusieurs sujets furent abordés : un Etat plus juste, dans l’action sociale, dans sa reconnaissance de la femme (la parité ne semble pas lui avoir donné un rôle plus important au sein des instances dirigeantes ; dans bon nombre de secteurs économiques ; dans les postes stratégiques de grandes entreprises…)
L’Education a été abordée mettant l’accent sur l’éducation familiale. Trop de valeurs morales se perdent. En regrettant au passage que l’Instruction Civique soit pratiquement inexistante dans les programmes scolaires, que les valeurs de la République ne soient plus inculquées, et par là le devoir de citoyen.
Une réflexion a été amené sur notre mode de Société. Nous vivons à un rythme effréné qui ne nous laisse plus le temps de… Nous enfermant dans un individualisme tuant le lien social, tuant la solidarité.
22:49 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0)