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14/06/2009

Michèle Alliot-Marie - Colloque sur la sécurité


Michèle Alliot, Ministre de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, s'exprime lors du colloque "Sécurité : nouveaux enjeux" pour plancher sur l'évolution de la délinquance et de la criminalité (10 juin 2009).

05/06/2009

A propos de la LGV

Réaction du Docteur Raymond Viale

Merci pour votre défense opiniâtre, quoi qu'il en coûte, des idées structurantes du Gaullisme, et félicitations pour votre prise de parole claire au sujet de la LGV en aquitaine.

Il faut stopper les coûteuses et intarissables études chères à nos collègues socialistes, arrêter les choix politiciens de tracés.

Notre retard en matière de communication est gravissime. Dans les Landes il est clairement dû aux choix de la majorité départementale.

L'urgence, comme les chiffres, demande l'aménagement de la voie actuelle Bordeaux-Dax-Bayonne, concomitamment à la ligne nouvelle Tours-Bordeaux.

La ligne Paris-Toulouse n'est pas notre affaire, qui serait bien plus génératrice de progrès à travers le massif central.

Pour les Landes, je ne comprend pas l'argumentaire pour une voie nouvelle à l'est pour dans 20 ans, avec l'utopie d'Emmanuelli et de la CCI d'une gare TGV tous les 50 Kms: Bordeaux, Captieux, Mont de Marsan, dax, Bayonne. Ce n'est certainement pas de l'utopie...

Pour les voyageurs, on dit vouloir rapprocher de Paris les hommes d'affaires Palois. Dans 20 ans les hommes d'affaires se déplaceront beaucoup moins et le très modeste gain de temps sera dérisoire pour de reres réunions, nul pour du tourisme.

Pour nos curistes, ils auront toujours des rhumatismes et des troubles veineux. Vivants plus vieux, soumis aux conditions de travail, ils en ont de plus en plus. La sécurité sociale vient de le comprendre. Elle a mis fin le 6 juin 2007 aux attaques du plan Johannet. Elle relance le thermalisme social. Elle demande aussi de mettre au point des prises en charge sans les domaines nouveaux, de la prévention, de l'éducation à la santé, des suites de cancers, de la créno-réadaptation venant décongestionner les centres de rééducation fonctionnelle. C'est concrétisé par l'arrêté du 1er août 2007, par la nouvelle convention de 2008, et parce qu'elle y met de l'argent, à un moment où il est rare et où les choix doivent être guidés par une certitude raisonnable d'amélioration de la santé de la population.

La station qui va se développer est Dax, pour son savoir faire, la qualité de ses actifs thermaux, sa recherche adaptée aux pathologies de notre époque. Mais cette activité est fragile. Avec des bâtons dans les roues, comme la tergiversation sur la LGV, ce sera la fin de cette économie (12 % de l'emploi des Landes). Le thermalisme français sera mal s'il perd ou voit péricliter son leader. Nous sortons des lubies de pouvoir d'un directeur de la CNAMTS, il ne faut pas en rajouter.

Les autres réalités socio économiques sont convergentes.

Les touristes iront toujours sur la cote d'Argent et la cote basque. On voit le besoin de relancer un tourisme social, qui peut se déplacer en train. Gagner 4 minutes, ou 12 comme le dit Jean Louis Carrére est sans importance.

Quand aux habitants des Landes, le rapport de la DATAR de septembre 2004 dit que, dans 20 ans, 30 % de la population française vivra dans la bande littorale. Il recoupe celui de l'INSEE-IGN de 2000 qui constae déjà 63 % de la population urbanisée d'Aquitaine à l'ouest de la ligne Libourne, Dax, Saint Jean Pied de Port.

De plus les documents RFF montrent que les LGV développent les poles economiques existants et déjà performants, et n'en créent pas par leur passage.

Tout plaide pour l'aménagement rapide de la ligne actuelle, qui ne défigurera ni le Parc National, ni le littoral Basque.

Le problème du frêt est un leurre. Il serait heureux de se décider aussi, dans le même temps, sur l'autoroute Trans navarraise qui déviera le trafic Tudéla-Pampelune jusqu'à la plateforme multi modale de Castet. Elle désenclavera et développera l'activite de Dax et du Pays basque intérieur.

Encore merci pour vos déclarations de bon sens qui ferront avancer les choses si quelques uns de nos amis s'intérrogent sur le raisonnable et  l'intérêt des gens.

 

Docteur Raymond Viale

ancien maire adjoint de Dax

vice président de la fédération 40 du Parti Radical

secrétaire général de la Fédération thermale et climatique Française

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

1facf9e8-7f5c-11dd-8b74-361ac5096025.jpgEn réponse aux propos de Monsieur Alain ROUSSET, président du Conseil Régional d'Aquitaine et de Monsieur Alain JUPPE, Maire de Bordeaux, Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités Territoriales tient à apporter les précisions suivantes : 

" Il est totalement erroné de prétendre que l'accord trouvé sur le passage de la LGV en Côte Basque mettrait en quoi que ce soit en péril la réalisation ou le calendrier de la liaison à grande vitesse Paris-Bordeaux-Madrid. 

Le relevé de décision commun au secrétariat d'Etat aux Transports, à Réseau Ferré de France et au ministère de l'Intérieur, en affirme au contraire la nécessité et la poursuite. 

Dans ce cadre, RFF reconnait que sur la Côte Basque la liaison grande vitesse n'exige pas la réalisation d'une nouvelle voie avant saturation éventuelle de la voie actuelle, d'ici 15 à 20 ans minimum. 

RFF et le Secrétariat d'Etat aux Transports admettent que s'il y avait un jour saturation et qu'une nouvelle voie devait être réalisée, celle-ci devrait être enterrée afin de préserver le patrimoine naturel et architectural. 

En quoi, dans ces conditions, la décision de renoncer à des études reconnues prématurées sur le tronçon Bayonne-Hendaye peut-elle gêner la réalisation de Tours-Bordeaux prévue en 2016, ou de Bordeaux-Dax-Bayonne d'ici 2020 ? 

J'ai souvent eu la désagréable impression qu'à Bordeaux, on refusait d'écouter les élus et les citoyens de la Côte Basque qui soutenaient la LGV, mais demandaient des solutions raisonnables. Je me réjouis d'avoir pu relayer auprès du Secrétaire d'Etat aux Transports et de la direction de RFF leurs positions, que je partage publiquement depuis 15 ans. 

Si certains, qui n'ont pas voulu manifester d'intérêt pour ces propositions dans les années passées, sont vexés de n'avoir pas été à la table lorsqu'un accord raisonnable a été trouvé, j'en suis navrée pour eux. 

Ce qui compte c'est une solution qui ménage l'intérêt économique de la LGV et la préservation de l'environnement. C'est le cas. " 

04/06/2009

Michèle Alliot-Marie répond à Daniel Mach


Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'intérieur de l'outre-mer et des collectivités territoriales, répond à Daniel Mach, Député des Pyrénées-Orientales, au sujet de la lutte contre l'insécurité (2 juin 2009).