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04/03/2009

Michèle Alliot-Marie répond à Alain Gest


Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, répond à Alain Gest, Député de la Somme, au sujet du Rapport Balladur sur les collectivités territoriales (3 mars 2009).

28/02/2009

Diner-Rencontre de la Branche des Pyrénées Atlantiques

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Les adhérents et sympathisants du Chêne ont planché en Février sur le Thème :

 

"Comment valoriser la libre initiative et la liberté d'entreprendre en cette période de crise ?".

 

Toutes les contributions émises par les adhérents et sympathisants sont remontées au Centre National ainsi qu’au Comité exécutif du mouvement Présidé par Michèle ALLIOT MARIE.  

 

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La crise que traverse la France et le monde a bien sûr été longuement abordée dans bon nombre de contributions mais loin du pessimisme ambiant et de la sinistrose à laquelle est confrontée notre pays, les réfléxions se sont aussi  portées sur les manières d’adapter la législation actuelle afin que les TPE et les PME puissent se développer et soient moins assujetties à des règles contraignantes (seuil du nombre de salariés, accès aux crédits, facilités de caisses, charges élevées…).

 

Afin de contribuer à leur développement, et en revenant donc sur le seuil établi de 50 salariés, l'idée très gaullienne que la participation soit ouverte aux PME est plébiscité par bon nombre de militants des Pyrénées Atlantiques.

 

Si les grandes entreprises bénéficient actuellement de l’aide de l’Etat, il en ressort que les TPE et les PME sont aussi confrontées à des problèmes qu’il ne faut pas négliger car elles représentent 30% de la masse salariale en France.

 

Il est d'une importance capitale que le mouvement gaulliste soit force de propositions pour répondre à cette crise économique.

 

Comme le veut notre tradition un diner mensuel de compagnonnage, organisé à Urrugne, a donné l’occasion aux 50 militants présents, d’échanger également  sur des thèmes d’actualités locales et nationales.

 

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19/02/2009

Michèle Alliot-Marie répond à Jérôme Bignon


Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, répond à Jérôme Bignon, Député de la Somme, au sujet de la situation aux Antilles (18 février 2009).

OTAN : LE CHÊNE RÉAGIT AUX DÉCLARATIONS DE NICOLAS DUPONT AIGNAN

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Michaël Bullara, Secrétaire général du Chêne, tient à réagir aux propos de Nicolas Dupont-Aignan, dans un reportage diffusé lors de l’émission « Dimanche + » de Canal +.

Interrogé par des journalistes sur le fait que le mouvement gaulliste, Le Chêne, présidé par Michèle Alliot-Marie, soutenait l’intégration de la France dans l’OTAN, Monsieur Dupont-Aignan a ironisé sur l’incompatibilité de la doctrine gaulliste avec cette situation et n’a pas hésité à remettre en cause la « bonne conscience » des militants du Chêne.

Michaël Bullara souhaite rappeler à Nicolas Dupont-Aignan « qu’il existe une grande et réelle différence entre ceux qui voient le gaullisme comme une nostalgie, voire l’utilisent comme un fond de commerce politicien ; et ceux qui, comme les adhérents, les parlementaires et les élus locaux, membres du Chêne, le font rimer avec le nécessaire pragmatisme dont la Politique a besoin au quotidien. »

Le Secrétaire général du Chêne souhaite rappeler que personne aujourd’hui ne peut se faire le porte parole du Général De Gaulle : « Personne ne peut aujourd’hui s’autoriser à dire ce que ferait l’ancien Président de la République face aux évolutions mondiales. Ce qu’il y a de certain, c’est que le gaullisme ne saurait être vu comme une idéologie figée dans le temps à laquelle il serait presque impossible d’apporter quelconque modification sans passer pour un profane. »
« En ces temps de crise économique, et de difficultés pour notre Pays, pour ses entreprises, pour nos compatriotes aussi, nous devons tous apporter notre pierre à l’édifice. Nicolas Dupont-Aignan devrait plutôt apporter son expérience et son énergie à aider le Gouvernement et le Président de la République plutôt que de s’arc-bouter sur des principes qui ne correspondent plus à la réalité du Monde d’aujourd’hui » a ajouté Michaël Bullara.

Depuis sa création, autour de Michèle Alliot-Marie, Le Chêne porte les idées d’un Gaullisme résolument tournée vers l’avenir, d’un Gaullisme du Renouveau, qui soit en capacité de s’adapter et de trouver des solutions et de formuler des propositions concrètes et pertinentes capables d’assurer la place et le rang de la France, en Europe et dans le Monde.

Le Chêne, au cœur de la Majorité présidentielle, souhaite poursuivre son travail de rassemblement de toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas. « Il ne s’agit pas d’alimenter le bla-bla d’un club ou d’un cercle fermé, mais de rassembler les énergies et les talents et d’agir concrètement au service de la France et des Français » a conclu Michaël Bullara.

18/02/2009

Michèle Alliot-Marie répond à Claude Bodin


Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, répond à Claude Bodin, Député du Val-d'Oise, au sujet de la baisse des chiffres de la délinquance (17 février 2009).

17/02/2009

La France dans l'Otan :le choix de la responsabilité par Michèle ALLIOT MARIE

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La ministre de l'Intérieur et ancienne ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie soutient la décision du président de la République de faire revenir la France dans le commandement militaire de l'Otan.

 

 

Le 3 avril prochain, la France rejoindra-t-elle le commandement militaire de l'Otan ? Aujourd'hui, cette perspective suscite des polémiques.

 

La France participe pourtant depuis 1949 à l'Otan, alliance de pays européens et nord-américains pour faire face à une agression majeure visant un de ses membres. En 1966, elle s'est retirée du commandement militaire. Son retour envisagé dès 1995 s'était heurté au refus des États-Unis de reconnaître notre place par l'attribution d'un des grands commandements.

 

Gaulliste de conviction, ministre de la Défense pendant cinq ans, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, je suis sensible aux inquiétudes dès qu'un sujet engage la souveraineté du pays ou l'avenir de notre nation.

 

Je le dis sans ambiguïté, les craintes ne sont pas fondées dès lors que les conditions posées par le président de la République seront satisfaites.

 

Éviter les facilités démagogiques, c'est d'abord rappeler des réalités.

 

Première réalité : c'est en 1966 que le général de Gaulle a jugé nécessaire de quitter le commandement militaire de l'Otan. Entre 1958 et 1966, la France gaulliste y participait donc. Pourquoi l'avoir quitté ? Essentiellement pour préserver notre pleine autonomie sur le programme nucléaire naissant, gage de notre indépendance.

 

Aujourd'hui, la force de dissuasion nucléaire française existe et, à la différence de 1966, nous pouvons participer au commandement militaire sans renoncer en rien à notre souveraineté entière sur l'arme nucléaire.

 

Deuxième réalité : la France est membre de l'Otan. Contrairement à une idée reçue, elle ne s'en est jamais retirée ! Elle en est même l'un des principaux contributeurs en hommes et en financement. Elle a exercé le commandement des forces au Kosovo de 2004 à 2005, en Afghanistan en 2004, sans que quiconque, parmi les protestataires du jour, y trouve à redire. Paradoxe : elle n'a pas de poste dans le commandement militaire.

 

Troisième réalité : l'Otan prend ses décisions à l'unanimité. L'opposition d'un seul de ses membres interdit son engagement. En aucun cas, la France ne saurait donc être obligée de participer à une opération contre son gré. Il est foncièrement faux d'évoquer un alignement automatique sur nos alliés américains. La preuve, s'il en était besoin, c'est que lorsque les États-Unis ont décidé d'engager la guerre contre l'Irak, l'Allemagne, membre à part entière de l'Otan, a refusé d'y participer.

 

Ces réalités rappelées, que signifie la présence de la France au sein du commandement militaire ?

 

Dans le commandement de l'Otan, la France élargira sa capacité d'action sur le plan militaire et diplomatique, elle aura les moyens de peser plus sur les choix stratégiques.

 

En participant à toutes les structures, il devient possible d'exercer une réelle influence non plus seulement sur les décisions, mais aussi et surtout sur la conduite des opérations. Notre vision, notre savoir-faire dans le rapport aux populations, ce que nos alliés appellent la « French touch », pourra être prise en compte en amont et dans le déroulement de toute intervention.

 

Nos responsabilités seront ainsi davantage en conformité avec la réalité des moyens militaires que nous déployons.

 

Il devient possible de peser plus pour faire évoluer l'Otan vers un fonctionnement plus souple, plus simple, plus réactif. Renforcée en son sein, la France aura demain la capacité à peser réellement sur cette transformation.

 

Le monde de 2009 n'est pas celui de 1949 ou de 1966. L'Otan de 2009 n'est plus celle de 1949 ou de 1966. Son champ géographique d'action est plus large, ses cibles plus précises, son besoin de réactivité plus grand.

 

Avec la fin de la guerre froide, puis de l'Union soviétique, le sens et les missions de l'Otan devaient être redéfinis. Lorsque la France a accepté en 2003 que l'Otan intervienne en Afghanistan, elle lui a permis de refonder son ambition : affirmer la solidarité de nos démocraties et défendre leurs valeurs face aux nouveaux risques du monde et d'abord le terrorisme. Consolider notre place au sein de l'Otan, c'est aussi renforcer notre action contre le terrorismequi nous menace pas plus mais pas moins que les autres.

 

Bien sûr, notre présence dans le commandement militaire dépend de la satisfaction des conditions rappelées par le président de la République en septembre 2007.

 

La première d'entre elles, c'est la garantie de notre indépendance.

 

Nul ne songe à remettre en cause la règle du consensus qui garantit notre liberté d'engager ou non une opération au titre de l'Otan. Quelle idée méprisante de la France se font ceux qui prétendent que ses dirigeants pourraient céder à des pressions. Le renforcement du contrôle parlementaire français sur l'engagement de troupes en opérations constitue de plus désormais une garantie supplémentaire.

 

La souveraineté nationale sur la force nucléaire est la base intangible de notre indépendance. Personne ne la discute.

 

Deuxième condition, la reconnaissance de la Défense européenne comme pilier de l'Alliance.

 

Il m'est revenu, en 2003, de participer à la création de la première force européenne autonome en République démocratique du Congo. Depuis lors, les missions se sont multipliées, à l'extérieur et à l'intérieur de notre continent. La création des GT 1500, de l'Agence européenne de l'armement, de la force européenne de gendarmerie, de la cellule de planification lui a donné les structures de son opérationnalité.

 

L'Europe de la Défense est aujourd'hui une réalité : elle est déployée au Tchad et dans le golfe d'Aden contre la piraterie. Elle n'est nullement contradictoire avec l'Otan. Les nations européennes de l'Otan sont à peu de chose près celles qui composent l'Europe de la Défense. Une vraie complémentarité peut s'organiser. Les conflits actuels et probables sont suffisamment nombreux pour qu'on ne se dispute pas le « privilège » de participer à leur règlement.

 

Et les réticences de certains pays européens à faire les efforts nécessaires pour renforcer la Défense européenne seront d'autant plus faciles à surmonter qu'ils auront l'assurance que celle-ci ne se construit pas contre l'Otan.

 

Troisième condition fixée par le président de la République : la juste reconnaissance de notre poids dans l'Europe de la Défense et l'européanisation de l'Alliance.

 

Elle passe par l'attribution de grands commandements. C'est là que se mesurera la reconnaissance des alliés de notre rôle dans la sécurité commune.

 

La réintégration de la France dans le commandement militaire de l'Otan n'est donc pas le choix d'un quelconque renoncement. Au contraire ! C'est celui de la responsabilité assumée sans aucun complexe. Il répond pleinement aux défis du XXe siècle, à la volonté de défendre collectivement les valeurs qui unissent nos démocraties, dans la fidélité à l'une des plus fortes exigences du gaullisme : le refus de la fatalité et la grandeur de la France.