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30/10/2009

Lancement de la branche des jeunes du Chene dans les Pyrénées Atlantiques

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Aujourd’hui la branche jeune du CHENE a été lancée par Thomas LAMBERT à la TASCA à Biarritz, en présence de Peyuco DUHART, Maire de Saint Jean de Luz, Conseiller Régional et d’Henri LEVRERO,  chargé de mission départemental et d’une partie de son équipe. Une quarantaine de personnes étaient présentes pour cette première réunion au cours de laquelle Thomas s’est présenté aux personnes qui ne le connaissaient pas, il a 26 ans et est donc un jeune chef d’entreprise de la Côte Basque. Avec l’aisance d’un orateur confirmé il a présenté le mouvement de Michèle ALLIOT-MARIE, rappelant notamment que l’homme se trouve au cœur de la politique. Il a insisté sur le fait que l’âge n’était pas un frein mais au contraire un lien entre les générations essentiel pour assurer le passage d’une société de défiance à une société de confiance. Il a rappelé que LE CHENE était essentiellement un lieu de débat d’idées dans la convivialité et que prochainement il proposerait des rencontres avec des intervenants sur des compétences bien spécifiques, qu’il était là  pour écouter les besoins des autres. Nul n’est besoin d’adhérer à un quelconque parti politique pour adhérer au CHENE. Le capitaine du navire a donné le cap, à vous de nous rejoindre pour le suivre. Bon vent aux jeunes du CHENE.

Retrouvez les photos

http://picasaweb.google.fr/Henri.Levrero/CheneOctobreJeunes

29/10/2009

"Le renforcement du lien intergénérationnel : une réponse à l'évolution de notre société ?"

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Colette CADIEU

HENDAYE

Les modèles de la société moderne nous incitent toujours plus à réduire le champ familial.

Nous sommes passés du modèle de la grande famille (parentèle) au  petit noyau familial (famille nucléaire), puis à la famille monoparentale largement répandue aujourd’hui.

 

Nous savons que le développement de la mécanisation et la révolution industrielle,  le remembrement de 1960/1980, ont entraîné peu à peu l’effacement du monde rural, même si la production industrielle commence dans les campagnes (80% de la population, au XVIII ème siècle, y vit). Les populations, jeunes essentiellement, migreront vers la Capitale, les grandes villes, les métropoles (exode rural). Une nouvelle société s’ébauche, le clan familial vole en éclats,  le lien intergénérationnel  se distend, pour disparaître, inexorablement. Combien ne meurent pas aujourd’hui, seuls, sans qu’aucun des leurs ne les accompagnent dans les derniers moments ?  Et c’est là tout le paradoxe :  les techniques modernes, les nouvelles technologies apportant un meilleur confort à la société (celle des pays développés), nous éloignent les uns des autres. Nous enfermant dans un individualisme, dont nous avons tous plus ou moins conscience, aussi destructeur moralement pour l’être humain que la misère et le manque de soins ailleurs dans des pays pauvres.

 

En 1948, au lendemain de la guerre, De Gaulle crée la Sécurité Sociale, le régime des retraites par répartition. Une avancée sociale sans précédent, mais qui aujourd’hui a son revers :

« Papy boom » supporté par une population active que le chômage, les délocalisations d’entreprises menacent chaque jour un peu plus, et de façon dramatique. L’actualité ne manque pas de nous le rappeler.

 

Nous devrons trouver des solutions pour que, malgré la sérieuse remise en cause de notre modèle social, nous ne nous détournions pas plus de nos aînés.

 

Des idées sont lancées. Pour les retraites d’abord :  « …travailler en complément de la retraite, …créer un fonds « spécial » d’aide à la dépendance dont la cotisation par rapport aux revenus serait volontaire, et accompagnée d’une déduction fiscale. Des impôts payés par le monde de la finance sur les plus-values d’actions ou sur les intérêts des placements d’Assurances Vie. ».

Comme pour ce qui est du relationnel entre les Anciens et les plus jeunes :  « ..issu du compagnonnage, le système du parrainage permettant à des salariés proches de la retraite de bénéficier d’un aménagement de leur poste de travail pour qu’ils forment et accompagnent des jeunes professionnels dans leur parcours… Dans la région de Dijon, un lieu réunit crèche, établissement pour personnes âgées, commerces et logements sociaux. Des interactivités sont mises en place… L’organisation des loisirs, des sorties, des courses est partagée entre générations. Ce troc permet à chacun de trouver sa place… et surtout de se côtoyer au quotidien, sortant ainsi d’une grande solitude. »

Dans le relationnel toujours, l’accent est mis sur l’écoute: « … Réapprenons à nous écouter, à partager nos expériences, c’est par là que commence le respect … ».

 Aux idées de nos compagnons, j’ajouterai l’importance de l’éducation que nous voudrons bien donner à nos enfants. Le respect par l’écoute bien sûr, mais l’attention à l’autre ne s’arrête pas là.

Avant même d’engager le dialogue, sommes-nous en mesure de prendre garde à celui qui chemine lentement, péniblement parfois, sur le trottoir à nos côtés ? Retiendrons nous la porte parfois trop lourde qui manque de le précipiter à terre ? Ceci est aussi une forme « d’écoute ». Mais en prendrons-nous le temps ? Aurons nous seulement fait attention ? Voulons nous vraiment exercer cette vigilance ? De ces comportements nos enfants n’auront aucun héritage, car nous ne savons plus les appliquer pour nous mêmes. 

28/10/2009

Michèle Alliot-Marie - Castration chimique


Michèle Alliot-Marie, Garde des Sceaux, répond à Bernard Debré, Député de Paris, à propos de la castration chimique.

26/10/2009

Michèle Alliot-Marie veut un débat sur la castration physique


Sud Ouest du 26.10.09

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25/10/2009

Sur le thème : "Le renforcement du lien intergénérationnel : une réponse à l'évolution de notre société ?"

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Anne LABORDE
URRUGNE
Parler de lien intergénérationnel revient à simplifier le problème, car il vaudrait mieux évoquer les liens entre générations. emploi : issu du compagnonnage, le système du parrainage permet à des salariés proches de la retraite de bénéficier d'un aménagement de leur poste de travail pour qu'ils forment et accompagnent de jeunes professionnels dans leur parcours. Malheureusement, cela reste rare et adapté plutôt à de grandes entreprises. Les secteurs de la construction automobile et du BTP sont précurseurs (et uniques ?) dans ce domaine. enfance : les générations d'enfants -jusque dans les années 80- pouvaient profiter (et vice-versa) de leurs grands parents pendant les temps hors scolaires. Cependant les grands-mères ne travaillaient pas ! Désormais, travail des femmes, éclatement familial (mobilité professionnelle par exemple) et activités des seniors changent la donne. Il faut inventer de nouvelles formes de contact, plus courts ou plus dispersés dans le temps pour entretenir ce lien important entre grands-parents et petits enfants grand âge : révolu le temps des grandes maisons où cohabitaient plusieurs générations et où les enfants adultes s'occupaient de leurs parents âgés. De plus n'existaient pas la notion de 4 ème voire 5ème âge. Des adultes de plus de 50 ans peuvent avoir à la fois leurs parents et .... leurs grands parents. Avoir des parents de 60 ans n'a rien à voir avec des parents de 80 ans ou plus. Or, le grand âge s'accompagne souvent de dépendances (perte d'autonomie, maladie...) nécessitant beaucoup de présence et de soins. Lesquels sont coûteux, imposant donc à la société de prendre en charge ce que les familles ne peuvent supporter. Là aussi, le travail des femmes a changé la donne. C'est encore à nous de mettre en place d'autres relations, d'autres partages : choix d'établissement d'accueil pas trop éloignés, visites régulières, maintien de réunions familiales ou amicales (anniversaires, Noël...) pour que les personnes âgées puissent continuer à transmettre leur histoire, leur patrimoine familial, professionnel, géographique, etc... Mais ces rapprochements sont souvent difficiles et il est impératif de soutenir les associations d'aides aux "aidants", car dans certains cas, c'est psychologiquement difficile. C'est aussi parfois difficile de conserver pudeur et dignité : on n'est pas toujours prêts à assurer des soins quotidiens aux plus anciens. Cependant il existe des expériences de rapprochement qui ont pourtant beaucoup de mal à se multiplier : dans la région de Dijon, par exemple, un lieu réunit crèche, établissement pour personnes très âgées, commerces et logements sociaux. Des interactivités sont mises en place : les "âgés" racontent des contes aux bébés, ils gardent un animal de compagnie, que des familles accueillent s'ils sont malades. L'organisation des loisirs, des sorties, des courses est partagée entre générations. Ce troc de services permet à chacun de trouver sa place, d'y trouver du confort, et surtout de se cotoyer au quotidien, sortant ainsi d'une grande solitude. Ces organisations développent aussi les liens affectifs, y compris extra-familiaux. Et l'on sait que ces petits bonheurs évitent bobos de l'âme et du corps. Les professionnels du grand âge l'ont compris depuis longtemps : en se cotoyant, on s'écoute, on se respecte, on se connaît mieux et on s'enrichit. Mais ce ne sont là que quelques propos qui peuvent largement être sujets à plus de dialogue."