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15/02/2009

Sur le thème "Comment valoriser la libre initiative et la liberté d'entreprendre en cette période de crise ?"

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Anne LE BIHAN

Biarritz

Aujourd’hui nous subissons de plein fouet la limite de la liberté ou plus exactement d’une certaine vision de la liberté, celle du profit, du gain. Nous courrons après le temps, parce que l’on a de cesse de nous dire que le temps c’est de l’argent ; que pour être heureux, il faut avoir une vie accomplie, un foyer, des enfants. Bref pour être heureux, il faut avoir un métier passionnant et qui rapporte suffisamment pour satisfaire le moindre de nos désirs ou devrait-on dire de nos caprices ? Nous sommes restés dans la société de consommation à tout va qui prône l’individualisme voire l’égocentrisme. La notion de famille se réduit au fil des ans à peau de chagrin, maintenant on parle de famille mono parentale. Tel est le constat.

La crise ne serait-elle pas une sonnette d’alarme qui dirait ASSEZ le monde court à la catastrophe. Il faut inventer une autre façon de vivre en société.

Cessons de ne voir que le côté négatif des personnes, des choses, parce que de tout négatif il faut en retirer du positif. Préoccupons-nous de l’autre, de nos enfants, de nos parents, de nos voisins,… Il faut reconsidérer la place de la famille au cœur de la société et inciter les gens au renforcement des liens inter-générationnels, par l’entraide. Redonnons confiance aux gens en leur donnant envie d’aller de l’avant, d’entreprendre, d’innover, ce devrait être un enjeu politique majeur. Arrêtons d’être en attente permanente des autres ou de l’Etat, cessons cet assistanat individuel et encourageons les personnes qui souhaitent créer de l’emploi, innover. Inversons la question : que pouvons-nous faire pour avancer et non pas qu’est-ce que l’Etat peut faire pour nous, prenons nous en charge et devenons adulte. Appliquons ce que nous prônons tous les jours à nos enfants de faire et nous en gagnerons en respect en retour.

Le tissu économique français est constitué de centaines de milliers de Très Petites Entreprises. L’Etat a tendance à se focaliser sur les grandes sociétés alors que pour diverses raisons économiques et écologiques, il faut aujourd’hui faire revivre les petits métiers, l’artisanat, le service de proximité. L’Etat, est là pour donner des pistes, fixer des axes et faciliter la liberté d’entreprendre à toutes les femmes et les hommes de bonne volonté qui croient en leurs projets en allégeant les charges qui pèsent trop fortement sur l’entreprise ; en formant les futurs chefs d’entreprises à la gestion. Revalorisons le métier d’entrepreneur, ce n’est pas parce que quelques uns ont failli, que l’on doit bannir l’ensemble des patrons.

Créons, bâtissons ensemble l’avenir.

 

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