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16/02/2009

Sur le thème "Comment valoriser la libre initiative et la liberté d'entreprendre en cette période de crise ?"

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Colette CADIEU

Hendaye

Supprimer la T.P. (Taxe Professionnelle) pour les petits entrepreneurs .

 

Cet impôt est injuste, il pèse sur la compétitivité des entreprises. En 1975, au lendemain du premier choc pétrolier, Jacques Chirac l’instaure. François Mitterrand le qualifiera quelques temps plus tard « …d’impôt imbécile… ». En 2004 Jacques Chirac reconnaît  « …qu’il pèse sur l’Industrie et qu’il faut lui substituer un nouveau dispositif… ». Le rapport Fouquet à l’époque montre que depuis les années 1980  « …la taxe professionnelle pèse plus lourdement sur l’ensemble des entreprises dans les périodes où elles connaissent des difficultés conjoncturelles et sont exposées à des risques d’illiquidités et d’insolvabilités… ». Nous y sommes.

 

A une époque de concurrence acharnée et sans merci, dans un monde en crise, il est suicidaire de croire que les petites entreprises, les petits patrons indépendants, commerçants et artisans, peuvent supporter encore plus de charges et d’impôts.  Les leaders syndicaux semblent ne pas vouloir faire le distinguo entre ces petits patrons et les « grands capitaines de vaisseaux » aux bonus vertigineux.

 

10, 12, 14 heures/jour pour un artisan taxi, un artisan chocolatier, un charpentier, un plombier. 20, 30, 48 heures d’amplitude horaire pour une certaine catégorie de transporteur. Avec à peine un jour de repos/sem., dimanche et jours fériés inexistants. En 25 ans d’exercice, à peine un an de vacances. Avec une vie familiale en pointillés, pour ne pas dire entre parenthèses.

 

Vantons les forces vives d’une nation, à condition de ne pas les anéantir et les broyer dans l’ inextricable maquis administratif et infernale machine fiscale.

 

Les élus locaux et les collectivités territoriales s’inquiètent :  il faudra une contrepartie.

 

Nous sommes bien obligés de reconnaître que l’Appareil d’Etat coûte cher. Les gouvernements passent, les institutions perdurent, et leurs exécutants avec. Tout ce qui a fait la richesse de La France durant les « Trente Glorieuses » n’est plus. Nous nous inquiétons  pour notre système de Santé, l’avenir des Caisses de Retraite car le Pays ne génère plus assez de richesses pour en assurer le pérennité.

 

Ajouter à cela les intérêts catégoriels, les corporatismes, nos avantages acquis, nos individualismes, nos exigences, nos prétentions, sommes nous vraiment prêts à réformer et à voir que les injustices sociales ne sont pas toujours du côté des salariés ? Que la même règle ne peut être appliquée aux  petits patrons, comme aux  Multinationales, Holding, Groupes de Grande Distribution et Grandes Entreprises ? Quoique certains de ces géants (ex : industrie automobile) viennent de nous montrer leurs limites dans cette immense bourrasque financière et planétaire.

 

 

 

 

 

 

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