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14/02/2009

Sur le thème "Comment valoriser la libre initiative et la liberté d'entreprendre en cette période de crise ?"

Marlène MOULIN

Guethary

Cette crise est une opportunité énorme pour revoir tous nos modèles et nos  schémas mentaux. Cette refonte générale devrait permettre de remettre l'humain, et donc la nature à laquelle nous sommes intimement liés, au coeur du système. Toutefois, les valeurs promues par de nombreux cercles sont liées à l'argent ce qui ne présage rien de bon quant à la capacité de rebond de nos sociétés. La déstructuration morale a abouti à une crise sans précédent car la fuite en avant et le mensonge ont été privilégiés pour maintenir sous respiration artificielle un modèle à bout de souffle et de plus en plus générateur de violences de toutes sortes (morale, éccologique, physique, économique, ethnique, etc...). La liberté d'entreprendre a pour limite le respect d'autrui et le respect des lois car une liberté sans limite telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui ne peut aboutir qu'à des zones de non droit où le plus fort domine. Il ne faudrait pas que l'impuissance à gérer en commun la sortie de crise déclenche  une dérégulation et déréglementation totale. Or, l'absence de moyens pour faire appliquer les lois et certaines relations incestueuses entre Etat et pouvoirs économiques à travers le monde ont abouti à la crise des marchés financiers qui sont surveillés par des autorités de contrôle (qui ont contrôlé quoi exactement ???). Le contexte étant plus fort que le concept, ce contexte est privatif de liberté car il remet en vigueur la loi du plus fort et du plus malin et du copinage. Par conséquent, le fondement de la liberté d'entreprendre est la moralité car l'homme, acteur économique, est situé dans un réseau de relations qui le rendent interdépendant. L'intérêt individuel ne peut s'affranchir de l'intérêt collectif : un nouveau contrat social est à élaborer avec la création de nouveaux concepts pour changer le contexte (crime écologique, délit dans les relations sociales (mensonges et fausses promesses), etc....). La vie naît de la vérité et le mensonge est toujours générateur de mort.

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