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03/09/2007

Mondial 2007: près de 38.000 personnes mobilisées pour la sécurité

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L'Etat a mobilisé 37.900 personnes en France pour la sécurité de la Coupe du monde de Rugby du 7 septembre au 20 octobre, selon le dispositif présenté à la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, lundi, à Bièvres (Essonne).

Il s'agira, pour elles, d'assurer la "réussite de cet événement sportif, festif et diplomatique, car c'est l'image de notre pays qui est en jeu", a souligné la ministre devant la presse, au siège du Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion, l'unité d'élite de la police nationale), où ce dispositif a été détaillé.

Ainsi, seront concernés 27.000 policiers et gendarmes, 1.500 militaires, 5.000 pompiers, 4.000 secouristes et 400 démineurs (police, gendarmerie, douanes et armée), qui bénéficieront notamment de l'appui de plusieurs dizaines d'hélicoptères.

Ces effectifs auront notamment la charge de 600 joueurs des 20 équipes engagées, installées dans 24 villes différentes et qui disputeront leurs matches dans dix villes françaises, drainant 2,4 millions de spectateurs dont plus de 400.000 visiteurs étrangers.

La protection rapprochée des équipes sera partagée entre les deux unités d'élite françaises, le Raid et le groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).

Le Raid sera chargé des équipes d'Argentine, d'Ecosse, de France, de Géorgie, d'Irlande, d'Italie, de Namibie, du Portugal, de Nouvelle-Zélande et de Roumanie, tandis que le GIGN s'occupera de celles d'Afrique du Sud, d'Angleterre, d'Australie, du Canada, des Fidji, du Japon, du pays de Galles, des Samoa, du Tonga et des Etats-Unis.

Raid et GIGN devront également assurer la sécurité des arbitres des rencontres.

Les transports des équipes (dont 90 en TGV et 28 en avion) seront sécurisés, de même que les aéroports, les gares, et les trajets jusqu'aux stades. Il en sera de même pour les déplacements des supporteurs et spectateurs, auxquels il est "fortement conseillé d'utiliser les transports en commun, plutôt que des moyens personnels", ont souligné lundi les différents responsables de la sécurité.

A l'intérieur des enceintes sportives, la sécurité incombera au GIP, le Groupement d'intérêt public auquel la Fédération internationale de rugby a délégué l'organisation du Mondial 2007.

"Dedans, ce sera le GIP, dehors, ce sera l'Etat", a résumé Marcel Vinzerich, haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, mais, "en cas d'événement grave, l'Etat reprendra la main", a-t-il ajouté.

Toutefois, même s'il a fallu "évaluer toutes les menaces, il n'y a pas de crainte précise principale", a estimé Mme Alliot-Marie. Selon elle, "il n'y a, à la fois, pas de menace particulière, mais des menaces potentielles peuvent exister", a-t-elle ajouté, après avoir assisté à une démonstration d'intervention du Raid sur une prise d'otage.

En revanche, "le rugby est en principe un sport où la convivialité l'emporte, sans hooliganisme", a-t-elle affirmé en connaisseuse: "je suis tombée dans le chaudron (du rugby) quand j'étais petite", tandis que le président de la Fédération française, Bernard Lapasset, rappelait que le père de la ministre, Bernard Marie, avait été le "premier français à arbitrer un match du Tournoi des cinq nations".

21:00 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ump, mam, le chene

01/09/2007

Reportage sur Antenne Réunion

 

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Le reportage complet de la Visite de Michèle ALLIOT MARIE à l'île de la Réunion grace à nos amis de ANTENNE REUNION

 

11b8dca2bd9a0102449667b2efe16b40.jpgUne journée avec Michèle ALLIOT MARIE

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Interview de Michèle ALLIOT MARIE

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Michèle ALLIOT MARIE chez les gendarmes

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Visite ministerielle à la Polce Nationale

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31/08/2007

Discours et mesures Michèle Alliot Marie LCI 27 Août 2007


Classement FORBES des femmes les plus influentes de la planète

Pour la quatrième année consécutive, le magazine américain "FORBES"  publie dans son numéro spécial  de jeudi une liste des cent femmes les plus influentes de la planète.
La chancelière allemande Angela Merkel arrive pour la deuxième année consécutive en tête du classement Forbes des femmes les plus puissantes du monde.
Parmi les dix premières, cinq sont Américaines et trois viennent d'Asie.
Michèle Alliot-Marie est à la 11e place.

30/08/2007

Michèle Alliot-Marie défend la loi programme

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Interview accordé au journal de l'île de la Réuion CLICANOO

 

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Pour son premier déplacement Outre-mer, Michèle Alliot-Marie a choisi la Réunion. Elle vient rencontrer sur place les acteurs politiques et économiques de l’île afin de préparer la loi-programme pour l’Outre-mer dont le vote est programmé début 2008. “Nous évaluons actuellement la loi Girardin de 2003 afin d’améliorer son efficacité et de rationaliser les dispositifs existants. Nous recherchons ce qui sera le plus bénéfique pour l’économie ultramarine”, déclare entre autres la ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer dans une interview qu’elle nous a accordée, hier soir, juste avant de prendre l’avion.

Quel est le but de votre visite dans l’île ?

Michèle Alliot-Marie : “Ministre de l’Intérieur mais aussi de l’Outre-mer et des Collectivités Territoriales, je viens rencontrer celles et ceux qui font la vie et la force de nos départements ultramarins. J’ai de plus pour l’outre-mer un ancien et réel attachement ainsi qu’une véritable ambition. Pour moi, nos départements et territoires sont à l’heure de la mondialisation une vraie chance pour nous tous. J’ai la ferme volonté de valoriser tous leurs atouts : productions agricoles ou piscicoles, nouvelles technologies notamment énergétiques, recherche médicale en particulier pour la pharmacopée. Ce sont d’ailleurs les engagements du président de la République pour l’outre-mer. Pour me rendre compte moi-même de la réalité de ces atouts mais aussi des conditions de leur mise en œuvre et des attentes de l’outre-Mer, j’ai souhaité venir sur place, en commençant par ce grand et beau département de La Réunion.

En tant que ministre de l’Intérieur, vous évoquerez sûrement le dossier relatif au redéploiement des forces de police et de gendarmerie. Où en est-il précisément ?

La sécurité est une exigence partout sur le territoire. Le redéploiement des forces de police et de gendarmerie permet une meilleure complémentarité des deux forces sur le terrain. Ici à La Réunion, cela implique naturellement des aménagements immobiliers. Certains sont déjà réalisés, d’autres le seront, comme le redéploiement au Sud, pour les communes de Saint-Pierre et de Saint-Louis, ou à l’Est du département, pour Saint-André et Saint-Benoît. Le redéploiement sera entièrement opéré au cours de l’année 2009.

Les syndicats de police dénoncent les mauvaises conditions matérielles de travail ainsi que l’insuffisance des effectifs. Ils espèrent en revanche que le redéploiement va permettre le retour dans leur île natale des fonctionnaires exerçant actuellement en métropole. Allez-vous leur apporter une réponse sur ces sujets ?

Le redéploiement Police/Gendarmerie a été l’occasion d’un programme de création et de rénovation, à l’exemple du commissariat de secteur de “La Bretagne-Domenjod-Prima”, qui vient d’être réceptionné. Le commissariat subdivisionnaire du Chaudron sur la circonscription de Saint-Denis, ceux de Saint-Pierre et du Port ou de Saint-Benoît verront le jour ou seront rénovés très bientôt. D’ici deux ans, l’ensemble des locaux de la Police Nationale aura été revu. Pour les effectifs, en 2002 on comptait 698 fonctionnaires dont 630 actifs. On en dénombre en août 2007, 923 dont 801 actifs, soit 32% et plus de 27% en supplément pour les actifs insulaires. Le développement de la police scientifique et technique dont je fais une priorité de la prochaine LOPSI, renforcera les moyens de l’efficacité de la police, car tout n’est pas qu’une question d’effectifs. Je comprends parfaitement le désir de nos fonctionnaires originaires de la Réunion d’un retour rapide au pays. Je peux les assurer que les dossiers de mutation à chaque Commission Administrative Paritaire font l’objet d’une étude bienveillante dans le respect de ces règles.

Dans “la feuille de route” que vous a fixée le président de la République figure entre autres le développement économique de l’outre-mer. Une loi-programme est actuellement en préparation. Pouvez-vous nous en dire plus ? Concrètement, qu’apportera-t-elle de nouveau par rapport aux lois spécifiques déjà existantes ?

Trop souvent, l’outre-mer est présenté comme une charge, alors que nos départements d’outre-mer sont une véritable chance pour notre pays, surtout dans le nouveau contexte mondial. Je veux leur donner un cadre cohérent et stable en les aidant à renforcer leur potentiel de développement sur le long terme : c’est tout l’enjeu des zones franches globales d’activité. La Réunion est l’exemple même d’un département ayant un bon niveau de formation et de savoir-faire technologique, mais ses entreprises souffrent trop souvent d’un manque de compétitivité.

Le financement des nouvelles mesures préconisées par cette loi-programme sera-t-il intégralement assuré par l’État ou devra-t-il passer par la suppression de certains avantages fiscaux et sociaux accordés jusqu’ici aux DOM ?

Les entreprises d’outre-mer bénéficient déjà de nombreuses aides, y compris d’ordre fiscal. Les zones franches d’activités ne doivent pas être l’occasion de juxtaposition de dispositifs supplémentaires, que la Commission européenne ne permettrait d’ailleurs pas. La nouvelle loi de programme doit compléter et améliorer la précédente. Nous évaluons actuellement cette dernière afin d’améliorer son efficacité et de rationaliser les dispositifs existants. Nous recherchons ce qui sera le plus bénéfique pour l’économie ultramarine.

Afin de faire baisser le prix du billet d’avion, Nicolas Sarkozy plaide notamment pour l’ouverture du ciel réunionnais aux vols charters. Or, la Région émet des réserves et le patron d’une compagnie aérienne locale craint même une “anarchie dans le ciel réunionnais”. Qu’en pensez-vous ?

Tout le monde le constate : les prix des billets d’avion sont trop chers et le nombre de sièges offerts est insuffisant. Il ne faut pas hésiter à évoquer toutes les pistes possibles pour améliorer cette situation, sans tabou. J’ai demandé à mon secrétaire d’État, Christian Estrosi, de réunir l’ensemble des élus, des représentants des institutions concernées et des compagnies aériennes régulières qui desservent l’outre-mer pour engager un dialogue constructif. Elles doivent faire prochainement des propositions et nous en discuterons. Aucune décision n’est encore prise pour autoriser les vols charters secs. Le débat est largement ouvert.

Le gouvernement a récemment confirmé le projet de suppression de 11 000 postes de fonctionnaires dans l’Éducation nationale. L’académie de la Réunion sera-t-elle concernée par cette mesure ?

Mon collègue ministre de l’Éducation nationale, Xavier Darcos m’a assurée qu’il serait attentif à ce que les départements d’outre-mer, et notamment La Réunion, disposent des effectifs adaptés à leurs spécificités sociales et scolaires.

18 mois après le dramatique éboulement survenu sur le littoral, où en est le calendrier de la future route ?

Les éboulements de 2006 restent dans nos mémoires comme y restent les victimes. L’aboutissement des travaux de sécurisation est prévu pour mi-2008. La pose des filets sera achevée fin 2007. La nouvelle liaison Saint-Denis/ouest sur la RN1, après concertation menée par le préfet, restera littorale combinant tronçons en digue et en tunnel. Dans le cadre du protocole signé avec le conseil régional, l’État participera à hauteur de 394 millions d’euros. Les travaux seront lancés en 2009 avec un achèvement complet du projet en 2017. Le conseil régional sera maître d’ouvrage du projet à compter du 1er janvier 2008.

Vous êtes à la fois ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer. Christian Estrosi est quant à lui secrétaire d’État à l’Outre-mer. Vos missions à tous les deux pour les Dom ne se télescopent-elles pas ? Christian Estrosi est attendu dans l’île la mi-octobre. Pourquoi n’êtes-vous pas venue ensemble ?

Le président de la République a fixé ses objectifs pour l’outre-mer. Comme ministre responsable de l’Outre-mer, je les décline en politiques économiques, sociales, éducatives, environnementales, sécuritaires. Le secrétaire d’État a pour mission de mettre en œuvre cette politique, de suivre les dossiers au quotidien et d’assurer la présence permanente du gouvernement auprès des institutions et des populations d’outre-mer. Mes fonctions très larges ne me permettent pas en effet de me rendre outre-mer aussi souvent que je le souhaiterais. Il y a une véritable complémentarité entre nous. Nous sommes en contact permanent, et je préside une fois par semaine une réunion avec Christian Estrosi où sont présents les services concernés pour prendre les décisions nécessaires. La recherche d’efficacité maximum m’a conduite dans cette première période à partager les déplacements. Christian Estrosi suit à ma demande la situation politique en Polynésie”

Propos recueillis par Yves Mont-Rouge



 

-Programme du jour

9h05 : honneurs militaires sur le tarmac de la base aérienne 181 9h20 : Accueil dans le salon d’honneur de l’aéroport par les élus et les personnalités 10h30 : dépôt de gerbe au monument aux Morts 10h45 : visite protocolaire à René-Paul Victoria à la mairie de Saint-Denis 11h20 : Visite protocolaire à Nassimah Dindar au conseil général 12h : visite protocolaire à Paul Vergès à la Région 13h : déjeuner républicain à la préfecture 14h15 : visite des services de la préfecture 14h35 : rencontre avec les personnels de la préfecture, des sous-préfectures et des TAAF 15h20 : décollage en hélicoptère. Survol des grands projets d’aménagement : chantier du basculement des eaux, future route du littoral et tracé du Tram-Train, route des Tamarins. Boucle depuis la Grande Ravine puis retour en survolant le réservoir général, les antennes 4 et 3 à Saint-Paul, le tracé du Tram-Train et poser à la Grande Chaloupe 15h45 : Grande Chaloupe, au centre d’exploitation de la DDE : présentation des travaux de sécurisation de la route du littoral, de la future route sécurisée du littoral, rencontre avec les agents de la DDE, les ouvriers, les cordistes et les chefs d’entreprises travaillant sur le chantier de sécurisation 16h20 : visite de l’entreprise Solar Réunion Contacts avec les forces vives du département : intervention de la ministre 20h30 : cocktail dînatoire avec les élus, les chefs de services de l’État, le monde social, associatif, religieux, culturel et économique à la préfecture. Demain : rencontre avec les responsables de la police et de la gendarmerie.

28/08/2007

Nicolas SARKOZY à Bayonne en compagnie de Michèle ALLIOT MARIE : La protection des victimes