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18/02/2009

Michèle Alliot-Marie répond à Claude Bodin


Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, répond à Claude Bodin, Député du Val-d'Oise, au sujet de la baisse des chiffres de la délinquance (17 février 2009).

17/02/2009

La France dans l'Otan :le choix de la responsabilité par Michèle ALLIOT MARIE

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La ministre de l'Intérieur et ancienne ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie soutient la décision du président de la République de faire revenir la France dans le commandement militaire de l'Otan.

 

 

Le 3 avril prochain, la France rejoindra-t-elle le commandement militaire de l'Otan ? Aujourd'hui, cette perspective suscite des polémiques.

 

La France participe pourtant depuis 1949 à l'Otan, alliance de pays européens et nord-américains pour faire face à une agression majeure visant un de ses membres. En 1966, elle s'est retirée du commandement militaire. Son retour envisagé dès 1995 s'était heurté au refus des États-Unis de reconnaître notre place par l'attribution d'un des grands commandements.

 

Gaulliste de conviction, ministre de la Défense pendant cinq ans, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, je suis sensible aux inquiétudes dès qu'un sujet engage la souveraineté du pays ou l'avenir de notre nation.

 

Je le dis sans ambiguïté, les craintes ne sont pas fondées dès lors que les conditions posées par le président de la République seront satisfaites.

 

Éviter les facilités démagogiques, c'est d'abord rappeler des réalités.

 

Première réalité : c'est en 1966 que le général de Gaulle a jugé nécessaire de quitter le commandement militaire de l'Otan. Entre 1958 et 1966, la France gaulliste y participait donc. Pourquoi l'avoir quitté ? Essentiellement pour préserver notre pleine autonomie sur le programme nucléaire naissant, gage de notre indépendance.

 

Aujourd'hui, la force de dissuasion nucléaire française existe et, à la différence de 1966, nous pouvons participer au commandement militaire sans renoncer en rien à notre souveraineté entière sur l'arme nucléaire.

 

Deuxième réalité : la France est membre de l'Otan. Contrairement à une idée reçue, elle ne s'en est jamais retirée ! Elle en est même l'un des principaux contributeurs en hommes et en financement. Elle a exercé le commandement des forces au Kosovo de 2004 à 2005, en Afghanistan en 2004, sans que quiconque, parmi les protestataires du jour, y trouve à redire. Paradoxe : elle n'a pas de poste dans le commandement militaire.

 

Troisième réalité : l'Otan prend ses décisions à l'unanimité. L'opposition d'un seul de ses membres interdit son engagement. En aucun cas, la France ne saurait donc être obligée de participer à une opération contre son gré. Il est foncièrement faux d'évoquer un alignement automatique sur nos alliés américains. La preuve, s'il en était besoin, c'est que lorsque les États-Unis ont décidé d'engager la guerre contre l'Irak, l'Allemagne, membre à part entière de l'Otan, a refusé d'y participer.

 

Ces réalités rappelées, que signifie la présence de la France au sein du commandement militaire ?

 

Dans le commandement de l'Otan, la France élargira sa capacité d'action sur le plan militaire et diplomatique, elle aura les moyens de peser plus sur les choix stratégiques.

 

En participant à toutes les structures, il devient possible d'exercer une réelle influence non plus seulement sur les décisions, mais aussi et surtout sur la conduite des opérations. Notre vision, notre savoir-faire dans le rapport aux populations, ce que nos alliés appellent la « French touch », pourra être prise en compte en amont et dans le déroulement de toute intervention.

 

Nos responsabilités seront ainsi davantage en conformité avec la réalité des moyens militaires que nous déployons.

 

Il devient possible de peser plus pour faire évoluer l'Otan vers un fonctionnement plus souple, plus simple, plus réactif. Renforcée en son sein, la France aura demain la capacité à peser réellement sur cette transformation.

 

Le monde de 2009 n'est pas celui de 1949 ou de 1966. L'Otan de 2009 n'est plus celle de 1949 ou de 1966. Son champ géographique d'action est plus large, ses cibles plus précises, son besoin de réactivité plus grand.

 

Avec la fin de la guerre froide, puis de l'Union soviétique, le sens et les missions de l'Otan devaient être redéfinis. Lorsque la France a accepté en 2003 que l'Otan intervienne en Afghanistan, elle lui a permis de refonder son ambition : affirmer la solidarité de nos démocraties et défendre leurs valeurs face aux nouveaux risques du monde et d'abord le terrorisme. Consolider notre place au sein de l'Otan, c'est aussi renforcer notre action contre le terrorismequi nous menace pas plus mais pas moins que les autres.

 

Bien sûr, notre présence dans le commandement militaire dépend de la satisfaction des conditions rappelées par le président de la République en septembre 2007.

 

La première d'entre elles, c'est la garantie de notre indépendance.

 

Nul ne songe à remettre en cause la règle du consensus qui garantit notre liberté d'engager ou non une opération au titre de l'Otan. Quelle idée méprisante de la France se font ceux qui prétendent que ses dirigeants pourraient céder à des pressions. Le renforcement du contrôle parlementaire français sur l'engagement de troupes en opérations constitue de plus désormais une garantie supplémentaire.

 

La souveraineté nationale sur la force nucléaire est la base intangible de notre indépendance. Personne ne la discute.

 

Deuxième condition, la reconnaissance de la Défense européenne comme pilier de l'Alliance.

 

Il m'est revenu, en 2003, de participer à la création de la première force européenne autonome en République démocratique du Congo. Depuis lors, les missions se sont multipliées, à l'extérieur et à l'intérieur de notre continent. La création des GT 1500, de l'Agence européenne de l'armement, de la force européenne de gendarmerie, de la cellule de planification lui a donné les structures de son opérationnalité.

 

L'Europe de la Défense est aujourd'hui une réalité : elle est déployée au Tchad et dans le golfe d'Aden contre la piraterie. Elle n'est nullement contradictoire avec l'Otan. Les nations européennes de l'Otan sont à peu de chose près celles qui composent l'Europe de la Défense. Une vraie complémentarité peut s'organiser. Les conflits actuels et probables sont suffisamment nombreux pour qu'on ne se dispute pas le « privilège » de participer à leur règlement.

 

Et les réticences de certains pays européens à faire les efforts nécessaires pour renforcer la Défense européenne seront d'autant plus faciles à surmonter qu'ils auront l'assurance que celle-ci ne se construit pas contre l'Otan.

 

Troisième condition fixée par le président de la République : la juste reconnaissance de notre poids dans l'Europe de la Défense et l'européanisation de l'Alliance.

 

Elle passe par l'attribution de grands commandements. C'est là que se mesurera la reconnaissance des alliés de notre rôle dans la sécurité commune.

 

La réintégration de la France dans le commandement militaire de l'Otan n'est donc pas le choix d'un quelconque renoncement. Au contraire ! C'est celui de la responsabilité assumée sans aucun complexe. Il répond pleinement aux défis du XXe siècle, à la volonté de défendre collectivement les valeurs qui unissent nos démocraties, dans la fidélité à l'une des plus fortes exigences du gaullisme : le refus de la fatalité et la grandeur de la France.

 

 

16/02/2009

Sur le thème "Comment valoriser la libre initiative et la liberté d'entreprendre en cette période de crise ?"

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Colette CADIEU

Hendaye

Supprimer la T.P. (Taxe Professionnelle) pour les petits entrepreneurs .

 

Cet impôt est injuste, il pèse sur la compétitivité des entreprises. En 1975, au lendemain du premier choc pétrolier, Jacques Chirac l’instaure. François Mitterrand le qualifiera quelques temps plus tard « …d’impôt imbécile… ». En 2004 Jacques Chirac reconnaît  « …qu’il pèse sur l’Industrie et qu’il faut lui substituer un nouveau dispositif… ». Le rapport Fouquet à l’époque montre que depuis les années 1980  « …la taxe professionnelle pèse plus lourdement sur l’ensemble des entreprises dans les périodes où elles connaissent des difficultés conjoncturelles et sont exposées à des risques d’illiquidités et d’insolvabilités… ». Nous y sommes.

 

A une époque de concurrence acharnée et sans merci, dans un monde en crise, il est suicidaire de croire que les petites entreprises, les petits patrons indépendants, commerçants et artisans, peuvent supporter encore plus de charges et d’impôts.  Les leaders syndicaux semblent ne pas vouloir faire le distinguo entre ces petits patrons et les « grands capitaines de vaisseaux » aux bonus vertigineux.

 

10, 12, 14 heures/jour pour un artisan taxi, un artisan chocolatier, un charpentier, un plombier. 20, 30, 48 heures d’amplitude horaire pour une certaine catégorie de transporteur. Avec à peine un jour de repos/sem., dimanche et jours fériés inexistants. En 25 ans d’exercice, à peine un an de vacances. Avec une vie familiale en pointillés, pour ne pas dire entre parenthèses.

 

Vantons les forces vives d’une nation, à condition de ne pas les anéantir et les broyer dans l’ inextricable maquis administratif et infernale machine fiscale.

 

Les élus locaux et les collectivités territoriales s’inquiètent :  il faudra une contrepartie.

 

Nous sommes bien obligés de reconnaître que l’Appareil d’Etat coûte cher. Les gouvernements passent, les institutions perdurent, et leurs exécutants avec. Tout ce qui a fait la richesse de La France durant les « Trente Glorieuses » n’est plus. Nous nous inquiétons  pour notre système de Santé, l’avenir des Caisses de Retraite car le Pays ne génère plus assez de richesses pour en assurer le pérennité.

 

Ajouter à cela les intérêts catégoriels, les corporatismes, nos avantages acquis, nos individualismes, nos exigences, nos prétentions, sommes nous vraiment prêts à réformer et à voir que les injustices sociales ne sont pas toujours du côté des salariés ? Que la même règle ne peut être appliquée aux  petits patrons, comme aux  Multinationales, Holding, Groupes de Grande Distribution et Grandes Entreprises ? Quoique certains de ces géants (ex : industrie automobile) viennent de nous montrer leurs limites dans cette immense bourrasque financière et planétaire.

 

 

 

 

 

 

15/02/2009

Sur le thème "Comment valoriser la libre initiative et la liberté d'entreprendre en cette période de crise ?"

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Anne LE BIHAN

Biarritz

Aujourd’hui nous subissons de plein fouet la limite de la liberté ou plus exactement d’une certaine vision de la liberté, celle du profit, du gain. Nous courrons après le temps, parce que l’on a de cesse de nous dire que le temps c’est de l’argent ; que pour être heureux, il faut avoir une vie accomplie, un foyer, des enfants. Bref pour être heureux, il faut avoir un métier passionnant et qui rapporte suffisamment pour satisfaire le moindre de nos désirs ou devrait-on dire de nos caprices ? Nous sommes restés dans la société de consommation à tout va qui prône l’individualisme voire l’égocentrisme. La notion de famille se réduit au fil des ans à peau de chagrin, maintenant on parle de famille mono parentale. Tel est le constat.

La crise ne serait-elle pas une sonnette d’alarme qui dirait ASSEZ le monde court à la catastrophe. Il faut inventer une autre façon de vivre en société.

Cessons de ne voir que le côté négatif des personnes, des choses, parce que de tout négatif il faut en retirer du positif. Préoccupons-nous de l’autre, de nos enfants, de nos parents, de nos voisins,… Il faut reconsidérer la place de la famille au cœur de la société et inciter les gens au renforcement des liens inter-générationnels, par l’entraide. Redonnons confiance aux gens en leur donnant envie d’aller de l’avant, d’entreprendre, d’innover, ce devrait être un enjeu politique majeur. Arrêtons d’être en attente permanente des autres ou de l’Etat, cessons cet assistanat individuel et encourageons les personnes qui souhaitent créer de l’emploi, innover. Inversons la question : que pouvons-nous faire pour avancer et non pas qu’est-ce que l’Etat peut faire pour nous, prenons nous en charge et devenons adulte. Appliquons ce que nous prônons tous les jours à nos enfants de faire et nous en gagnerons en respect en retour.

Le tissu économique français est constitué de centaines de milliers de Très Petites Entreprises. L’Etat a tendance à se focaliser sur les grandes sociétés alors que pour diverses raisons économiques et écologiques, il faut aujourd’hui faire revivre les petits métiers, l’artisanat, le service de proximité. L’Etat, est là pour donner des pistes, fixer des axes et faciliter la liberté d’entreprendre à toutes les femmes et les hommes de bonne volonté qui croient en leurs projets en allégeant les charges qui pèsent trop fortement sur l’entreprise ; en formant les futurs chefs d’entreprises à la gestion. Revalorisons le métier d’entrepreneur, ce n’est pas parce que quelques uns ont failli, que l’on doit bannir l’ensemble des patrons.

Créons, bâtissons ensemble l’avenir.

 

14/02/2009

Sur le thème "Comment valoriser la libre initiative et la liberté d'entreprendre en cette période de crise ?"

Marlène MOULIN

Guethary

Cette crise est une opportunité énorme pour revoir tous nos modèles et nos  schémas mentaux. Cette refonte générale devrait permettre de remettre l'humain, et donc la nature à laquelle nous sommes intimement liés, au coeur du système. Toutefois, les valeurs promues par de nombreux cercles sont liées à l'argent ce qui ne présage rien de bon quant à la capacité de rebond de nos sociétés. La déstructuration morale a abouti à une crise sans précédent car la fuite en avant et le mensonge ont été privilégiés pour maintenir sous respiration artificielle un modèle à bout de souffle et de plus en plus générateur de violences de toutes sortes (morale, éccologique, physique, économique, ethnique, etc...). La liberté d'entreprendre a pour limite le respect d'autrui et le respect des lois car une liberté sans limite telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui ne peut aboutir qu'à des zones de non droit où le plus fort domine. Il ne faudrait pas que l'impuissance à gérer en commun la sortie de crise déclenche  une dérégulation et déréglementation totale. Or, l'absence de moyens pour faire appliquer les lois et certaines relations incestueuses entre Etat et pouvoirs économiques à travers le monde ont abouti à la crise des marchés financiers qui sont surveillés par des autorités de contrôle (qui ont contrôlé quoi exactement ???). Le contexte étant plus fort que le concept, ce contexte est privatif de liberté car il remet en vigueur la loi du plus fort et du plus malin et du copinage. Par conséquent, le fondement de la liberté d'entreprendre est la moralité car l'homme, acteur économique, est situé dans un réseau de relations qui le rendent interdépendant. L'intérêt individuel ne peut s'affranchir de l'intérêt collectif : un nouveau contrat social est à élaborer avec la création de nouveaux concepts pour changer le contexte (crime écologique, délit dans les relations sociales (mensonges et fausses promesses), etc....). La vie naît de la vérité et le mensonge est toujours générateur de mort.

12/02/2009

Lancement du Chêne en Gironde

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A l’occasion d’un déplacement pour le lancement de la branche départementale du Chêne en Gironde, le Secrétaire général du Chêne, Michaël Bullara, a eu le plaisir d’être accueilli par une assemblée de plus de 200 personnes, dont de nombreux jeunes, venue exprimer son espérance en l’avenir et en un gaullisme résolument moderne.

 

En présence de nombreux élus locaux, Michaël Bullara a excusé Alain Juppé retenu au dernier moment par des obligations à Paris.

 

Venu lancer officiellement la branche départementale du Chêne animée par Carine Vivier, Chargée de Mission Départementale, le Secrétaire général a tenu à souligner le dynamisme du Chêne qui inaugurait ainsi sa 61ème branche territoriale.

 

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Après les interventions de Carine Vivier, d’Yves D’amécourt et de Sonia Dubourg Lavroff, Michaël Bullara s'est adressé aux nombreux adhérents et sympathisants du mouvement. Au cours de cette intervention, il a souhaité mettre en avant les dérives dangereuses pour notre Pays que représentent les différentes propositions du plan « anti-crise » du parti socialiste.

 

Pour Michaël Bullara, l’ensemble de ces propositions sont « sorties directement de la naphtaline socialiste des années 1981, de 1988 et de 1997. Rappelant les mesures concrètes prises par le Président de la République et le Gouvernement, il a appelé les participants à se comporter en pédagogues en expliquant partout autour d'eux la réalité du plan de relance.

 

 

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Le Secrétaire général a appelé notamment à « faire ce travail de recensement des bonnes pratiques, de ce qui fonctionne, de ce qui va bien, de toutes ces expériences réussies, de toutes ces énergies qui peuvent être le moteur de réussites locales, pour d’autres. »

 

Il a ainsi proposé la création d’une véritable Agence nationale des Réussites, car trop souvent on ne nous montre que ce qui va mal et ce qui est difficile.

 

Enfin, Michaël Bullara est largement revenu sur le développement du Chêne sur le plan national et sur l'idée d'un gaullisme moderne. Il a tenu a remercier les participants d’avoir relevé le défi d’incarner une nouvelle dynamique et de faire vivre le Gaullisme du Renouveau, cher à Michèle Alliot-Marie.

 

En conclusion, il a souhaité que nous poursuivions le travail engagé depuis 2006, qui consister à renouer avec les Français afin de retrouver cette assise et cette fraternité populaire qui nous permettent d’épouser les inquiétudes de notre pays, de vivre ses émotions, de connaître ses espérances les plus profondes

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Evidemment notre fédération avait fait le déplacement à Bordeaux pour assiter au lancement du Chêne en Gironde.