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14/12/2009

Michèle Alliot-Marie : "la loi doit être compréhensible par chacun"

12/12/2009

Réunion Débat à Cambo sur le thème de l'Unité Nationale

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Michèle ALLIOT MARIE, présidente du CHENE, a souhaité un débat national sur l'UNITE NATIONALE.

Une vingtaine de personnes ont répondu présents hier soir à Cambo autour de Vincent BRU, maire de Cambo et Conseiller Général du canton d'Espelette.

 

Henri LEVRÉRO Chargé de mission départemental a présenté le thème de l'UNITE NATIONALE, thème qui englobe bien entendu l'identité nationale mais qui va bien au delà, c'est l'idée de partager un destin commun, de comment mieux vivre ensemble.
 
Vincent BRU est intervenu de façon plus générale sur l'importance de l'etat-nation, nous rappelant l'importance de l'article premier de la constitution, principe selon lequel la république est une et indivisible, la nécessité d'un plus grand respect des symboles de la république. Il a constaté avec regret que bon nombre de citoyens français ne connaissent même pas la première strophe de la Marseillaise entre autre. Il a rappelé, dans les grandes lignes, la tribune parue dans Le Figaro de Michèle ALLIOT MARIE, cosignée par 50 parlementaires du CHENE.
 
Ensuite un débat s'est instauré avec la salle, où chacun a pu exprimer son point de vue, apporter sa contribution sur l'UNITE NATIONALE. Certains nous ont rappelé combien le sentiment d'être un citoyen français est très fort et le communautarisme très important pour les français résidant à l'étranger mais ce communautarisme se fait dans l'entier respect des lois et de la façon de vivre des pays dans lesquels ils résident, quand le respect est mutuel il n'y a pas de problèmes pour cohabiter ensemble et le vivre ensemble prend toute sa valeur.

 

Au CHENE débat d'idées rimant toujours avec convivialité la discussion a pu se prolonger autour du verre de l'amitié organisé par le représentant local du CHENE Didier IRASTORZA, également adjoint aux sports de la ville Cambo.

10/12/2009

Michèle Alliot-Marie est l'invitée politique de Christophe Barbier

09/12/2009

Identité ou unité nationale ?

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TRIBUNE - La garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie livre sa conception de l'identité nationale, dans un texte cosigné par 50 parlementaires membres du Chêne, le mouvement qu'elle préside.

La France, ce sont 36 000 communes, 22 régions, 100 départements, dont 4 d'outre-mer. Des villes, des territoires ruraux, des paysages montagneux, maritimes ou de plaine. Ce sont 65 millions de Français, et presque autant d'opinions, d'idées et de caractères.

Et pourtant, la France composée d'identités régionales fortes, issue d'apports ethniques aussi permanents que divers, façonnée par l'histoire et les expériences communes, n'est jamais autant elle-même que quand elle est unie. Le débat sur l'identité nationale conduit à la question plus fondamentale de l'unité nationale. Les Français ont-ils la volonté de vivre ensemble, l'envie de partager un destin commun ? Vivre ensemble exige l'acceptation de règles communes, de valeurs partagées. Les valeurs expriment l'adhésion à une conception analogue de l'individu, de la famille, de la société. Les règles déclinent ces valeurs de démocratie, de respect de l'homme, de tolérance et de liberté. Nos valeurs sont nées et se sont affirmées à travers notre histoire, ses grandeurs et ses parts d'ombre, les épreuves et les réussites. Elles participent à l'identité nationale. Mais l'unité nationale ne se résume pas à une référence au passé qui a construit notre État. Elle n'est ni nostalgie ni conservatisme. Elle est aspiration, mouvement qui appelle au rassemblement, qui ouvre les bras à ceux qui partagent la volonté de construire un avenir commun.

Fondé sur nos valeurs partagées, le sentiment d'une communauté de destin ne saurait être acceptation fataliste ou repli frileux. Il est porteur d'espoir, d'ambitions, de vision. Avons-nous envie de partager un avenir et un destin communs ? L'interrogation est encore plus fondamentale à l'heure de l'Europe et de la mondialisation, des concurrences économiques exacerbées, de la montée des extrémismes, des tentations communautaristes, de la contestation des schémas culturels et sociaux.

Il est temps de réfléchir aux moyens de protéger cette unité qui a toujours fait notre force et notre ouverture aux autres. Sûrs de nos valeurs communes, nous sommes d'autant plus capables de dialoguer et de tendre la main. Réaliser cette ambition de vivre ensemble exige le respect de chaque citoyen, la reconnaissance de son droit à participer aux choix essentiels et à bénéficier des avancées communes.

Associer les citoyens aux choix essentiels, c'est la caractéristique et la finalité de notre démocratie. Les élections la concrétisent. Mais le choix offert aux Français n'est pas uniquement celui des hommes. Il est celui de la société à construire, des réformes à mener, de la capacité à réaliser les engagements pris. Les Français veulent savoir où on les emmène, vers quelle France, vers quel destin. Ils ont besoin d'imaginer comment leur propre avenir se dessine dans ce mouvement. Ils comparent l'action aux engagements, manifestant souvent déception, impatience ou incompréhension.

Une exigence nouvelle est née pour les dirigeants : celle de l'explication permanente, de la mise en perspective générale. Les Français ont besoin que, régulièrement, les gouvernants leur rappellent le but, leur montrent comment chaque réforme construit une part du puzzle, leur donnent les moyens d'évaluer les avancées successives. Cela appelle une sorte de nouvelle planification démocratique.

Partager l'envie d'un destin commun c'est aussi se sentir pleinement associé aux réussites de son pays, en contrepartie des efforts fournis. Garantir l'unité nationale exige d'assurer à chacun un égal accès au service public, aux services de santé, à la justice, à la formation. Les contraintes existent, mais nous croyons profondément qu'il n'y a pas de fatalité en la matière. Personne ne doit avoir le sentiment d'être laissé au bord du chemin parce qu'il n'habite pas une métropole ou un centre-ville.

Cela appelle un aménagement du territoire renouvelé et volontariste, une conception nouvelle du service public. Les évolutions technologiques permettent de répondre de plus en plus, de mieux en mieux, au souci d'un service public de proximité en écho au besoin de chacun d'être reconnu à l'égal de l'autre.

C'est la nouvelle frontière de l'unité de notre nation, sachant utiliser le meilleur du savoir d'aujourd'hui pour renforcer les liens tissés au cours des siècles. Pour une nation comme la nôtre, fière de son identité et de ses valeurs, la mondialisation, l'individualisme et la coexistence des communautés ne sont pas des dangers en eux-mêmes. Le véritable risque, c'est de tenir pour acquises les valeurs qui nous lient, au risque d'oublier de les faire vivre au quotidien et de les projeter dans l'avenir.

Le véritable risque serait de laisser dépérir l'espoir et la confiance dans notre destin commun, faute de savoir montrer la cohérence, l'ambition et la finalité de notre action, au bénéfice de chacun et de la nation tout entière. Le véritable danger, c'est celui de la désunion. Condition première de la pérennité du pacte républicain, la cohésion nationale est l'une des clés de l'avenir de la France.

04/12/2009

Michèle Alliot-Marie réagit aux propos de son suppléant, le député Daniel Poulou

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« Une deuxième ligne au Pays basque n'a pas de sens »

 

La prise de position du député Daniel Poulou (UMP) en faveur de la LGV, lundi, lors de la réunion de concertation, a surpris, voire irrité plusieurs élus de sa circonscription (lire « Sud Ouest » de mardi). Elle a également entraîné des réactions sur notre site sudouest.com. Le suppléant de Michèle Alliot-Marie a en effet émis un avis opposé à celui du ministre de la Justice.

Contacté par « Sud Ouest », MAM a réagi aux propos de son suppléant, en profitant pour réaffirmer sa position sur la LGV : « Daniel Poulou est bien sûr libre de ses opinions.

En ce qui me concerne, ma position sur ce dossier n'a pas changé : il faut assurer la liaison à grande vitesse et préserver l'environnement sensible de la Côte basque. De ce point de vue, faire passer une deuxième ligne par le Pays basque n'a de sens ni à court, ni à long terme. Soit c'est une ligne voyageurs et elle doit être au plus près des centres touristiques : c'est la ligne actuelle. Compte tenu des arrêts obligatoires à Bayonne et à l'entrée de l'Espagne, le train n'a pas le temps d'atteindre la vitesse maximale, ce qui conforte la solution de l'aménagement de la ligne actuelle. Je ne peux imaginer que certains voudraient faire traverser notre Côte basque par une nouvelle ligne avec l'idée de ne pas s'y arrêter du tout !

Soit c'est une ligne dédiée au fret, si un jour la ligne existante devenait insuffisante, dans 30 ou 50 ans. Elle devrait alors relier, selon le tracé le plus court, les grands centres économiques et passerait par Saragosse. Dans ce cas, c'est à l'intérieur des terres, vers le Béarn, que cette liaison serait la plus directe et protectrice de l'environnement. De plus, une étude est lancée pour une traversée par le centre des Pyrénées. Comment justifier l'intérêt et le coût de deux créations de ligne à une centaine de km l'une de l'autre ? »

Recueilli par Pierre Sabathier.

Quotidien SUD OUEST 

 

27/11/2009

MAM au Talk Orange-Le Figaro

Michèle Alliot-Marie, Ministre d'Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Libertés, et Présidente du Chêne, est l'invitée du Talk Orange-Le Figaro, le Vendredi 26 novembre 2009 à partir de 18h00.