06/05/2010
Sur le thème "Gérer les espaces dans le temps : une véritable politique d'aménagement du territoire pour dessiner la France de demain !"
Patrick DESTIZON
Conseiller municipal de Biarritz
Une réforme nécessaire.
La réforme des collectivités territoriales voulue par le président de la république apparaît aujourd’hui plus que jamais nécessaire. Le système actuel d’organisation territoriale de notre pays a été initié par Napoléon 1er et complété dans les années 60-70 avec la création des intercommunalités et en 1982 avec celle des régions. Les départements ont été ainsi créés par Sieyès sous la Convention afin de pouvoir se rendre du chef lieu en n’importe quel lieu en une journée à cheval, sans parler des considérations politiques de l’époque. Ainsi le comté de Guiche était savamment démembré entre les départements des Landes et celui des Basses Pyrénées car à l’époque une restauration monarchique était envisageable. De même le chef lieu était implanté à Pau qui ne comptait alors que 9000 habitants alors que Bayonne en comptait 18 000 du simple fait que Pau la protestante présentait plus de garanties pour la jeune république que Bayonne la catholique, siège de l’évêché. Le ralliement des basques à la république était en effet alors jugé par Paris plus sujet à caution que celui des béarnais, surtout les protestants, qui voyaient dans les nouvelles institutions la possibilité de disposer d’une plus grande liberté de culte. De tels exemples pourraient se multiplier en fonction des départements et cela nous conduit à dire que le cœur du système vieux de deux siècles n’est plus adapté aux enjeux du 21ème siècle et que sa complexification ans le dernier tiers du 20ème n’a rien arrangé !
Contrairement à ce qui est répété à satiété au café du commerce et dans la Presse généraliste, le problème ne vient d’ailleurs pas du nombre d’échelons territoriaux de notre pays qui en compte quatre avec l’Etat, la Région, le Département et la Commune, les intercommunalités n’étant pas des collectivités territoriales mais des Etablissements Publics de Coopération Intercommunales (EPCI) ; cela pose d’ailleurs un réel problème démocratique vu leurs compétences de plus en plus larges et leurs moyens de plus en plus imposants. Les Etats Unis, pays-continent par excellence (17 fois la superficie de la France), compte cinq et parfois six échelons territoriaux avec l’Etat Fédéral, les huit Divisions économiques régionales, les cinquante états fédérés et les 8000 institutions politiques locales avec principalement les comtés et les municipalités qui n’exercent leurs pouvoirs que par délégation. Plus proches de nous, la plupart des pays européens de taille comparable à la France disposent d’autant d’échelons territoriaux sinon plus. Le Royaume Uni compte cinq échelons avec l’Etat, les Régions, les « County councils », les districts locaux et les Communes, sans parler des régions urbaines, sortes de Villes-Etats. L’Espagne quatre échelons comme l’Italie avec l’Etat, les régions, les provinces et les communes plus un certain nombre de systèmes de coopérations intercommunales plus ou moins aboutis. Même l’Allemagne donnée souvent en exemple dispose comme nous de quatre échelons territoriaux avec l’Etat fédéral, les « Lander » qui sont les états fédérés, les « Landkreise » qui sont plus petits que nos départements et plutôt du niveau de nos arrondissements mais avec des compétences réelles et les Communes.
Non, le problème ne vient pas pour l’essentiel de l’empilement des échelons mais en grande partie de la clause de compétence générale dont disposent les départements et les régions. Cette clause conduit de fait à une multiplication de financements croisés qui déresponsabilisent les exécutifs de ces collectivités et conduisent à une gabegie de dépenses publiques. On ne sait plus qui fait quoi ! Il était donc nécessaire de supprimer cette clause, qui si elle demeurait viderait la réforme de toute sa substance.
Enfin le fait d’élire désormais les conseillers territoriaux qui siégeront à la fois au conseil général à Pau et au conseil régional à Bordeaux au scrutin uninominal sur une circonscription territoriale présente plusieurs avantages. D’une part cela rapprochera le citoyen du nouvel élu territorial qui sera mieux identifié et d’autre part cela évitera des surenchères entre départements et régions qui ont souvent conduit à un gaspillage d’argent public !
Enfin le maintien du département que certains voulaient supprimer est une bonne chose car même si les raisons qui ont conduit à sa création en 1791 en remplacement des généralités qui existaient sous la monarchie ne sont plus d’actualité, celui-ci a le mérite d’être clairement identifié par nos concitoyens, ce qui n’est que rarement le cas pour les régions. Le département est également un échelon indispensable entre les communes, surtout les plus petites, et la région car il y a incontestablement une difficulté réelle pour une petite commune rurale de 300 habitants de Soule d’être identifié à Bordeaux, à 200 kms, alors qu’à Pau c’est plus aisé.
Voila une réforme importante qui devrait permettre à la Région de trouver enfin sa place dans notre pays, ce qui est essentiel car celle-ci a un rôle important à jouer dans le cadre de la construction européenne. La Région étant le pivot de l’aménagement du territoire qui se conçoit désormais à l’échelle de l’union Européenne.
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05/05/2010
Réunion des jeunes du CHÊNE
Une trentaine de jeunes membres du CHENE et sympathisants ont répondu à l’invitation de Thomas LAMBERT ce soir à la TASCA, mais également des élus biarrots lui ont fait l’honneur de leur présence, Monsieur Jean Benoît SAINT CRICQ ainsi que Monsieur Patrick DESTIZON, ainsi que Camille DARASSE, responsable départementale des jeunes du NOUVEAU CENTRE. Après un bref constat du désintérêt des jeunes pour la politique que Thomas LAMBERT ne conçoit pas comme une fatalité. Il a présenté Eric LEROY, patron de la boîte de nuit du PLAY BOY à Biarritz depuis 20 ans.
En effet Eric LEROY devient référent au sein du CHENE au niveau départemental, des métiers du bar, de la restauration et de la nuit afin d’établir une plus grande concertation entre les acteurs de l’animation touristique que sont les municipalités, les forces de l’ordre et les professionnels. Il s’inscrit dans une « démarche positive et constructive, sans prétention mais avec un seul souci d’efficacité et toujours dans un cadre amical. C’est d’ailleurs ainsi qu’il définit LE CHENE « un espace de partage, de réflexion et de travail mais aussi de convivialité et d’écoute ».
Monsieur Le Maire de Saint Jean de Luz qui nous a fait l’amitié de se joindre a nous a conclu sur l’intérêt de cette concertation compte tenu des difficultés dans une ville de concilier avec les diverses générations afin de pouvoir animer une station balnéaire.
22:52 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2010
Dans la presse béarnaise
La république des Pyrénées
Sud ouest
Sur le portail " alternatives paloises "
http://www.alternatives-paloises.com/article.php3?id_arti...
Sur le portail " pau.info "
http://www.pauinfo.fr/index.php?option=com_content&vi...
15:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0)
Sud Ouest du 04.05.10
08:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2010
Lancement du CHENE en Béarn
Le mouvement associé à l’UMP le CHENE de Michèle ALLIOT MARIE a pris racine hier en Béarn, à Sevignacq Mayracq dans le fief du sénateur UMP et membre du CHENE Auguste CAZALET.
70 personnes étaient réunies autour du sénateur, du conseiller général et président de l’intercommunalité, Francis COUROUAU. 35 courageux de la Côte Basque avaient fait le déplacement en bus pour l’occasion. Auguste CAZALET nous a présenté le mouvement en nous rappelant la vocation du mouvement créé en 2006 par Michèle ALLIOT MARIE qui est de rassembler les idées du gaullisme, et de travailler au service des hommes et des femmes et de la France. La grandeur est dans l’action. La France est comme un grand vieux chêne, avec une sève dense, composée d’une population diverse mais homogène où l’enjeu est de maîtriser le développement de ses branches de façon harmonieuses, sans s’éloigner de la souche originel.
C’est après avoir partagé, ce moment de convivialité, autour d’une coupe de champagne, généreusement offerte par le sénateur que le chargé de mission départemental du CHENE, Henri LEVRERO a pris la parole pour présenter une partie de l’équipe départementale présente à ce rendez-vous important : Patricia GLOAGUEN, Anne Le Bihan, Michel BERNET, Thomas BALLEYGUIER, Thomas LAMBERT et Michel HIRIART. Sous son impulsion la salle a fait une standing ovation, à Peyuco DUHART, candidat méritant mais malheureux des élections régionales, qui était soutenu par LE CHENE. Le maire de Saint Jean de Luz, qui par fidélité au CHENE et par amitié pour Auguste CAZALET n’a pas hésité à faire le déplacement, a chaleureusement remercié les militants pour leur implication dans la campagne. La soirée a été conclue par l’intervention du secrétaire départemental adjoint de l’UMP, Bernard LAYRE, qui en a profité pour rappeler l’importance et l’enjeu des réformes à venir et il a plus particulièrement insisté sur la réforme de l’interdiction du port du voile, comme portant atteinte à la dignité de la femme mais au-delà à la sécurité publique, réforme qui sera défendue au mois de juillet par Madame le garde des sceaux Michèle ALLIOT MARIE.
Retrouvez l'ensemble des photos de la soirée en cliquant sur le lien ci-dessous
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30/04/2010
Michèle Alliot-Marie - Le port du voile intégral
Michèle Alliot-Marie, Ministre d’État garde des sceaux, ministre de la Justice et des Libertés, répond à Nicole Ameline, Députée du Calvados, au sujet du port du voile intégral (Questions au Gouvernement - 28 avril 2010).
13:32 | Lien permanent | Commentaires (0)