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04/05/2009

Sur le thème : "La construction européenne : quelle union pour demain"

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Colette CADIEU

HENDAYE

Rapprocher les intérêts communs des régions,  rassembler les énergies,  concentrer les efforts,

mutualiser les compétences,  maîtriser les investissements en ayant des projets cohérents.

Ceci est déjà envisagé,  au niveau national d’abord,  et tout aussi sérieusement dans une dynamique d’Euro-régions.

 

Prenons tout simplement l’exemple local du Bassin « TXINGUDI » et son Consorcio :

 

 Le 17/02/09 ,   « … La Communauté des Communes Sud- Pays Basque et l’Agence de Développement local Bidasoa-Activa (Irun), …, planchent sur des questions économiques à même d’être traitées conjointement (aide à la création de nouvelles entreprises et aux petits Entrepreneurs,  promotion touristique,  élargissement de l’observatoire économique existant…) et donc susceptibles de bénéficier de subventions européennes de type Interreg*.  Ces deux entités ont précisé avoir engagé des projets dans le domaine de la petite entreprise… » .  Ce jour-là,  Michel HIRIART,  président de la C.C.S.P.B. ,  rappelait que le projet d’épuration d’une partie des eaux de Hendaye, Béhobie et Biriatou dans la station d’ Hondarribia devenait réalité,  au terme d’un accord conclu avec la Mancomunidad de Txingudi avec laquelle les relations ne datent pas d’aujourd’hui. /Journal Sud-Ouest

 

(*Interreg a pour objectif depuis 1991 de soutenir les activités régionales transfrontalières).

 

 Fin 02/09 ,       Un accord-cadre de coopération transfrontalière portant sur une étude de faisabilité de formation professionnelle est signé en Mairie d’Hendaye,  projet commun aux Pyrénées Atlantiques (Pdt de La Chambre de Métiers et de l’Artisanat des P.A.) et Euskadi (Vice-Ministre de la formation professionnelle du Gouvernement basque). /cf  Sud-Ouest

 

 Le 02/03/09 ,    « Les Maires des trois communes du Bassin de Txingudi se sont réunis en conseil général… afin d’approuver le budget général du Consorcio… et de proroger la convention de gestion passée avec Bidasoa-Activa (tous les ans)… Les commissions de travail du Consorcio ont pour compétences le  Patrimoine, l’ Euskara,  l’Action Sociale,  la Culture,  le Sport et  le Tourisme…Une nouvelle convention de coopération,  signée le 23/12/08,   prévoit d’élargir les champs d’action au Transport des passagers,  et à l’ Environnement. Les trois Maires ont chacun pour ce qui concerne leur ville, désigné les représentants techniques et politiques de cette nouvelle commission.» /Sud Ouest

 

 

 

Le 06/03/09 ,   Lors d’une rencontre Sciences-Po / Sud-Ouest,  rappel de la création du Consorcio,  il y a dix ans,  grâce au traité franco-espagnol de Bayonne (1995) initié par Alain Lamassoure alors ministre délégué aux Affaires Européennes,  et aujourd’hui député européen.  Précisons :  « …Jean-Baptiste Harguindéguy,  sociologue chercheur… a rappelé que l’UE a mis de précieux instruments au service des collectivités régionales. 2 milliards d’€ sur 7 ans sont affectés dans l’Europe des 27 au volet transfrontalier… » /S-Ouest

 

Le convention du Consorcio est reconduite pour dix ans.

 

 Et pour finir évoquons le sujet qui fâche :  l’  IMMOBILIER. Chaque transaction immobilière impose des taxes,  les Droits de Mutation (5% du prix d’achat) :    0,2 % pour l’Etat,  1,2 %  pour la Commune,   3,6 % pour le Département (Conseil Général).

 

Dans le budget de la Commune (17 millions d’€)  cet apport représente 1 million.

 

Cette ligne budgétaire va être amputée de 10 à 20 % (S-Ouest du 14/10/08),  conséquence de la crise immobilière et économique aussi sévère de « l’autre côté » que chez nous.

 

Constatons que,  depuis le « boum » immobilier sur Hendaye,  la commune a bénéficié de façon non négligeable de l’installation d’un bon nombre de nos voisins espagnols (1,2 % des Droits de Mutation).  Et que ce processus est,  il faut bien le reconnaître,  engagé depuis bien longtemps avec l’ouverture des frontières au sein de la C.E.E.

 

La construction européenne sera difficile.  La crainte de voir nos repères disparaître ne nous prédispose pas volontiers à porter notre pierre à l’édifice. La situation économique d’aujourd’hui nous incitant par réflexe à nous replier sur nous-mêmes et à faire le dos rond. Tout en sachant bien que devant les « géants qui s’élèvent » il n’y a pas d’autre issue que l’Union.      

 

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