Principaux textes législatifs dont Michèle Alliot-Marie a été à l'origine dans les différents ministères qu'elle a occupés.

Sports (1993-1995)

- Première loi contre les hooligans et la violence dans les stades (en 2008, elle sera le premier ministre de l'Intérieur à dissoudre des associations de supporters)

Défense (2002-2007)

- Loi de programmation militaire, fixant de 2003 à 2007 les moyens matériels et humains de la Défense nationale. Ce sera la seule LPM à avoir été intégralement respectée

Intérieur (2007-2009)

- Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la Sécurité intérieure (LOPPSI), adoptée en Conseil des ministres en mai 2009

- Loi rattachant la gendarmerie au ministère de l'Intérieur (rattachement budgétaire effectif depuis le 1er janvier 2009)

- Loi de développement de l'Outre-mer

Justice (2009-2010)

- Projets de loi réformant le Code de procédure pénale (dont celui sur la garde à vue)

- Loi contre la dissimulation intégrale du visage dans l'espace public (dite loi anti-burka).

 

Je passe sur toutes les autres réalisations qu'elle a conduites :

  lancement de la construction du Stade de France, restructurations de la DCN et du GIAT, baisse de la délinquance en 2007 et 2008, réorganisation du renseignement intérieur français (création de la DCRI), lancements du passeport biométrique et du nouveau système d'immatriculation des véhicules, accord sur la modernisation des taxis, création de l'acte contresigné d'avocat, etc. etc...

Vous le voyez, le bilan ministériel de Michèle Alliot-Marie est en fait considérable, même si elle n'a pas pour habitude de le mettre systématiquement en avant.

 

Diner débat Février

60 personnes pour notre diner débat mensuel à Saint Pée sur Nivelle. C'est dans une ambiance particulièrement chaleureuse que s'est déroulée cette soirée, chez la famille MENDIONDE, des proches de la famille MARIE.

Henri LEVRERO a remercié les élus présents, notamment, Paul BAUDRY, maire de BASSUSSARY. Roger GAMOY, maire d'Itxsassou est intervenu sur les services publics en milieu rural, thème qui lui tient à coeur ainsi qu'à ses administrés. Il nous a rappelé combien le maintien de services publics est primordial qu'il s'agisse de l'école ou en particulier de La Poste. Il faut garantir une véritable offre de services publics pour lutter contre la désertification de nos campagnes.

Retrouvez les photos

https://picasaweb.google.com/Henri.Levrero/CheneFevrier20...

 

Message de Michèle Alliot-Marie

Chers amis et compagnons,

Je veux d’abord exprimer à chacune et chacun d’entre vous qui avez souhaité m’apporter soutien et encouragements ces dernières semaines des remerciements très sincères et chaleureux.

Je veux ensuite vous dire à tous que mon comportement public comme privé a toujours été conforme à la haute idée que je me fais de la politique et du service de la France.

Vous pouvez être certains que je n’ai commis aucun acte illégal ou fautif. Je note que plus personne ne cherche à le mettre en cause. Le Président de la République a lui-même tenu à en porter témoignage.

Je souhaite enfin exprimer ma désapprobation face à la manière dont la vie politique est aujourd’hui traitée par une gauche sans idée, sans projet, sans candidat et par une partie de la presse qui ressasse les mêmes analyses souvent fausses faute d’avoir un élément nouveau ou une réflexion étayée.

Face aux événements considérables qui se produisent dans le monde arabe, face aux crises qui secouent l’Afrique, face au terrorisme et aux enlèvements, face aux défis de la mondialisation, à l’émergence de nouvelles puissances, les socialistes critiquent le Gouvernement et le Président, multiplient les attaques personnelles pour camoufler leurs erreurs et la vacuité de leurs idées.

Je n’ai lu ni entendu aucune proposition, aucune analyse un tant soit peu pertinente, ni d’ailleurs aucun regret de leur silence. Laurent Gbagbo et son parti qui refusent le résultat des élections qui les ont vus perdre  sont toujours à l’internationale socialiste.

La politique, c’est savoir poser les vrais problèmes, savoir délaisser la passion immédiate pour la réflexion, savoir situer le débat au niveau de la dignité et des idées.

C’est notre idée partagée de la politique. C’est notre volonté commune au service de la France.

Michèle Alliot-Marie
Ministre d'Etat,
Ministre des Affaires étrangères et européennes
Présidente du Chêne

Sur le thème « Pour un modèle éducatif qui soit à la fois le lieu de la formation initiale, un espace de découverte, et une passerelle vers le premier emploi »

Jean Charles MENDIELA

BONNUT

« Pour un modèle éducatif qui soit à la fois le lieu de la formation initiale, un espace de découverte, et une passerelle vers le premier emploi »

 

Pour éduquer un enfant, il faut d’abord que ses parents soient eux-mêmes éduqués, ce qui dans notre société actuelle, n’est pas du tout évident.

Je pense que la base de l’éducation, passe tout d’abord par le respect de l’enseignant, par le respect des règles de l’école qui doivent être le reflet de celles de notre société, afin que l’élève en ait un modèle.Une fois ces deux marques de respect intégrées, l’éducation scolaire peut commencer.

La scolarité des enfants doit absolument être relayée par les parents en relation directe avec les professeurs, et ce tandem doit fonctionner pour le bien de l’enfant Les matières dites «  principales », maths, français, histoire, géo, langues ( anglais et espagnol ), doivent être primordiales et majoritaires car elles participent à la culture générale qui servira plus tard dans la vie active. Mais il faut absolument que les autres matières soient toutes pratiquées de façon régulière et suffisante car elles participent à la découverte par l’élève de ses talents « cachés » que l’école ne révèle pas toujours et empêche l’élève de savoir ce qu’il voudrait réellement faire dans la vie. C’est ainsi que par la découverte du dessin, de la musique, du sport, du théâtre, du bricolage, de la technologie, de la science, de la biologie, feront que l’élève fera la relation directe avec l’intérêt d’être bon en maths, en français etc… Car il en aura l’application directe et concrète.

Je me souviens que nos bons vieux livres de maths, dits « de calcul », nous faisaient apprendre des leçons et résoudre des problèmes souvent en majorité liés à des histoires concrètes de notre vie de tous les jours. Les histoires de trains qui partent en même temps, qui roulent à la même vitesse, mais qui s’arrêtaient plus longtemps dans une gare que l’autre, qui prenaient dix voyageurs pendant que vingt descendaient etc… Et le problème était souvent indirectement lié à l’énoncé, afin de nous faire réfléchir à une logique. C’était du concret ! Et les générations de nos parents, sont celles qui ont inventé les technologies d’aujourd’hui. Donc leur éducation était certainement bonne.

Je pense aussi que le lien avec le monde du travail devrait être fait dès le plus jeune âge, avec des pèriodes d’apprentissage très tôt dans la vie de l’élève en fonction de ses envies. Car les goûts évoluent avec l’âge. Je connais des exemples de jeunes qui ont commencé dans la vie active avec des métiers manuels et qui sont aujourd’hui directeurs financiers, banquiers, assureurs etc… Cela veut dire qu’il y a eu des ratés dans leur orientation. Et l’inverse est vrai aussi, car aujourd’hui, on voit des gens passer de métiers dit « intellectuels » à des métiers manuels.

Ce qui prouve que sans une bonne culture générale, il est impossible à quelqu’un qui entre dans la vie active, de pouvoir changer d’activité, et s’y adapter rapidement. Comme il est impossible de savoir s’orienter sans avoir connu les différents domaines des disciplines qui régissent le monde du travail.

Le monde du travail est un monde complexe dans lequel les entreprises sont de tailles différentes, et je pense que pour toutes les grosses entreprises ( ce n’est pas généralisé ), il serait bon qu’elles aient en leur sein une école de formation aux différents métiers qu’elles représentent afin de permettre de faire évoluer le personnel qui le désire, et accueillir des apprentis. Et je pense que là, on aurait un système de passerelles qui fonctionnerait. De plus, je pense que l’apprentissage doit être quelque chose de systématique et que ce système doit s’adresser à tous, de tous âges, de toutes classes sociales. Et je pense que le pôle emploi, les universités, les lycées professionnels, les syndicats professionnels, les petites et moyennes entreprises enfin tout ce qui est du milieu du travail devrait travailler en contact permanent afin de créer ces passerelles.

 

 

Éditorial / Les nouveaux apôtres

C’est l’hallali contre Alliot-Marie ! L’anti-Mamisme supplante l’anti-sarkozysme dans un élan purificateur hystérique où, les procureurs enragés de la vertu immaculée, portent l’habit de Fouquier-Tinville pour s’attribuer le premier rôle réhabilité de sauveur de la République impartiale.
Les nouveaux apôtres de l’État parfait ont revêtu la robe de leurs intérêts sincères. S’il est légitime de s’insurger contre le manque de discernement et les maladresses accumulées d’un ministre, de s’agacer de ses embarras et de ses silences, un tel acharnement politique n’est-il pas le révélateur du climat et des méthodes qui vont prévaloir pour la présidentielle ?
Lorsque l’appel à la démission du ministre ne suffit plus à ravir les gardiens des principes, on infuse la vie de ses parents. Pour mieux dresser un procès-verbal des affaires inavouables qui, sans être illégales, sont pour les donneurs de leçons autoproclamés une honte morale.
Va-t-on scanner les tombeaux familiaux pour s’assurer qu’il ne demeure pas dans un coin d’ombre quelques tâches brunes ou sympathies pétainistes ? Va-t-on sonder les archives pour vérifier ce que les ancêtres pensaient de l’affaire Dreyfus, contrôler leurs positions au moment du scandale du canal de Panama puis lors de la souscription des emprunts russes ? Va-t-on rechercher des proximités bonapartistes et remonter encore plus loin pour savoir s’ils étaient régicides, girondins ou jacobins, preneurs de la Bastille ou monarchiens persistants ?
La campagne pour l’Élysée est lancée et l’on sait que les couvercles des cuves à lisier sont levés tandis que les marécages de la politicaillerie vont être asséchés pour s’assurer que ne croupissent pas dans la vase les révélations des compromissions les plus abjectes d’une droite forcément coupable. Comme si l’honnêteté et l’exemple n’étaient que le monopole d’un camp.
Ce n’est pas cela la France.

Hervé CHABAUD