28/09/2010
Dans la république des pyrénées
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25/09/2010
Diner Débat de la branche des Pyrénées Atlantiques
Ce soir nous étions une quarantaine de militants et de sympathisants du CHENE, mouvement associé à l’UMP, venus de tout le département à Orthez au restaurant des Jacobins, nous retrouvez dans un esprit d’ouverture autour du thème « le bénévolat, ciment de notre société ».
Line PIERNE, présidente départementale de la Fondation du Bénévolat, nous a présenté cette association créée en 1994 à l’initiative de La Ministre de la Jeunesse et des Sports, Michèle ALLIOT-MARIE dont le but est d’œuvrer pour la reconnaissance et la protections des bénévoles, dont le rôle irremplaçable, dans la création et le développement des liens sociaux. La Fondation par le biais de ses partenaires propose aux associations une assurance gratuite des bénévoles moyennant une cotisation.
Etienne BAILLET, président départemental de la fédération française des médaillés de la Jeunesse et des Sports a rappelé les objectifs de la fédération la promotion du sport et du bénévolat ; l’accompagnement des sportifs dans leur reconversion ; faire pratiquer le sport au plus grand nombre, susciter un bénévolat au service des sports dans l’esprit le plus large et le plus ouvert ; participer à la promotion des qualités physiques et morales constituant le fondement des activités sportives. Etienne BAILLET a tenu à remercier tout particulièrement les députés Jean GRENET et Daniel POULOU pour le soutien qu’ils apportent à la fédération.
Un débat riche s’est installé à l’issue des exposés dans la pure tradition gaulliste
Retrouvez les photos en cliquant sur le lien ci-dessous
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23/09/2010
Tribune du Chêne co-signée par Daniel POULOU et Auguste CAZALET
Daniel POULOU et Auguste CAZALET, que vous retrouvez ce soir à la Halle d'iraty à Biarritz pour le grand meeting militant à l'occasion des journées parlementaires de l'UMP
Tribune de Michèle Alliot-Marie
Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés
Présidente du Chêne co-signée par plusieurs parlementaires du Chêne dont Daniel POULOU et Auguste CAZALET
"Nous n’avons pas peur du changement, nous ne craignons que l’immobilisme.
Le monde évolue rapidement. Chacun en prend conscience.
D’ici 20 ans, le monde aura profondément changé. Dans un environnement multipolaire, quel est l’avenir de la France, quelle est la place de l’Europe ? Comment préserverons-nous notre modèle de société ? Comment garantirons-nous la compétitivité de nos entreprises, la pérennité de nos emplois, le maintien de notre puissance économique ?
Gouverner, c’est prévoir. Nous, gaullistes du renouveau, nous inscrivons dans une vision stratégique du monde. Une vision globale, au-delà du cadre traditionnel des frontières interétatiques. Une vision à long terme, au-delà des feux de l’actualité et des contingences du présent.
Prétendre que l’on peut continuer sans rien changer, c’est promettre à la France et aux Français de régresser. Parce que nous refusons l’immobilisme, la résignation et le déclin, nous affirmons qu’il faut poursuivre les réformes engagées. Parce que demain se construit aujourd’hui, nous croyons en une France ambitieuse, capable de relever les défis auxquels elle est confrontée.
Défi de l’émergence des nouvelles puissances démographiques, économiques, technologiques, comme la Chine, l’Inde et le Brésil. Défi de la crise économique et financière, qui a révélé les failles d’un capitalisme financier hors de contrôle. Défi des handicaps structurels de notre modèle économique et social. Défi d’une mondialisation sans règle et sans limite, susceptible d’écraser l’homme et d’en nier les valeurs.
Face aux enjeux d’une concurrence mondialisée, nous voulons donner à la France les moyens de moderniser son économie.
Les délocalisations ne sont pas une fatalité. La France doit maintenir une importante activité de production sur son territoire, préserver ses talents et ses savoir-faire. Elle doit, grâce à sa recherche, garder un temps d’avance technologique sur ses concurrents économiques et développer ses marchés dans les pays émergents. Pour cela, des efforts sans précédent ont été menés en faveur de la recherche et l’université. Une agence française de l’innovation industrielle a été créée. Le crédit impôt recherche a été consolidé et étendu. Des ponts sont jetés entre l’industrie et une université modernisée. L’effort doit être maintenu.
Nous voulons restaurer notre puissance industrielle.
Malgré l’excellence de nos fleurons industriels, le secteur a perdu près d’un demi-million d’emplois depuis 10 ans. Une politique de filière est désormais mise en œuvre pour soutenir les secteurs stratégiques : numérique, énergie, transport, pharmacie. Des fonds d’investissement sectoriels sont mobilisés. L’épargne existe, elle est disponible, il faut la mobiliser.
Face à une compétitivité insuffisante de nos entreprises, qu’atteste le déficit de notre commerce extérieur, la suppression de la taxe professionnelle décidée par le Gouvernement après tant d’années de projets et de rapports constitue une réforme majeure.
Nous voulons préserver notre puissance agricole.
La France doit demeurer la première puissance agricole européenne. La maîtrise du pouvoir alimentaire est un atout dans un monde de plus en plus peuplé. Il sera déterminant pour les équilibres géopolitiques à venir. C’est pourquoi les agriculteurs et le monde rural sont soutenus par le Gouvernement, notamment auprès des institutions européennes. C’est pourquoi une politique d’aménagement du territoire souhaitée par nombre de nos parlementaires doit être confortée.
Face à la crise économique et financière qui frappe notre pays comme l’ensemble de ses partenaires, nous ne devons pas craindre de poser des règles. L’Etat a retrouvé dans la crise sa légitimité aux yeux des plus sceptiques des plus réticents à son intervention.
En sauvant le système bancaire dès les premières semaines de la crise, le Gouvernement a préservé les fondamentaux de notre économie : emploi, production, consommation. Ce n’est pas un hasard si la France est aujourd’hui moins touchée que ses voisins.
Le ralentissement de la croissance américaine nous rappelle que la France et l'Europe en général demeurent exposées aux conséquences économiques et sociales de la crise. Changer la gouvernance mondiale, créer des outils de régulation, c’est se donner les moyens de ne plus voir se produire les excès d’un système qui a montré ses limites, sa fragilité et ses risques. Ce sera l’un des grands enjeux du G8 et du G20.
Face aux déséquilibres qui menacent notre modèle économique et social, n’ayons pas peur d’affronter nos problèmes structurels.
Déséquilibre démographique, qui remet en cause la pérennité du financement des retraites. Réformer notre système de retraite ce n’est pas diminuer les droits d’aujourd’hui, c’est sauver ceux de demain, c’est assurer son avenir.
Urgence de faire reculer notre déficit budgétaire, pour retrouver de véritables marges de manœuvres et offrir aux générations futures une économie saine, équilibrée et capable de répondre à leurs besoins.
Grâce aux réformes, la France se modernise, s’adapte, se prépare aux enjeux du monde à venir. Sachons garder le cap en nous appuyant sur nos principes et nos valeurs, en nous fondant sur une certaine idée de la France.
Une certaine idée de l’Etat, garant de l’intérêt général, capable de se projeter dans le temps et de dépasser les intérêts particuliers. Une certaine idée de l’homme, au nom de laquelle personne ne saurait être laissé au bord du chemin. Une certaine idée de l’unité nationale, car la France n’est jamais si forte que rassemblée autour d’une volonté partagée de vivre ensemble, au sein d’une même communauté de destin.
Parce que nous croyons en cette société, parce que nous avons commencé à la construire et que nous voulons poursuivre dans cette voie, nous, gaullistes du renouveau, avec notre sensibilité et nos idées, nous inscrivons pleinement et résolument dans la majorité, dans une certaine idée de la majorité et de la politique.
Une majorité solidaire, déterminée à tenir les engagements pris par le Président de la République pour faire de la France de demain le pays que les Français ont choisi en mai 2007.
Une majorité audacieuse, déterminée à poursuivre les réformes pour permettre qu’on ne vive pas demain en France plus mal qu’hier.
Une majorité généreuse, déterminée à dire la vérité aux Français sur les efforts nécessaires aujourd’hui, et totalement engagée pour leur garantir qu’ils en tireront demain les fruits.
Une majorité à l’image des Français. Une majorité audacieuse. Une majorité généreuse. Une majorité qui connaît les difficultés mais qui croit en la France et en les Français."
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20/09/2010
Replaçons la libération conditionnelle au cœur de la lutte contre la récidive
Le meurtre de Natacha Mougel a dramatiquement soulevé une nouvelle fois le problème de la récidive. Je n'ai pas souhaité m'exprimer immédiatement sur le sujet, par respect pour les familles, auxquelles je rends hommage pour leur courage et leur dignité dans l'épreuve, et pour éviter les réactions sous le coup de l'émotion. Une fois passé le temps du recueillement, il est néanmoins nécessaire d'ouvrir celui de la réflexion.
La loi ne saurait être modifiée à chaque événement. Pour autant, un seul cas peut mettre en lumière les failles d'un système pourtant bien rodé, efficace, encadré par de nombreux garde-fous. Sachons tirer les leçons aussi bien des réussites que des échecs pour améliorer notre réponse pénale.
On a beaucoup lu, écrit, parlé au sujet de la libération conditionnelle. Cette mesure existe dans toutes les démocraties. Elle vise à prévenir la récidive en évitant les sorties sèches de prison. Pour le condamné, passer du jour au lendemain de la prison à l'absence totale d'encadrement n'est pas la meilleure préparation à un retour à la société civile.
Pour autant, placer un détenu en liberté conditionnelle est une décision complexe, lourde de conséquences. L'actualité l'a hélas montré. Qu'un dispositif visant à empêcher la récidive conduise finalement à celle-ci est inacceptable. Qu'une mesure visant à réinsérer les détenus dans la société ait pour effet d'accroître le danger pour nos concitoyens est intolérable. C'est pourquoi, sans en remettre en cause la philosophie, je souhaite travailler à une amélioration du dispositif, avec tous ceux qui sont concernés par le sujet.
Cinq pistes de réflexion me semblent possibles.
- Premièrement, comment améliorer l'information du juge? On ne peut se satisfaire qu'un juge doive prendre une décision de libération conditionnelle sans disposer de tous les éléments sur le détenu, alors même que ces éléments existent mais sont dispersés. Pour chaque détenu le justifiant, le juge doit disposer d'un dossier unique comprenant l'ensemble des expertises psychiatriques, psychologiques et enquêtes sociales réalisées dans le cadre d'une procédure. Le répertoire des données personnelles, prévu par la loi du 20mars, le permet. Il sera rapidement mis en place.
- Deuxième piste, améliorer l'expertise. Les psychiatres jouent un rôle important dans la décision du juge. Ceux qui sont en contact avec des criminels ou sont amenés à rendre une expertise sur un condamné doivent se voir proposer une formation spécifique, notamment dans le domaine de la délinquance sexuelle et de la criminologie. Je souhaite y travailler avec le ministre de la santé.
- Troisième piste, rompre l'isolement du juge dans la décision de remise en liberté conditionnelle. Pour éviter les risques inhérents à l'examen unique par un juge unique, plusieurs solutions peuvent être explorées. Je m'en tiendrai à une seule. En cour d'assises, des jurés participent à la formation de jugement; ne serait-il pas logique que les décisions de remise en liberté conditionnelle de condamnés aux assises fassent aussi une place à la société civile? Aujourd'hui, dans les tribunaux pour enfants ou les chambres d'application des peines, des assesseurs issus de la société civile sont adjoints aux magistrats. On peut imaginer d'étendre cette pratique au placement en liberté conditionnelle des condamnés aux assises.
- Quatrième piste, renforcer la progressivité de la libération conditionnelle. Une meilleure détection du risque de récidive exige une approche plus étalée dans le temps. En cas de suivi sociojudiciaire, la mise en liberté conditionnelle doit s'articuler autour de trois étapes: évaluation, probation, décision.
Une évaluation obligatoire doit permettre un vrai recul dans l'appréciation de la personnalité du condamné. Le centre national d'évaluation joue un rôle efficace pour les condamnés à perpétuité. Il permet une évaluation pluridisciplinaire, se déroulant sur une période d'observation, et non sur un entretien unique.
Ce dispositif pourrait être étendu aux cas de libération conditionnelle avec suivi sociojudiciaire. C'est important, notamment pour les délinquants sexuels, dont le comportement en détention est généralement sans problème.
Une formation collégiale, composée de magistrats et d'assesseurs issus de la société civile, pourrait, à la lumière de cette évaluation, accorder une période probatoire, destinée à évaluer la capacité de réinsertion. Le port d'un bracelet électronique, un placement à l'extérieur sous surveillance ou une mesure de semi-liberté peut être alors décidé.
En cas de réussite de cette période probatoire, la formation collégiale peut décider ou non d'accorder la mesure de libération conditionnelle. La période probatoire comme la libération conditionnelle demeurent révocables à tout moment si le détenu ne se conforme pas à ses obligations.
- Cinquième piste, améliorer le suivi des détenus sortis de prison. Les services pénitentiaires d'insertion et de probation sont au cœur de ma politique pénitentiaire. Leur philosophie évolue. Leurs missions sont recentrées sur le suivi des aménagements de peine. Leurs moyens sont accrus : jamais autant de postes de conseillers d'insertion et de probation n'ont été créés. Ces professionnels doivent désormais prendre toute leur place au sein de la lutte contre la récidive.
Il est souvent difficile de décider le placement d'un individu en prison. Il peut être encore plus lourd de décider de sa libération conditionnelle. Information, formation, détection et suivi doivent être les points cardinaux d'une nouvelle philosophie de cette mesure judiciaire, dans le respect de l'autorité de la justice et pour la sécurité des Français.
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Journées parlementaire de l'UMP, réunion militante le jeudi 23 Septembre à 18 h à la halle d'iraty à Biarritz
13:10 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de MAM à La Croix
La Croix : Certains professionnels du droit disent agir aux frontières de la légalité, faute de moyens suffisants pour mener leur mission. N’est-ce pas paradoxal pour des fonctionnaires censés faire respecter la loi ?
Michèle Alliot-Marie : Ne mélangeons pas tout, expertises, frais de justice, postes de greffiers, durée des audiences. Sur ce dernier point notamment, on a parlé récemment de la circulaire de Mme Lebranchu. Je ne suis pas certaine que ce texte ait jamais été appliqué, même sous Mme Lebranchu !
Il faut être pragmatique. Si, pour des raisons pratiques, les règles édictées par cette circulaire ne peuvent être respectées, je suis ouverte à l’idée qu’on réfléchisse à un nouveau texte. Je suis prête à étudier les propositions des syndicats, des greffiers, des magistrats et de tous ceux qui font fonctionner la justice au quotidien.
Les magistrats pointent aussi le fait que certaines juridictions ne soient plus en mesure, en cours d’année, de payer les expertises judiciaires ou encore les jurés. Que comptez-vous faire ?
J’ai découvert cette situation à mon arrivée à la chancellerie. Je me suis alors attelée à débloquer les fonds nécessaires. Plus de 50 millions d’euros ont été alloués en début d’année aux juridictions les plus en difficulté. 30 millions supplémentaires devraient prochainement leur parvenir. Nous continuerons ces efforts financiers.
Les magistrats rappellent régulièrement que le budget de la justice française figure au 35e rang européen. Consacrons-nous assez à ce secteur ?
Pendant des décennies, les budgets alloués à la justice étaient insuffisants au regard de la mission. Depuis 2002, ils n’ont cessé d’augmenter. L’an dernier, ce budget a crû de 3,4%. C’est là une hausse significative dans le contexte actuel de réduction des dépenses publiques.
Par ailleurs, notre ministère n’est pas soumis – et c’est une exception – à la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Les effectifs ont même augmenté : depuis 2007, le personnel pénitentiaire est passé de 31 000 à 34 000. Par ailleurs, 400 postes de magistrats ont été créés, ainsi que 400 postes de greffiers.
Ajoutons que la modernisation informatique des juridictions devrait, à terme, dégager un gain de temps considérable pour les fonctionnaires et leur permettre de se recentrer sur le cœur de leur mission.
Votre ministère continuera-t-il à être épargné lors du prochain exercice budgétaire ?
Nous le verrons dans quelques semaines, quand le projet de budget pour 2011 sera présenté, mais c’est ce que j’ai défendu lors des négociations budgétaires. J’ai bon espoir que les besoins financiers conséquents des juridictions soient pris en compte.
Aux dires des magistrats, la réforme de la carte judiciaire se révélerait difficile à mettre en place dans certaines juridictions…
La mise en place définitive de la réforme ne devant être effective que fin 2011, il est pour l’heure impossible d’en dresser un bilan. Dans les quelques juridictions – une dizaine – où des problèmes ont été signalés, j’ai demandé à Jean-Marie Bockel de se rendre sur place pour recenser les difficultés rencontrées afin que nous y apportions les réponses les plus adéquates.
Brice Hortefeux préconise l’élection des juges de l’application des peines, de même que l’introduction de jurés populaires en correctionnelle. Qu’en pensez-vous ?
Brice Hortefeux lance une question, c’est son droit. Il a ses idées, j’ai les miennes. Les jurés populaires sont une piste de réflexion lancée par le président de la République.
Pour ce qui est de l’application des peines, j’ai réfléchi à des pistes pour améliorer le dispositif qui conduit à prononcer la libération conditionnelle. Je les présenterai très rapidement.
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