12/12/2009
Réunion Débat à Cambo sur le thème de l'Unité Nationale
Michèle ALLIOT MARIE, présidente du CHENE, a souhaité un débat national sur l'UNITE NATIONALE.
Une vingtaine de personnes ont répondu présents hier soir à Cambo autour de Vincent BRU, maire de Cambo et Conseiller Général du canton d'Espelette.
Henri LEVRÉRO Chargé de mission départemental a présenté le thème de l'UNITE NATIONALE, thème qui englobe bien entendu l'identité nationale mais qui va bien au delà, c'est l'idée de partager un destin commun, de comment mieux vivre ensemble.
Vincent BRU est intervenu de façon plus générale sur l'importance de l'etat-nation, nous rappelant l'importance de l'article premier de la constitution, principe selon lequel la république est une et indivisible, la nécessité d'un plus grand respect des symboles de la république. Il a constaté avec regret que bon nombre de citoyens français ne connaissent même pas la première strophe de la Marseillaise entre autre. Il a rappelé, dans les grandes lignes, la tribune parue dans Le Figaro de Michèle ALLIOT MARIE, cosignée par 50 parlementaires du CHENE.
Ensuite un débat s'est instauré avec la salle, où chacun a pu exprimer son point de vue, apporter sa contribution sur l'UNITE NATIONALE. Certains nous ont rappelé combien le sentiment d'être un citoyen français est très fort et le communautarisme très important pour les français résidant à l'étranger mais ce communautarisme se fait dans l'entier respect des lois et de la façon de vivre des pays dans lesquels ils résident, quand le respect est mutuel il n'y a pas de problèmes pour cohabiter ensemble et le vivre ensemble prend toute sa valeur.
Au CHENE débat d'idées rimant toujours avec convivialité la discussion a pu se prolonger autour du verre de l'amitié organisé par le représentant local du CHENE Didier IRASTORZA, également adjoint aux sports de la ville Cambo.
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10/12/2009
Michèle Alliot-Marie est l'invitée politique de Christophe Barbier
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09/12/2009
Identité ou unité nationale ?
La France, ce sont 36 000 communes, 22 régions, 100 départements, dont 4 d'outre-mer. Des villes, des territoires ruraux, des paysages montagneux, maritimes ou de plaine. Ce sont 65 millions de Français, et presque autant d'opinions, d'idées et de caractères.
Et pourtant, la France composée d'identités régionales fortes, issue d'apports ethniques aussi permanents que divers, façonnée par l'histoire et les expériences communes, n'est jamais autant elle-même que quand elle est unie. Le débat sur l'identité nationale conduit à la question plus fondamentale de l'unité nationale. Les Français ont-ils la volonté de vivre ensemble, l'envie de partager un destin commun ? Vivre ensemble exige l'acceptation de règles communes, de valeurs partagées. Les valeurs expriment l'adhésion à une conception analogue de l'individu, de la famille, de la société. Les règles déclinent ces valeurs de démocratie, de respect de l'homme, de tolérance et de liberté. Nos valeurs sont nées et se sont affirmées à travers notre histoire, ses grandeurs et ses parts d'ombre, les épreuves et les réussites. Elles participent à l'identité nationale. Mais l'unité nationale ne se résume pas à une référence au passé qui a construit notre État. Elle n'est ni nostalgie ni conservatisme. Elle est aspiration, mouvement qui appelle au rassemblement, qui ouvre les bras à ceux qui partagent la volonté de construire un avenir commun.
Fondé sur nos valeurs partagées, le sentiment d'une communauté de destin ne saurait être acceptation fataliste ou repli frileux. Il est porteur d'espoir, d'ambitions, de vision. Avons-nous envie de partager un avenir et un destin communs ? L'interrogation est encore plus fondamentale à l'heure de l'Europe et de la mondialisation, des concurrences économiques exacerbées, de la montée des extrémismes, des tentations communautaristes, de la contestation des schémas culturels et sociaux.
Il est temps de réfléchir aux moyens de protéger cette unité qui a toujours fait notre force et notre ouverture aux autres. Sûrs de nos valeurs communes, nous sommes d'autant plus capables de dialoguer et de tendre la main. Réaliser cette ambition de vivre ensemble exige le respect de chaque citoyen, la reconnaissance de son droit à participer aux choix essentiels et à bénéficier des avancées communes.
Associer les citoyens aux choix essentiels, c'est la caractéristique et la finalité de notre démocratie. Les élections la concrétisent. Mais le choix offert aux Français n'est pas uniquement celui des hommes. Il est celui de la société à construire, des réformes à mener, de la capacité à réaliser les engagements pris. Les Français veulent savoir où on les emmène, vers quelle France, vers quel destin. Ils ont besoin d'imaginer comment leur propre avenir se dessine dans ce mouvement. Ils comparent l'action aux engagements, manifestant souvent déception, impatience ou incompréhension.
Une exigence nouvelle est née pour les dirigeants : celle de l'explication permanente, de la mise en perspective générale. Les Français ont besoin que, régulièrement, les gouvernants leur rappellent le but, leur montrent comment chaque réforme construit une part du puzzle, leur donnent les moyens d'évaluer les avancées successives. Cela appelle une sorte de nouvelle planification démocratique.
Partager l'envie d'un destin commun c'est aussi se sentir pleinement associé aux réussites de son pays, en contrepartie des efforts fournis. Garantir l'unité nationale exige d'assurer à chacun un égal accès au service public, aux services de santé, à la justice, à la formation. Les contraintes existent, mais nous croyons profondément qu'il n'y a pas de fatalité en la matière. Personne ne doit avoir le sentiment d'être laissé au bord du chemin parce qu'il n'habite pas une métropole ou un centre-ville.
Cela appelle un aménagement du territoire renouvelé et volontariste, une conception nouvelle du service public. Les évolutions technologiques permettent de répondre de plus en plus, de mieux en mieux, au souci d'un service public de proximité en écho au besoin de chacun d'être reconnu à l'égal de l'autre.
C'est la nouvelle frontière de l'unité de notre nation, sachant utiliser le meilleur du savoir d'aujourd'hui pour renforcer les liens tissés au cours des siècles. Pour une nation comme la nôtre, fière de son identité et de ses valeurs, la mondialisation, l'individualisme et la coexistence des communautés ne sont pas des dangers en eux-mêmes. Le véritable risque, c'est de tenir pour acquises les valeurs qui nous lient, au risque d'oublier de les faire vivre au quotidien et de les projeter dans l'avenir.
Le véritable risque serait de laisser dépérir l'espoir et la confiance dans notre destin commun, faute de savoir montrer la cohérence, l'ambition et la finalité de notre action, au bénéfice de chacun et de la nation tout entière. Le véritable danger, c'est celui de la désunion. Condition première de la pérennité du pacte républicain, la cohésion nationale est l'une des clés de l'avenir de la France.
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Sur le thème : " La bioéthique "
La bioéthique est une éthique qui réunit plusieurs disciplines : la science médicale au travers des médecins, des biologistes, des généticiens ; la philosophie, la sociologie et le droit.
Il nous faut replacer l’espèce humaine dans la biodiversité. La devise républicaine répond bien à la problématique qui est la notre. Liberté, parce que l’on parle de responsabilité à prendre en charge face à l’incertitude scientifique. Egalité pour cette équité ou justice distributive dans l’accès aux greffons par exemple. Fraternité, à travers 3 grands principes concernant le don d’organes : le consentement, la gratuité et l’anonymat.
Le débat à la française sur la bioéthique est caractérisé par une forte imprégnation juridique. C’est un débat aigu entre chercheurs et médecins opérant à partir de la science dans un contexte aujourd’hui complètement mondialisé et la difficulté de mesurer jusqu’où la science peut aller, loin, plus loin, trop loin, sans oublier que les impacts économiques sont considérables dans un contexte international extrêmement mouvant.
En fait il s’agit d’encadrer juridiquement les progrès de la science afin que la bioéthique demeure un progrès pour l’homme et ne devienne pas une arme contre l’humanité. Le souci est de trouver un point d’équilibre entre la protection des droits fondamentaux de la personne et la non-entrave aux progrès de la recherche.
De nombreuses instances ont planché sur le sujet aussi diverses que la Franc-maçonnerie, le Conseil d’Etat ou encore le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé, créé dès 1983.
En 1994, trois lois sont venues posées les premières pierres dans ce vide juridique, la France a été pionnière dans ce domaine. La première est relative au traitement des données nominatives ayant pour fin la recherche dans le domaine de la santé et modifiant la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. La seconde consacre le respect au corps humain. La troisième concerne au don et à l’utilisation des éléments et produits du corps humain, à l’assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal.
En 2004 le clonage, reproductif ou thérapeutique est interdit ainsi que la recherche sur l’embryon et les cellules embryonnaires est en principe interdite. Par dérogation, les recherches peuvent être autorisées sur l’embryon et les cellules embryonnaires, pour une période limitée à 5 ans. Par dérogation, « le diagnostic biologique effectué à partir de cellules prélevées sur l’embryon in vitro peut également être autorisé, à titre expérimental », pour guérir un enfant atteint d’une maladie génétique incurable. Le cercle des personnes pouvant procéder à un don d’organe pour une greffe est élargi. La brevetabilité est autorisée pour « une intervention constituant l’application technique d’une fonction d’un élément du corps humain ». Une agence de la biomédecine est créée placé auprès du ministre de la santé, elle a une mission de participer à l’élaboration et à l’application de la réglementation, de contrôler les activités biologiques et médicales et d’agréer les praticiens et les protocoles de recherche.
Cependant de nombreuses questions restent en débat :
- Le statut juridique de l’embryon,
- L’assimilation du clonage reproductif à un crime contre l’espèce humaine,
- La question de l’homoparentalité,
- La prohibition des maternités de substitution,
- L’interdiction du transfert posthume,
- La neurochirurgie afin de limiter les comportements violents,
- Le droit de mourir dans la dignité.
Un autre problème est en train de naître et ne peut nous laisser indifférents : c’est le dépistage prénatal, voire préimplantatoire, laissant émerger d’éventuels risques d’eugénisme.
Les progrès de la science exigent une réactivité, c’est le rôle essentiel du politique que de réagir rapidement et d’anticiper les changements de société pour éviter la crise et maintenir la cohésion sociale. La bioéthique devrait faire partie du préambule de la constitution et des droits de l’homme. Finalement, la question essentielle est de savoir quand débute la vie de l’homme à l’état d’embryon ? le nouveau-né ? et quand se termine-t-elle, qu’en est-il des déments, des comateux, des personnes en fin de vie ?
08:03 Publié dans contributions départementales | Lien permanent | Commentaires (0)
06/12/2009
Sur le thème : " La bioéthique "
Rabelais écrivait que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Des extraordinaires possibilités sont apparues ces dernières années du fait des formidables progrès de la biologie et au nom de cette conception éthique nos gouvernements successifs ont beaucoup légiféré sur ces sujets.
L’interdiction absolue des manipulations génétiques mais aussi un contrôle très strict des techniques d’assistance à la procréation sont alors rentrées dans l’arsenal juridique de notre pays. Ainsi le don d’ovocytes, interdit en France, est autorisé chez nos voisins espagnols comme dans la plupart des pays européens…
Cette législation qui marginalise la position de la France dans le monde occidental paraît de plus inefficace dans la mesure où les couples désireux d’avoir recours à ces techniques et qui disposent de quelques moyens n’ont qu’une frontière à traverser.
Par ailleurs du fait de l’interdiction des manipulations génétiques, même en laboratoire, nos chercheurs accumulent du retard dans le domaine pourtant stratégique pour le siècle à venir du génie génétique.
Que penser de cette évolution très restrictive de notre droit national ?
Il est bien évident que le « Vivant » n’est pas un bien comme les autres et qu’il doit être protégé contre d’éventuels dérapages. Une secte (les raeliens) tente depuis quelques années le clonage d’un individu complet, heureusement sans succès à ce jour. Les agissements de quelques illuminés, doivent ils nous conduire à totalement interdire le clonage ? Cette technique est pourtant porteuse d’immenses espoirs. Il serait ainsi possible à partir de cellules prélevées dans notre jeunesse de développer en laboratoire des organes complets que l’on pourrait nous greffer lorsque l’âge venu, des dysfonctionnements apparaîtraient. Plus de problèmes de listes d’attentes pour les dons d’organes, ni de rejet des greffes. Bref sinon la jeunesse éternelle, du moins l’assurance de vieillir plus longtemps dans des conditions optimales.
Pour être efficace une législation doit être simple et lisible et se concentrer sur les abus les plus criants. Une législation qui chercherait à trop vouloir interdire à contre courant de ce qui se fait ailleurs dans le monde aurait toutes les chances de devenir inapplicable et inefficace.
Légiférer sur la Bioéthique pose le problème du fragile équilibre entre le respect des libertés individuelles et la morale que nous souhaitons imprimer au corps social.
Cela mérite un grand débat national et la création d’instances indépendantes pour asseoir les équilibres requis et non pas des conclaves d’experts sans audience ni légitimité démocratique comme cela fut trop souvent le cas dans le passé.
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04/12/2009
Michèle Alliot-Marie réagit aux propos de son suppléant, le député Daniel Poulou
« Une deuxième ligne au Pays basque n'a pas de sens »
La prise de position du député Daniel Poulou (UMP) en faveur de la LGV, lundi, lors de la réunion de concertation, a surpris, voire irrité plusieurs élus de sa circonscription (lire « Sud Ouest » de mardi). Elle a également entraîné des réactions sur notre site sudouest.com. Le suppléant de Michèle Alliot-Marie a en effet émis un avis opposé à celui du ministre de la Justice.
Contacté par « Sud Ouest », MAM a réagi aux propos de son suppléant, en profitant pour réaffirmer sa position sur la LGV : « Daniel Poulou est bien sûr libre de ses opinions.
En ce qui me concerne, ma position sur ce dossier n'a pas changé : il faut assurer la liaison à grande vitesse et préserver l'environnement sensible de la Côte basque. De ce point de vue, faire passer une deuxième ligne par le Pays basque n'a de sens ni à court, ni à long terme. Soit c'est une ligne voyageurs et elle doit être au plus près des centres touristiques : c'est la ligne actuelle. Compte tenu des arrêts obligatoires à Bayonne et à l'entrée de l'Espagne, le train n'a pas le temps d'atteindre la vitesse maximale, ce qui conforte la solution de l'aménagement de la ligne actuelle. Je ne peux imaginer que certains voudraient faire traverser notre Côte basque par une nouvelle ligne avec l'idée de ne pas s'y arrêter du tout !
Soit c'est une ligne dédiée au fret, si un jour la ligne existante devenait insuffisante, dans 30 ou 50 ans. Elle devrait alors relier, selon le tracé le plus court, les grands centres économiques et passerait par Saragosse. Dans ce cas, c'est à l'intérieur des terres, vers le Béarn, que cette liaison serait la plus directe et protectrice de l'environnement. De plus, une étude est lancée pour une traversée par le centre des Pyrénées. Comment justifier l'intérêt et le coût de deux créations de ligne à une centaine de km l'une de l'autre ? »
Recueilli par Pierre Sabathier.
Quotidien SUD OUEST
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