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13/10/2010

Michèle ALLIOT-MARIE était l'invitée ce matin de BOURDIN DIRECT sur RMC

10/10/2010

Michèle Alliot-Marie : «C'est un devoir d'être prête, si…»

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Michèle Alliot-Marie, vendredi dernier, dans son bureau au ministère, à Paris.

INTERVIEW paru ce soir dans le FIGARO - La garde des Sceaux manifeste son intérêt pour le poste de premier ministre. 

LE FIGARO. - À dix-huit mois de la présidentielle, faut-il un second souffle pour la fin du quinquennat?

Michèle ALLIOT-MARIE. - Il y a toujours le temps des premières réformes: les plus structurelles, les plus difficiles. Puis celui de la mise en perspective de l'acquis, et d'un nouvel élan. Depuis trois ans, le président de la République a voulu armer notre pays face aux défis de la modernité. Cela a nécessité des réformes nombreuses et lourdes, même si le calendrier parlementaire fait que la cohérence d'ensemble n'est pas encore totalement perceptible. Nous devons continuer pour adapter notre pays aux mutations mondiales, tout en montrant les enjeux aux Français. Enjeu de la concurrence économique mondiale avec l'impulsion à la recherche et à l'université, enjeu de l'allongement de la durée de la vie avec le dossier de la dépendance, enjeu de la cohésion nationale.

En manifestant contre la réforme des retraites, les Français donnent l'impression d'être allergiques au changement. Comment faire?

Les Français ont conscience d'être, sur beaucoup d'aspects, privilégiés par rapport à d'autres pays. Ils craignent que ce ne soit plus le cas demain. Il faut lutter contre ce pessimisme ambiant. Pour redonner foi en l'avenir, il faut valoriser nos atouts et faire redémarrer l'ascenseur social, notamment en relançant la promotion professionnelle dans la fonction publique comme dans le secteur privé.

Pensez-vous, comme Jean-François Copé et Alain Juppé, qu'un changement de gouvernance est nécessaire?

Tout dépend de ce que l'on entend par là. La gouvernance n'est, par nature, pas la même au moment où on a besoin d'impulser un fort élan de réformes que quand vient le temps de les conforter.

Jean-François Copé vise le secrétariat général de l'UMP. Un changement est-il souhaitable à la tête du parti?

Le groupe UMP de l'Assemblée travaille bien et a un bon président actif et créatif. Un parti majoritaire doit, par nature, être en phase avec l'action gouvernementale. Ce qui nuit à sa visibilité médiatique. Pour autant, Xavier Bertrand fait du bon travail notamment sur le terrain, et l'UMP fourmille d'idées, à ne pas confondre avec les ego. Chacun peut s'y exprimer et soutenir ses idées. À l'inverse, le PS est totalement en panne de proposition parce que son unité n'est que de façade. Elle ne tient que sur la photo.

Cet été, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher ont pourtant émis des doutes sur le virage sécuritaire. La majorité est-elle aussi unie que vous le dites?

Le discours de Grenoble a fait l'objet d'interprétations partielles et partiales, qui ont créé des malentendus. Une politique de sécurité c'est, comme l'a dit Nicolas Sarkozy, faire appliquer les mêmes lois à tous et par tous. Nous avons besoin d'une telle politique. Il faut tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité de chacun de nos concitoyens. Évidemment, nous sommes, je l'espère, tous d'accord sur ce point.

Pensez-vous, comme Jean-François Copé, qu'il y a trop de ministres dans les instances dirigeantes de l'UMP?

Pas forcément. Cela assure une cohérence de l'action et une écoute par les ministres de la base. Le critère, c'est la disponibilité, le temps laissé par certaines responsabilités ministérielles.

Croyez-vous que le remaniement signe la fin de l'ouverture?

Le président de la République a voulu l'ouverture parce qu'il estime notre société menacée par un risque d'opposition frontale qui peut nuire à l'unité nationale et conduire à la violence. Aussi, il n'a pas pratiqué l'ouverture seulement au sein du gouvernement, mais au Parlement, à la Cour de comptes. Une personnalité qui a des compétences ne doit pas être écartée au motif qu'elle n'aurait pas une sensibilité de droite. A contrario, faire venir des gens de gauche, simplement parce qu'ils sont de gauche, n'aurait pas de sens.

Martin Hirsch et son livre sur les conflits d'intérêt ne sont-ils pas l'illustration des limites de l'ouverture?

À l'époque où je l'ai connu au gouvernement, je ne le voyais pas comme un homme à régler ainsi ses comptes avec tel ou tel. J'ai du mal à comprendre. Ce n'est pas ma façon de faire. Je règle mes comptes en direct, pas sur la place publique ni par-derrière à coup d'insinuations fielleuses. Cela fait peut-être partie du caractère un peu rugueux de la culture rugbystique qui est la mienne.

Sous la Ve République, une seule femme, Édith Cresson, a été premier ministre. Trouvez-vous cela normal?

Pour la première fois, une femme va être présidente du Brésil. Déjà au Chili, mon ex-collègue et amie, Michelle Bachelet, l'a été. Les évolutions sont peut-être plus rapides sur d'autres continents…

Si le président vous proposait le poste de premier ministre, seriez-vous prête à relever le défi?

Quand on arrive à un certain niveau de responsabilité politique, il faut se tenir informé de tous les grands dossiers et être prêt à répondre à toute demande. Depuis ma présidence du RPR, je me suis intéressée à tous les sujets, j'ai pris l'habitude de rencontrer des économistes, des chefs d'entreprise, des universitaires, les leaders syndicaux… Et je n'ai jamais cessé depuis, que ce soit à la Défense, à l'Intérieur ou aujourd'hui à la Chancellerie.

Vous vous sentez donc prête pour Matignon?

C'est un devoir d'être prête, si c'était la décision du président.

 

 

04/10/2010

infos septembre

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Retrouvez un mois d'infos

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28/09/2010

Dans la république des pyrénées

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25/09/2010

Diner Débat de la branche des Pyrénées Atlantiques

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Ce soir nous étions une quarantaine de militants et de sympathisants du CHENE, mouvement associé à l’UMP, venus de tout le département à Orthez au restaurant des Jacobins, nous retrouvez dans un esprit d’ouverture autour du thème « le bénévolat, ciment de notre société ».

Line PIERNE, présidente départementale de la Fondation du Bénévolat, nous a présenté cette association créée en 1994 à l’initiative de La Ministre de la Jeunesse et des Sports, Michèle ALLIOT-MARIE dont le but est d’œuvrer pour la reconnaissance et la protections des bénévoles, dont le rôle irremplaçable, dans la création et le développement des liens sociaux. La Fondation par le biais de ses partenaires propose aux associations une assurance gratuite des bénévoles moyennant une cotisation.

Etienne BAILLET, président départemental de la fédération française des médaillés de la Jeunesse et des Sports a rappelé les objectifs de la fédération la promotion du sport et du bénévolat ; l’accompagnement des sportifs dans leur reconversion ; faire pratiquer le sport au plus grand nombre, susciter un bénévolat au service des sports dans l’esprit le plus large et le plus ouvert ; participer à la promotion des qualités physiques et morales constituant le fondement des activités sportives. Etienne BAILLET a tenu à remercier tout particulièrement les députés Jean GRENET et Daniel POULOU pour le soutien qu’ils apportent à la fédération.

Un débat riche s’est installé à l’issue des exposés dans la pure tradition gaulliste

Retrouvez les photos en cliquant sur le lien ci-dessous

http://picasaweb.google.fr/Henri.Levrero/CheneSeptembre10

23/09/2010

Tribune du Chêne co-signée par Daniel POULOU et Auguste CAZALET

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Daniel POULOU et Auguste CAZALET, que vous retrouvez ce soir à la Halle d'iraty à Biarritz pour le grand meeting militant à l'occasion des journées parlementaires de l'UMP

 

Tribune de Michèle Alliot-Marie
Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés
Présidente du Chêne co-signée par plusieurs parlementaires du Chêne dont Daniel POULOU et Auguste CAZALET

"Nous n’avons pas peur du changement, nous ne craignons que l’immobilisme.

Le monde évolue rapidement. Chacun en prend conscience.

D’ici 20 ans, le monde aura profondément changé. Dans un environnement multipolaire, quel est l’avenir de la France, quelle est la place de l’Europe ? Comment préserverons-nous notre modèle de société ? Comment garantirons-nous la compétitivité de nos entreprises, la pérennité de nos emplois, le maintien de notre puissance économique ?

Gouverner, c’est prévoir. Nous, gaullistes du renouveau, nous inscrivons dans une vision stratégique du monde. Une vision globale, au-delà du cadre traditionnel des frontières interétatiques. Une vision à long terme, au-delà des feux de l’actualité et des contingences du présent.

Prétendre que l’on peut continuer sans rien changer, c’est promettre à la France et aux Français de régresser. Parce que nous refusons l’immobilisme, la résignation et le déclin, nous affirmons qu’il faut poursuivre les réformes engagées. Parce que demain se construit aujourd’hui, nous croyons en une France ambitieuse, capable de relever les défis auxquels elle est confrontée.

Défi de l’émergence des nouvelles puissances démographiques, économiques, technologiques, comme la Chine, l’Inde et le Brésil. Défi de la crise économique et financière, qui a révélé les failles d’un capitalisme financier hors de contrôle. Défi des handicaps structurels de notre modèle économique et social. Défi d’une mondialisation sans règle et sans limite, susceptible d’écraser l’homme et d’en nier les valeurs.

Face aux enjeux d’une concurrence mondialisée, nous voulons donner à la France les moyens de moderniser son économie.

Les délocalisations ne sont pas une fatalité. La France doit maintenir une importante activité de production sur son territoire, préserver ses talents et ses savoir-faire. Elle doit, grâce à sa recherche, garder un temps d’avance technologique sur ses concurrents économiques et développer ses marchés dans les pays émergents. Pour cela, des efforts sans précédent ont été menés en faveur de la recherche et l’université. Une agence française de l’innovation industrielle a été créée. Le crédit impôt recherche a été consolidé et étendu. Des ponts sont jetés entre l’industrie et une université modernisée. L’effort doit être maintenu.

Nous voulons restaurer notre puissance industrielle.

Malgré l’excellence de nos fleurons industriels, le secteur a perdu près d’un demi-million d’emplois depuis 10 ans. Une politique de filière est désormais mise en œuvre pour soutenir les secteurs stratégiques : numérique, énergie, transport, pharmacie. Des fonds d’investissement sectoriels sont mobilisés. L’épargne existe, elle est disponible, il faut la mobiliser.

Face à une compétitivité insuffisante de nos entreprises, qu’atteste le déficit de notre commerce extérieur, la suppression de la taxe professionnelle décidée par le Gouvernement après tant d’années de projets et de rapports constitue une réforme majeure.

Nous voulons préserver notre puissance agricole.

La France doit demeurer la première puissance agricole européenne. La maîtrise du pouvoir alimentaire est un atout dans un monde de plus en plus peuplé. Il sera déterminant pour les équilibres géopolitiques à venir. C’est pourquoi les agriculteurs et le monde rural sont soutenus par le Gouvernement, notamment auprès des institutions européennes. C’est pourquoi une politique d’aménagement du territoire souhaitée par nombre de nos parlementaires doit être confortée.

Face à la crise économique et financière qui frappe notre pays comme l’ensemble de ses partenaires, nous ne devons pas craindre de poser des règles. L’Etat a retrouvé dans la crise sa légitimité aux yeux des plus sceptiques des plus réticents à son intervention.

En sauvant le système bancaire dès les premières semaines de la crise, le Gouvernement a préservé les fondamentaux de notre économie : emploi, production, consommation. Ce n’est pas un hasard si la France est aujourd’hui moins touchée que ses voisins.

Le ralentissement de la croissance américaine nous rappelle que la France et l'Europe en général demeurent exposées aux conséquences économiques et sociales de la crise. Changer la gouvernance mondiale, créer des outils de régulation, c’est se donner les moyens de ne plus voir se produire les excès d’un système qui a montré ses limites, sa fragilité et ses risques. Ce sera l’un des grands enjeux du G8 et du G20.

Face aux déséquilibres qui menacent notre modèle économique et social, n’ayons pas peur d’affronter nos problèmes structurels.

Déséquilibre démographique, qui remet en cause la pérennité du financement des retraites. Réformer notre système de retraite ce n’est pas diminuer les droits d’aujourd’hui, c’est sauver ceux de demain, c’est assurer son avenir.

Urgence de faire reculer notre déficit budgétaire, pour retrouver de véritables marges de manœuvres et offrir aux générations futures une économie saine, équilibrée et capable de répondre à leurs besoins.

Grâce aux réformes, la France se modernise, s’adapte, se prépare aux enjeux du monde à venir. Sachons garder le cap en nous appuyant sur nos principes et nos valeurs, en nous fondant sur une certaine idée de la France.

Une certaine idée de l’Etat, garant de l’intérêt général, capable de se projeter dans le temps et de dépasser les intérêts particuliers. Une certaine idée de l’homme, au nom de laquelle personne ne saurait être laissé au bord du chemin. Une certaine idée de l’unité nationale, car la France n’est jamais si forte que rassemblée autour d’une volonté partagée de vivre ensemble, au sein d’une même communauté de destin.

Parce que nous croyons en cette société, parce que nous avons commencé à la construire et que nous voulons poursuivre dans cette voie, nous, gaullistes du renouveau, avec notre sensibilité et nos idées, nous inscrivons pleinement et résolument dans la majorité, dans une certaine idée de la majorité et de la politique.

Une majorité solidaire, déterminée à tenir les engagements pris par le Président de la République pour faire de la France de demain le pays que les Français ont choisi en mai 2007.

Une majorité audacieuse, déterminée à poursuivre les réformes pour permettre qu’on ne vive pas demain en France plus mal qu’hier.

Une majorité généreuse, déterminée à dire la vérité aux Français sur les efforts nécessaires aujourd’hui, et totalement engagée pour leur garantir qu’ils en tireront demain les fruits.

Une majorité à l’image des Français. Une majorité audacieuse. Une majorité généreuse. Une majorité qui connaît les difficultés mais qui croit en la France et en les Français."