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20/09/2007

Patrick OLLIER sur BFM


19/09/2007

Visite de Michèle ALLIOT MARIE à NIMES

 

INTERVIEW DE MAM diffusé sur télé miroir le Lundi 17 Septembre : CALEZ VOUS SUR 10'

18/09/2007

Tribune de Patrick OLLIER

f1e9a1921de801be3ef1954413a899c2.jpgLe pouvoir d'achat est l'une des priorités de la rentrée pour le Français. Comment la prendre en compte ? 

  La question du pouvoir d'achat est délicate. Il y a un écart entre ce que dit l'Insee de l'évolution du panier de la ménagère et les augmentations que ressentent les consommateurs. Je reconnais ensuite qu'il y a des produits qui ont plus augmenté que d'autres, comme la baguette de pain. Mais là, il faut s'interroger. Pourquoi les artisans ne répercutent-ils pas la baisse des prix des matières premières quand celles-ci baissent et en revanche répercutent toujours les hausses ? Nous allons devoir faire de la pédagogie auprès des artisans et des commerçants. Cela étant, je pense que ce qui manque dans notre pays c'est du salaire, et les entreprises doivent faire des efforts en la matière, comme l'a demandé le président de la République.

Faut-il revaloriser la prime pour l'emploi (PPE) ?

Pour moi, ce n'est pas une priorité car ce n'est qu'une petite partie de la solution au problème du pouvoir d'achat. On pourrait parler aussi de l'actionnariat salarié et de la participation, par exemple.

Christine Lagarde souhaite interdire les stock-options dans les entreprises qui n'auraient pas conclu d'accord de participation ou d'intéressement. Qu'en pensez-vous ?

Cela va dans le bon sens. Cela permet d'étendre l'actionnariat salarié. Il n'y a pas de raison que seules quelques personnes dans une entreprise bénéficient aujourd'hui d'une facilité exorbitante du droit commun. Mais je voudrais aller plus loin et trouver une solution pour les petites entreprises. Après la discussion budgétaire, je proposerai un groupe de travail pour faire des propositions concrètes pour qu'un système de participation soit généralisé à toutes les entreprises.

Le président de la Cour des comptes propose que les plus-values des stocks-options soient soumises à cotisations sociales. Partagez-vous cette opinion ?

Effectivement, plusieurs milliards d'euros n'ont pas été perçus. Quand on parle de solidarité, de justice sociale, cela ne me choque pas que les stocks-options, qui s'inscrivent dans un cadre spéculatif, soient soumises à cotisations. En revanche, je ne suis pas favorable à ce qu'il en soit de même pour les primes d'intéressement ou les chèques-restaurant. Nicolas Sarkozy veut un nouvel assouplissement des 35 heures.

Faut-il une nouvelle loi ?

 J'ai présidé la mission d'information sur les 35 heures. Dans le rapport final, la conclusion s'imposait qu'il fallait privilégier l'accord d'entreprise plutôt que l'accord de branche, pour permettre à ceux qui le souhaitent de travailler plus et aux autres de rester à 35 heures. C'est dans cette direction qu'il faut aller aujourd'hui. Des assouplissements existent déjà pour permettre des accords d'entreprise dérogatoires aux accords de branche. Il faut aller plus loin, ce qui suppose une modification législative.

Souhaitez-vous laisser les partenaires sociaux adapter la durée du travail à la situation des branches et des entreprises ?

Je suis favorable à ce que l'on garde la durée légale à 35 heures, à condition que les Français qui le souhaitent puissent travailler davantage. On en revient à des accords au plus près des salariés : l'entreprise !

Que préconisez-vous sur la réforme du contrat de travail ?

Je suis pour le contrat de travail unique et la séparation à l'amiable. J'ai soutenu le contrat nouvelle embauche. Je ne sais pas si les partenaires sociaux parviendront à un accord sur cette réforme car certains syndicats ont une vision archaïque des choses. Ils apparaissent comme une force conservatrice plutôt qu'une force de progrès. Nous devons profiter de l'"élan Sarkozy " pour faire avancer les choses.

Le gouvernement a reporté sa décision sur la TVA sociale. Qu'en pensez-vous ?

C'est une sage décision. La TVA sociale est un bon système puisqu'il permet d'alléger les coûts de production. Mais à condition que chacun joue le jeu et qu'il n'y ait pas d'augmentation des prix. Or la concurrence en France ne garantit pas ce scénario. La TVA sociale risque donc de conduire à une hausse des prix. C'est pourquoi le gouvernement a raison de se donner le temps de la réflexion et de la pédagogie avant l'expérimentation !

Un autre sujet divise les députés UMP : l'ouverture des magasins le dimanche. Quelle est votre position ?

Mes administrés de Rueil-Malmaison m'ont confié qu'ils aimeraient bien faire leurs courses le dimanche mais que cela ne les ferait pas consommer davantage. En ce cas, cela n'aurait pas d'impact sur la croissance. Je me bats depuis des années pour défendre les commerces de proximité et le commerce de centre-ville. Je ne suis donc pas favorable à ce que l'on étende les dérogations pour permettre aux grandes surfaces d'ouvrir le dimanche.

14:00 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : UMP, mam, le chene

Popularité de MAM

Michèle ALLIOT-MARIE se classe deuxième membre du gouvernement le plus apprécié

Dépêche AFP
Les Français se disent à 64% satisfaits de l'action de Nicolas Sarkozy comme président de la République, selon un sondage réalisé par Opinion Way pour le quotidien gratuit Metro de mardi.

Selon cette enquête d'opinion réalisée du 11 au 15 septembre, 31% des sondés ne sont, en revanche pas satisfaits du président et 5% ne se prononcent pas.

Le même sondage réalisé en juillet indiquait le même taux de popularité, 64%.

Le Premier ministre François Fillon recueille 55% d'opinions favorables contre 36% de mécontents et 9% qui ne se prononcent pas. Il perd 2% par rapport à juillet où 57% de Français se disaient satisfaits de son action.

Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner est le plus populaire des ministres avec 73% d'opinions favorables (+3 par rapport à juillet) contre 17% de mécontents, suivi de Michèle Alliot-Marie (Intérieur) qui, avec 63% de satisfaits (+3) et 22% de mécontents, fait jeu égal pour la popularité avec Rachida Dati (63%) qui perd 3 points par rapport à juillet et fait 27% de mécontents.

La ministre de l'Economie Christine Lagarde perd 3 points à 48% de satisfaits et 28% de mécontents ainsi que le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux (44% satisfaits) qui réunit le plus fort taux de mécontents (33%).

Les autres dirigeants politiques perdent presque tous du terrain: -2 pour François Bayrou (UDF-MoDem) à 55%, -1 pour Olivier Besancenot (LCR) à 45%, -2 pour Ségolène Royal (PS) à 39%, -6% pour Marie-George Buffet (PCF) à 38%.

Dominique Strauss-Kahn est égal à 55%, de même que Dominique Voynet à 43%.

Sondage réalisé du 11 au 15 septembre par téléphone auprès d'un échantillon de 1006 individus, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). La notice détaillée est disponible à la commission des sondages.

15/09/2007

MAM en corse

b53d4320a4d9e49c799b99fe97e097e1.jpgUne roquette anti-char a visé samedi à 2H35 le cantonnement de CRS d'Aspretto à Ajaccio, sans faire de blessés et causant des dégâts "légers", a-t-on appris auprès des services de sécurité intérieure en Corse.

La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie se rendra à 13H00 sur les lieux de l'attentat, a indiqué la préfecture de Corse. Le préfet Christian Leyrit est actuellement en déplacement professionnel sur le continent.

Après ce nouvel attentat, deux des trois mouvements corses composant le groupe "unione naziunale" ont fait état samedi de leur volonté d'instaurer un dialogue avec le gouvernement français.

Cet acte "porte en germe une situation encore plus conflictuelle et tendue alors que la Corse a besoin d'un vrai dialogue et d'une solution politique", a déclaré à l'AFP Jean-Christophe Angelini, secrétaire général du Parti de la Nation Corse (PNC) et élu municipal et territorial.

Selon les services de sécurité intérieure en Corse, la roquette, lancée depuis l'autre côté de la route d'accès au cantonnement de CRS qui abrite un peu plus d'une centaine de personnes, a perforé "de part en part les locaux qui font office de foyer-restaurant et de bar", vides à cette heure-là.

Les prélèvements effectués sur la roquette indiquent qu'il s'agit d'un armement militaire de fabrication américaine ou yougoslave adapté au combat anti-char. La distance de tir est évaluée à 200 mètres, depuis une zone de petit maquis avec une route à proximité où le (ou les) tireur a pu prendre la fuite à moto ou en voiture.

Selon les premières constatations de l'enquête, la roquette a été tirée à partir d'un tube "comme on en voit sur les démonstrations des groupes clandestins indépendantistes" filmées en vidéo, a précisé une source policière proche de l'enquête. Aucune inscription n'a été retrouvée sur place.

"Ce n'est pas la bonne voie, c'est un mauvais choix, une stratégie de rupture à laquelle nous sommes opposés, une façon de dire +nous sommes contre le dialogue+ alors que celui-ci s'impose à tous", a dit à propos de l'attentat Jean Biancutti, élu à l'assemblée de Corse et leader de A Chjama naziunale.

Il participait samedi à Ajaccio à la première conférence de presse commune des nationalistes modérés, pour répondre à la main tendue par le président Nicolas Sarkozy lors de son voyage en Corse le 28 août.

Le cantonnement d'Aspretto abrite une compagnie tournante de CRS venue du continent, ainsi qu'un effectif assurant la gestion des locaux, soit un peu plus d'une centaine de personnes.

Le dernier attentat à la roquette contre ce cantonnement remonte au 25 octobre 2003 et n'avait pas non plus fait de victimes. Le mode opératoire était identique, avec l'utilisation du même type de matériel militaire.

En mars 2005, un attentat à la roquette avait également visé une caserne de gendarmes mobiles à Ajaccio, sans faire de victimes. En septembre 2005, la préfecture d'Ajaccio avait été visée par une roquette qui avait explosé sur la façade, à quelques mètres du bureau du préfet. Ces attentats à la roquette avaient ensuite tous été revendiqués par des mouvements indépendantistes clandestins.

Vous pouvez retrouvez la vidéo de Michèle ALLIOT-MARIE en Corse en cliquant ici

 

13/09/2007

Création de la Direction du renseignement intérieur, annonce Alliot-Marie

La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé jeudi à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) la création d'une Direction du renseignement intérieur (DRI) regroupant la DST (contre espionnage) et les RG (Renseignements généraux).

Lors d'une visite dans l'immeuble flambant neuf des services de renseignements à Levallois-Perret, Mme Alliot-Marie a précisé qu'il s'agissait de "la complémentarité et la mise en commun des moyens des deux services qui conserveront leurs structures et leurs missions".

Les appellations DST et RG seront supprimées de facto, la ministre insistant sur le fait qu'il s'agit d'une "réorganisation et d'une réforme".

Elle a précisé que la totalité des effectifs de la Direction de la surveillance du territoire (DST, contre espionnage) et 80% de ceux des Renseignements généraux (RG) vont fusionner dans la future Direction du renseignement intérieur.

En ce qui concerne les RG, les 20% restant seront rattachés à la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP), avec des missions de renseignement traditionnel et de lutte contre les bandes et les violences urbaines