Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/03/2011

Infos Février

alliot_marie.jpg

Retrouvez 1 mois d'infos

FEVRIER 11.pdf

04/03/2011

Sur le thème « Pour un modèle éducatif qui soit à la fois le lieu de la formation initiale, un espace de découverte, et une passerelle vers le premier emploi »

CONSTANCE.jpg

Constance VILFROY

PAU

Suppléante de Hervé TURPIN CANTON DE JURANCON

Le travail rend vertueux, il est le fondement de la justice et de la dignité humaine.

Pour ceux qui veulent vraiment construire, devenir ceux qu'ils sont, pour ceux qui veulent mourir désespérés, au sens où Gide l'entendait, en ayant accompli sur cette terre ce qui attendait en nous, l' Ecole reste le lieu de formation initiale où nous sortons sur nos deux jambes -l'entendement, qui devrait l'emporter sur la violence et l'amour, qui voudrait que l'autre soit- pour nous frayer un passage vers l'emploi et même un passage solide pour un vrai travail, même si c'est avec les pierres qui entravent ce chemin et si nous demeurons toujours dans l'obscur, dans le fond, nous n'avons qu' à nous en prendre qu'à nous-mêmes et à endurer notre existence aussi merdique soit-elle, parce que les clés pour persévérer dans l'être, on ne nous les avait pas cachées.

"C' est presque tout que de savoir lire", nous rappelle le philosophe Alain. Face aux attaques, on se souvient tout-à-coup comme d'une bouée, comme d'un recours ,d'un passage de Balzac, de Baudelaire ou de Gide, "Nathanaël, je t'enseignerai la ferveur" et on se sent revivre et on n'est plus touché et on est sauvé. L' Ecole nous apprend à savoir où aller chercher pour ne pas se laisser détruire par le ressentiment. Nous devons beaucoup à nos maîtres, nos pères d'élection, qui ,dans une patience infinie nous ont appris à nous frayer un chemin dans l'esprit et le coeur avec ces compagnons de route ,qui nous ont transmis les valeurs de l'humanité, la raison :l'instinct mobile, nous sommes ce que nous faisons, un homme ça se résiste, qui nous ont permis d'entrevoir l'espérance de nous délivrer un jour de la médiocrité, d' échapper à soi, de retrouver le sens du "nous" et de permettre la puissance, l'élan, la rencontre non pas de sujet à sujet mais autour d'un objet de notre présence au monde. Ce moment historique, cette vraie rencontre a une valeur céleste, qui nous interroge sur le "libre, pour quoi faire ?" Certains élèves dont les valeurs dégringolent, qui ne craignent pas d'admirer exclusivement ,loyalement le footballeur milliardaire plutôt que leur professeur, certains descendent tout juste du toboggan et voudraient atterrir direct dans la Mercedes, ils feraient mieux de remonter sur leur trottinette et d' aller nettoyer les plages et d'effacer les tags en se demandant ce qui se passera le jour où l' abeille disparaîtra, si réfléchir c'est leur truc. L' Ecole comme espace de découverte devrait accueillir le courage d'une conscience écologique qui donnerait un sens au Progrès, pour que la raison ,le bon sens s'élève contre le déchaînement de l'immoralité, pour que les animaux avec qui On avait demandé à Noé d'établir une alliance comme avec tous les êtres vivants deviennent des sujets de droit, pour que les générations futures ne nous voient pas comme des barbares et pour la mémoire de la mer.

La biosphère a connu 5 crises spectaculaires, mais, chacune de ces crises d'extinction s'est déroulée sur des centaines de millions d'années."Le problème qui se pose est de savoir si nous ne sommes pas en train de vivre un 6ème cycle d' extinction massive et si ce spasme d'extinction ne va pas se produire dans des délais très brefs au regard de l'ordre du siècle" reconnait le Ministère de l'Ecologie.

L' homme a modifié, au cours des cinquante dernières années, l' équilibre des écosystèmes de manière plus extensive que sur toute autre période de l'humanité.

Le problème se pose avec une particulière acuité pour la survie des raies et des requins : 90 pour cent ont disparu dans des souffrances insoutenables, qui nous mettent à la limite du malaise. Leur massacre méthodique met en péril tout l' écosystème-mais, les requins ne savent pas comment échapper aux hommes et ils n'intéressent personne, personne ne s'inquiètent pour eux, personne ne souffrent avec eux et captifs avec eux.

Les scientifiques sont d'accord: si des mesures énergiques ne sont pas prises, dans un avenir très proche, il ne restera plus un seul requin. Des Etats ont légiféré, des organisations de défense de la nature de par le monde ont tiré la sonnette d'alarme, des citoyens s'inquiètent, nos enfants finiront par manger des méduses. Rien n'y fait. Des scènes de crimes sauvages se déroulent, normalement, dans l'indifférence étale.

Jusques à quand toléra-t-on que les criminels de la mer, des sadiques agissent en toute impunité, au mépris des lois et de l'intérêt général ?

Serait-ce une vengeance ? Mais, une vengeance peut n'être pas injustifiée, or là, en ce qui nous concerne, tout se passe comme si, des profondeurs, la profondeur de l'âme renvoyait aux requins massacrés, ni plus ni moins que l' Injustifiable.

Parce que se sont les Seigneurs des mers, parce que c'est nous, nous les détrônons pour les ridiculiser, pour qu'ils ne ressemblent plus à rien, pour les faire chuter minables, dans le royaume des ombres. Or, ne pèche-t-on pas avec l'âme entière? N'est-ce pas l'âme de l'homme qui est mise en pièces ?"Si tu regardes au fond de l'abysse, l' abysse aussi regarde au fond de toi"( Nietzsche ).

Nous sommes présents depuis peu, ils sont là depuis plus de quatre cent millions d'années. Ils ont survécu aux dinosaures, ils ont survécu aux cataclysmes climatiques. Aujourd'hui, de par notre unique faute, ils sont sur le point de disparaître. Comme lui pour nous, nous sommes le sauvage; avec la mer en partage.

SCENE DE CRIME -Plan large :le requin est péché, puis flanqué sur le pont. Ce n'est cependant pas encore assez. Gros plan: un individu, sans l'ombre d'une hésitation, prend sa machette et, en rigolant lui découpe, encore vivant, ses deux nageoires. Zoom arrière , plan d'ensemble : coup de pied, tel un déchet, le requin gicle, les yeux révulsés. Et on rit davantage. Plan final, caméra plongeante : ridicule, hurlante, désunie, la bestiole coule et agonise dans les abysses, exsangue, anéantie ,condamnée à une mort absolument atroce .

Triomphes sans périls, ensauvagement, et, tout ça pour une soupe ! "100 millions de requins sont ainsi massacrés chaque année pour leurs nageoires" selon Shark Alliance, par ce procédé exquis, " le shark finning ",destinées au marché asiatique où le bol de soupe atteint 20 euros dans les restaurants de Hong-Kong.

Si les opinions publiques commencent à être alertées par le sujet ( films "Sharkwater":"les Seigneurs de la Mer ";"Océans" ), aucune volonté politique ne semble émerger pour mettre fin à ce chaos.

Daniel Pauly, chercheur Français de réputation internationale s'insurge ainsi contre le fait que "seules les associations de protection de l'environnement défendent l'intérêt général quand les décideurs politiques se soumettent à l'industrie de la pêche".

Plus grave, certains Etats vont jusqu'à sous estimer volontairement leurs prises ainsi que l'a prouvé M.Pauly à propos de la Chine.

Evidemment, le "finning n'est éthiquement pas défendable", reconnaît Michel Goujon du Comité Nationale des Pêches Maritimes. De manière inquiétante, les ailerons de requins continuent de traverser les frontières sous le nom générique de "poisson séché" .Il n'existe en effet aucun code douanier spécifique qui permettrait de mesurer l' ampleur exacte du phénomène.

Eric Stephan, chargé de mission à l'APECS ( Association pour l' Etude et la Conservation des Sélaciens ) confirme et relève que les requins sont vendus sous le nom de " veau de mer" ou "saumonette" et servis dans les cantines et collectivités car sans arrêtes.

Soupe à la grimace donc, qui voit inéluctablement disparaître les derniers Seigneurs des mers dans une souffrance réfléchissant notre propre crépuscule ; l'homme sur consommateur, détruisant son environnement, ne se mutile-t-il pas lui même ?

Un des plus gros trafics planétaires se déroule dans l'indifférence générale, la mauvaise volonté, la volonté du mal.

"Le dernier acte est sanglant quelque belle que soit la comédie en tout le reste ";( Pascal ).

 

 

Tribune Odile de Coral, Maire d'Urrugne

 

208532~1.JPG

Odile de Coral a voulu témoigner du profond respect et de l'indeniable admiration qu'inspire Michèle ALLIOT-MARIE à un grand nombre d'entre nous 

de coral1.jpg

télécharger la tribune odile de coral.pdf

02/03/2011

Dans sud ouest

st pee1.jpg

01/03/2011

Sud ouest aujourd'hui

so.jpg