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28/08/2010

Diner Débat de la branche des Pyrénées Atlantiques

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LE CHENE continue de rassembler la majorité présidentielle autour de sujet de société, ce soir c'était la Pêche qui était à l'honneur

80 militants se sont retrouvés au restaurant Arroenia à Béhobie à l’invitation d’Henri LEVRÉRO, Chargé de mission départemental du CHENE. Serge LARZABAL, Président du Comité local des Pêches du quartier maritime de Bayonne est venu nous présenter le thème du mois « contraintes écologiques, contraintes économiques, quel avenir pour la pêche ». Monsieur LARZABAL nous a exposé le rôle du Comité qui tend a devenir plus participatif sur l’avenir de la Pêche en général et sur la Côte Basque en particulier. Après nous avoir rappelé ce qu’a représenté jadis la pêche sur la Côte Basque et le constat de sa baisse au fil des années avec notamment l’apparition des nombreux quotas en partie responsable de cet état de fait, il a fait tomber quelques « non vérités » que les écologistes utilisent un peu trop facilement; en effet aucune espèce n’est en voix de disparition. Il a regretté le laxisme de l’Europe envers certains états membres peu scrupuleux envers les quotas imposés par Bruxelles. Frédéric NIHOUS, président de Chasse Pêche, Nature et Tradition, Conseiller Régional de la majorité présidentielle, a répondu que concernant l’Europe il fallait en effet rester vigilent afin que les équilibres entre les différents états d’une part et les différentes politiques communes soient respectés. Monsieur NIHOUS nous a fait part de son inquiétude de voir fleurir dans nos mers et nos océans des champs d’éoliennes, dont personne ne veut plus sur terre, et qui pourraient avoir des conséquences désastreuses sur l’éco-système marin. L’enjeu du développement durable réside dans l’harmonie des politiques économiques, sociales et environnementales.

Retrouvez les photos ci dessous

http://picasaweb.google.fr/Henri.Levrero/CheneAout10

29/07/2010

Pour l'honneur de la justice

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Michèle Alliot-Marie, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés

Il n'est pas de République sans une justice respectée. J'ai une haute idée de la justice de mon pays. J'ai une grande considération pour les magistrats. Alors je dis "assez" aux attaques aussi absurdes qu'injustifiées qu'on a vu fleurir ces derniers mois et ces dernières semaines. L'institution judiciaire et ceux qui la servent avec compétence, courage et dévouement, méritent qu'on les respecte.

Quel mépris de la part de ceux, politiques, avocats et même syndicats de magistrats qui dénoncent une "justice aux ordres", faisant fi du professionnalisme et de l'éthique des magistrats français. Quelle inconscience de la part de ceux, hélas parfois magistrats eux-mêmes, qui attaquent personnellement un magistrat, sans prendre garde qu'en insultant un procureur, ils insultent le ministère public et la magistrature tout entière. Quelle médiocrité de la part de ceux qui, par ignorance, inculture ou opportunisme politicien de bas étage, agitent le soupçon d'un parquet aux ordres du gouvernement. Chaque jour apporte son lot de fuites médiatiques démontrant, avec force détails et descriptions, la progression des enquêtes.

Que penser quand un ancien ministre de la justice oublie la dignité de la fonction qu'elle a exercée et rejoint dans cette démarche de dénigrement députés socialistes et organisations syndicales ouvertement d'opposition ? Quelle conception de l'indépendance de la justice ont donc ceux qui prétendent décider de son cours ? Comment peut-on, le matin, dénoncer d'imaginaires interventions de l'exécutif dans le judiciaire, pour exiger, l'après-midi, que le garde des sceaux choisisse tel ou tel magistrat pour mener les enquêtes ?

Faudra-t-il aussi, pour les satisfaire, choisir les fonctionnaires de police, les greffiers, les avocats, puis in fine les juges, au gré de leurs revendications ? Ont-ils conscience qu'en attaquant une procédure en tous points légale, c'est la justice tout entière qu'ils remettent en cause ? Que les choses soient claires : une telle intrusion du garde des sceaux dans une procédure en cours est strictement incompatible avec la vision que je me fais de la justice et de ma propre fonction.

INDÉPENDANCE ET IMPARTIALITÉ

L'impartialité de la justice impose sa sérénité. Elle doit s'abstraire et être protégée des contingences médiatiques, politiciennes voire personnelles. Ceux qui pour asseoir leurs postures et leurs attaques politiciennes prétendent douter de la justice donnent une bien triste image de la politique et de la démocratie. Inconséquence ou cynisme de leur part, je l'ignore. Ce que je sais, c'est que les magistrats méritent mieux que cela, que les institutions de la République exigent mieux que cela. La justice est l'un des piliers de la République. Elle est rendue au nom du peuple français. Le parquet enquête, parle et défend les intérêts non de tel ou tel mais de la société.

Garde des sceaux, ministre de la justice, il est de mon devoir de préserver la justice de toute pression, qu'elle soit hiérarchique, politique ou médiatique. Au nom de l'indépendance de la justice et afin de garantir au mieux la sérénité des enquêtes, je ne commente ni n'interviens dans les procédures en cours. Les mêmes raisons me conduisent naturellement à m'opposer à toute tentative, d'où qu'elle vienne, d'influer sur le cours de la justice. La justice n'appartient ni au gouvernement, ni à une poignée de spécialistes du bruit médiatique. Indépendance et impartialité en sont les vertus premières. Les remettre en cause pour des motifs de basse politique est préjudiciable à la confiance des Français en leur justice, et donc à la société tout entière.

Une justice sereine, impartiale, indépendante, attentive aux plus fragiles autant qu'aux puissants doit être à l'abri de l'intervention des individus et des tumultes de la conjoncture. C'est ma conviction, et c'est le sens mon engagement en faveur de la justice, dans l'intérêt de la France.

Michèle Alliot-Marie, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés
 
paru dans le monde

24/07/2010

Diner Débat de la branche des Pyrénées Atlantiques

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Malgré la période estivale, le CHENE des Pyrénées Atlantiques a convié ses adhérents et sympathisants au restaurant Les Corsaires à Saint Jean de Luz. Ce ne sont pas moins de 120 personnes, ce qui constitue un record d’affluence, qui ont participé à cette soirée. Après le mot d’accueil du Chargé de Mission Départemental, Henri LEVRERO, qui en a profité pour remercier les personnalités présentent dont Roger GAMOY, le maire d’ITXASSOU, Jean Marie BERCKMANS, Président de la Chambre de Commerce et d’Industries de Bayonne, et Bernard MARIE, député maire honoraire de BIARRITZ et son épouse.

Notre député, Daniel POULOU, membre du comité exécutif du CHENE, nouvellement nommé chargé de mission à l’UMP dans les Pyrénées Atlantiques, nous a rappelé que « la division c’est le poison ». Il nous a fait par de son ressentit sur le monde de l’entreprise d’aujourd’hui, tant du point de vue de l’homme politique, que de celui de l’ancien chef d’entreprise, qu’il fût encore il y a quelques années de cela. Dans le cadre de son travail de député, il est amené à rencontrer des chefs d’entreprises qui se trouvent confrontés à de nombreuses vicissitudes, laissant un sentiment d’impuissance, notamment face à des fonctionnaires quelques fois un peu trop zélés.

Ce soir c’est le MEDEF PAYS BASQUE qui est venu apporter sa contribution au CHENE, par la voix de son président Bruno LAFONTAINE et de son délégué général André TAUZIN ; en présence des principaux représentants des fédérations professionnelles ; dont Patrick ARTOLA (agriculture), Peyo ECHELEKU (bâtiment et agro alimentaire), Pedro GUTIREZ (distribution), Roland HEGUY ( hôtellerie et restauration), Alain LACORRE (santé), David MASSARDIER (chimie), Olivier PICOT (avocat spécialisé en droit du travail). Bruno LAFONTAINE, nous a présenté le MEDEF PAYS BASQUE, qui est une association composée de 400 entreprises du Pays Basque et par le biais des fédérations professionnelles adhérentes plus de 2 500 entrepreneurs, ce qui représentent 40 000 emplois sur notre secteur. Le Président du MEDEF a rappelé que les PME et les TPE représentent à elles seules 85 % du MEDEF.

Il a tenu, en présence du député Daniel POULOU, a félicité la position des parlementaires UMP, qui reconnaissent l’inutilité de la présence d’un syndicat au sein de TPE de moins de 11 salariés  dans lesquelles, de par leur taille,  le dialogue entre le chef d’entreprise et les salariés est un lien quotidien, sans lequel l’entreprise n’aurait de raison d’être.

Le slogan du MEDEF PAYS BASQUE est : «  les entrepreneurs méritent d’être écoutés, les entreprises d’être respectées ». Ce que l’on peut retenir de cette soirée, riche en échanges, est que les revendications des chefs d’entreprises de la Côte Basque ont été écoutées par les plus hautes instances de l’Etat, représentées par Madame le Garde des Sceaux. En effet Michèle ALLIOT MARIE, nous a fait la surprise au sortir du conseil municipal de Saint Jean de Luz, de venir nous saluer.

En sa qualité de Ministre de la Justice, elle nous a rappelé que pour mieux vivre ensemble dans une France grande et juste, il fallait des règles et que celles-ci devaient êtres respectées mais qu’avant tout il fallait être fier d’être français, fiers de nos racines.

Les gaullistes du renouveau ont encore une fois montré leur capacité à réunir dans la convivialité, des personnes désireuses d’échanger des idées dont le seul but est de faire avancer le débat, pour mieux se projeter dans la France de demain.

Retrouvez les photos en cliquant sur le lien ci-dessous

http://picasaweb.google.fr/Henri.Levrero/CheneJuillet10

 

19/07/2010

petit dejeuner au Sénat autour de Monsieur l'Ambassadeur de Russie en France et des parlementaires du Chêne.

12/07/2010

«La justice ne subira aucune pression»

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Pour Michèle Alliot-Marie, «prétendre que le politique peut influencer la justice ne sert qu'à une chose: jeter la suspicion sur l'ensemble des magistrats.»

INTERVIEW (le figaro du 12.07.10)- Pour Michèle Alliot-Marie, les enquêtes en cours «ne concernent pas» le ministre Éric Woerth. 

LE FIGARO. - Vous rencontrez Éric Woerth plusieurs fois par semaine depuis des mois. Comment le trouvez-vous aujourd'hui?

Michèle ALLIOT-MARIE. - Éric est déterminé. Il a été meurtri que l'on s'en prenne à son honneur, à sa famille. Il n'a pas l'intention de laisser salir sa réputation.

Éric Woerth peut-il se maintenir durablement à son poste dans ce climat?

L'emballement médiatico-politique n'aurait pas été si fort s'il n'avait pas été en charge de la réforme des retraites. Si l'on changeait de ministre chaque fois que règne l'effervescence, ce serait une incitation pour les opposants… Sur le plan du droit, on ne voit même pas bien ce qu'on reproche à Éric Woerth. L'affaire a débuté par une plainte pour abus de faiblesse (déposée par la fille de Liliane Bettencourt, NDLR) L'accuse-t-on d'en être le responsable? On parle de blanchiment, en serait-il l'auteur? Nul n'ose le prétendre. Il est question d'enregistrements illégaux, Éric Woerth en est-il coupable? Non, évidemment.

Des déclarations le visent plus directement, comme celle de la comptable de Mme Bettencourt disant avoir eu l'ordre de retirer 150.000 euros afin qu'ils soient versés au trésorier de l'UMP Éric Woerth?

Elle dit aussi qu'elle n'a pas été témoin d'une éventuelle remise. Il m'est impossible de commenter une enquête en cours, toutefois je rappelle qu'un témoin ne peut valablement témoigner que des faits qu'il a vécus directement. Ce qu'il n'a pas vu ni entendu, ce ne sont que des conjectures de sa part.

D'autres accusations pèsent sur lui, comme celle d'avoir fermé les yeux sur la situation fiscale des Bettencourt?

Elles ont été démenties, notamment par le directeur général des finances publiques.

Comment la garde des Sceaux gère-t-elle une semblable affaire? Êtes-vous informée quotidiennement?

Les informations sont transmises par la voie hiérarchique classique, le procureur fait un compte rendu à son procureur général, ce dernier transmet ensuite au ministère. De fait, la voie hiérarchique est parfois moins rapide que la presse, j'en témoigne! Je suis garante de la sérénité nécessaire à la justice dans l'enquête et de son indépendance. Mon rôle est de faire en sorte qu'elle ne se sente l'objet d'aucune pression, qu'elle soit hiérarchique, médiatique ou politique.

Précisément, une affaire si sensible, dans laquelle la personnalité du procureur, Philippe Courroye, joue un rôle central, ne vient-elle pas renforcer les arguments de ceux qui demandent une séparation plus nette entre le parquet et le pouvoir politique?

Je ne saurais admettre que l'on attaque des magistrats. L'enquête avance, et vite. Les fuites quotidiennes viennent le démontrer. Des règles existent pour garantir l'indépendance de l'enquête. Elles sont respectées. Prétendre que le politique peut influencer la justice ne sert qu'à une chose: jeter la suspicion sur l'ensemble des magistrats. C'est purement et simplement de la calomnie.

L'affaire doit-elle être «dépaysée» (confiée à une autre juridiction, NDLR), comme le demande notamment Dominique de Villepin?

Les premiers concernés, les parties au procès, ne l'ont pas demandé. La question ne se poserait que si elles le faisaient. Pour ma part, je ne peux que regretter les relations conflictuelles entre le parquet et le siège à Nanterre.

Le site Mediapart a été largement critiqué, qu'en pensez-vous? Le média est-il attaquable?

Nous sommes dans un État de droit. La presse est indépendante. Se pose aujourd'hui la question de la déontologie des médias, de la vérification des informations et de la façon dont elles sont présentées. L'immédiateté qu'impose Internet fait parfois passer au second plan ces exigences. C'est regrettable, surtout quand les dossiers concernent la justice. Quand il s'agit des politiques, certains médias ont tendance à laisser présumer la culpabilité. Cette attitude n'est pas favorable à la démocratie, elle fait le lit des extrémismes.

Que pensez-vous de l'attitude de l'opposition?

Je note que les mêmes qui se réjouissent des investigations du parquet lorsque leurs résultats semblent épouser leur cause dénoncent une collusion avec le pouvoir lorsque d'autres investigations donnent un résultat inverse…

En tant que responsable politique, pensez-vous qu'il faudrait prévoir des règles pour encadrer les fonctions que peuvent exercer les conjoints de ministres?

Dans ce cas, pourquoi se limiter aux ministres? Ne faudrait-il pas alors se pencher sur le cas des conjoints de parlementaires, de journalistes, de magistrats, de policiers? Pourquoi seulement le conjoint? Doit-on informer l'État de tous les gens qu'on fréquente? Attention à ne pas ériger une société de suspicion. Est-ce vraiment dans ce type de société que l'on veut vivre?

29/06/2010

"Nommé depuis 2002, Eric Woerth doit rester trésorier de l’UMP" M. Alliot-Marie

En pleine affaire Woerth/Bettencourt, Michèle Alliot-Marie, la Garde des Sceaux, était l’invitée de France Info ce matin. Elle s’est dit solidaire du ministre du Travail et attachée à sa double casquette.