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09/01/2009

Sur le thème :" Ethique et politique"

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Voici la contribution de Colette CADIEU
Hendaye

Ethique et Politique, vaste sujet !

Oh ! Combien brûlant par ces temps de crise économique.

 

 

A quoi bon édicter des lois, instaurer des règles, quand on sait que la mondialisation et la frénésie spéculative ont totalement décrédibilisé les milieux financiers, et précipité des banques, des entreprises, des Etats (Islande) à la faillite.

 

 La spéculation immobilière devenue incontrôlable, comme si il s’était agit d’un immense « Monopoly » aux règles de « Poker menteur ». Si beaucoup ont pris conscience du danger, on n’arrête cependant pas une savonnette en plein élan. La comparaison peut paraître choquante vue l’ampleur des dégâts, mais c’est dire la légèreté avec laquelle certains ont joué en bourse. Il n’y a pas loin à comparer la « corbeille » avec la roulette. Sauf qu’on y  a dilapidé toutes valeurs sûres, méprisant la réalité des marchés économiques.

 

« Le capitalisme s’effondre sur lui-même  » dira t’on.  A trop vouloir confier les destinées des entreprises aux banques qui semblent y avoir eu ces dernières décennies des  « participations » record,  force est de constater que les chefs d’entreprises eux-mêmes ne sont plus maîtres du jeu . Une « fine fleur », ex directeur du NASDAQ,  une « valeur sûre », monte la plus belle « cavalerie » qu’on ait pu imaginer. Sans parler de montages douteux pour évasions de capitaux :  un clic, et le Net se charge d’alimenter discrètement des comptes off shore dans je ne sais quel paradis fiscal. Il paraît que Monsieur Madoff risque 20 ans. Si l’on considère que le plus dur de la crise reste à venir, la peine est-elle à la mesure des dommages causés ? Il est vrai que ce Monsieur a déjà 70 ans.

 

Au risque d’être terre à terre, je ne peux m’empêcher de faire le parallèle entre la régularité de métronome avec laquelle un banquier prélève des frais de tenue de compte pour gérer  l’argent qu’on lui confie, et les sommes astronomiques insufflées par les Etats pour empêcher ces mêmes banquiers de sombrer, et de nous emporter avec.

 

Comment ne pas s’indigner, et vouloir  que des « têtes tombent » ?  A quoi bon de grandes déclarations, les textes et les lois si une poignée de quelques hommes  jouent aux apprentis sorciers compromettant de façon insensée l’équilibre mondial ? Qu’en est-il de l’éthique et de la morale lorsque les gouvernements mettent sous perfusion un système qui a failli ?

 

Soyez petits et vertueux, devenez puissants et intouchables

 

 

 

 

 

 

 

08/01/2009

Sur le thème :" Ethique et politique"

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Voici la contribution de  Jean Louis GUIMTRANDY - PAU/LESCAR

J’ai décidé la semaine dernière de décrocher, votre texte soumis aux réflexions du mois remet en cause cette décision ..... “adhérent internet” dès l’ouverture du site UMP qui soutenait notre Président, je me suis démis de mes engagements syndicaux pour entrer dans le mouvement qui me paraissait plus apte à réformer la vie économique et sociale de notre pays.

 

En effet j’ai, alors, été heureux de reconnaître un nouveau discours, des méthodes pédagogiques que j’appliquais avec succès depuis près de vingt ans outre mer et en métropole, de noter deux engagements majeurs : “je vais vous redonner la fierté d’être français”, “je vais réhabiliter à vos yeux le monde politique”...........

 

- Pour la première proposition j’étais déjà heureux chaque fois qu’à l’étranger je donnais à mes stagiaires les moyens de se sentir des hommes libre face à des technologies de pointe qui les  emprisonnaient dans une peur qui nouaient “leurs tripes”.Ils m’appelaient “le Français” ou “Papa”selon le continent.......Maintenant, après trois ans de contacts avec la vie politique, je dois avouer un certain sentiment de honte !

 

- En ce qui concerne la deuxième ... je me suis dit qu’enfin un homme, qui déjà personnalisait à mes yeux le courage et la volonté d’aboutir, allait nous sortir de toutes ces pratiques louches et moyenâgeuses qui font que le politique crée des lois auxquelles il ne croit pas puisqu’il les “by-passe” joyeusement en passant le plus clair de son temps à écrire des lettres “d’intervention” pour aider ses électeurs à obtenir des exceptions face à un état affaibli par les “marchand du temple” qui restent trop longtemps à des postes décisionnels.

 

Depuis trois ans j’ai été profondément choqué par des propos de politiques élevant en exemple leur activité d’aides personnelles et autres, ils ne comprenaient même plus que les cas collectifs mettant en cause la malhonnêteté, les illégalités, les abus d’autorité ..etc.. de nos opposants politiques, devaient faire l’objet d’étude et de dénonciations, c’était alors faire de la vraie politique :

- défendre le DROIT, faire appliquer la LOI, c’est se valoriser auprès de nos concitoyens perdus, et, sans recours si nous n’intervenons pas. Bien sûr pour cela il faut du courage, et de l’organisation.

.......

 

Vous dites des jeux de massacre TV :

Ces constations qui laissent songeur pourraient s’appliquer à bien des groupes qui organisent une sélection interne. Il est évident que celle-ci a normalement vocation à faire émerger les plus capables pour maintenir ou renforcer l’efficacité collective. Mais, il semble être dans la nature humaine que certains privilégiant leur propre intérêt, s’efforcent d’obtenir le résultat inverse afin de se débarrasser de potentiels rivaux...

 

C’est ainsi que les partis politiques, où les enjeux de pouvoir sont particulièrement aigus, sont devenus d’extraordinaires machines à broyer les talents ; le militant cherchant de plus en plus à grappiller des miettes de pouvoir au détriment de l’objectif initial qu’il a fini par oublier.

 

Or, celui qui, consciemment, choisit de mettre à l’écart les « meilleurs » représente un réel danger pour le groupe auquel il appartient car il compromet son développement et menace sa survie. En réalité, « le (vrai) maillon faible », c’est lui !

.........

 

Vos propos soumis à réflexion sont les premiers propos politiques  de ces trois longues années qui me font du bien, nous avons perdu des mairies et des candidats députés bien placés sont devenus des espoirs envolés à cause :

- d’ ambitions individuelles mal placées,

- de pratiques stratégiques moyenâgeuses,

- de médiocrité humaines et culturelles surprenantes,

- de réunions où le militant doit être un “godillot”, et surtout, il ne doit pas penser ; de toute façon aucun espace de temps n’est accordé à l’expression et au travail en petits groupes.

 

De Paris viennent toujours et encore des papiers louant l’exemple de notre modèle de démocratie interne....... : 

Lors des dernières élections internes, les militants n’ont pas pu questionner les candidats, les professions de foi étaient plus que très sommaires ou inexistantes. Dans ma circonscription une seule profession de foi a attiré mon attention, d’autres étaient creuses à souhait ou “truffées” de fautes d’orthographe, toutes sans “trombines” ... enfin, elles existaient !

Des candidats n’ ont même pas daigné en écrire .... ces candidats existent-ils ? aucune référence les concernant n’a été donnée permettant de leur demander de se situer face aux réformes en cours, de juger la qualité de leur candidature.

 

D’autre part, la démocratie existe-t-elle dès lors que plusieurs personnes ont exprimé leur besoin de formation à l’expression, aucune réponse à leur attente. D’autres ont montré leur étonnement de ne pas connaître le nom de leur voisin de table ou de réunion !

 

Je suis malheureux aujourd’hui, car nous sommes dans un processus qui nous amènera assurément à l’échec. Si 50 militants ne se connaissent pas entre eux dans une même réunion comment envisager que le peuple, seul maître des élections, nous reconnaisse comme fiable et assez solide pour le représenter et le défendre ? Il fera de nous un “maillon faible”.

 

Certes il y a certainement une organisation, basée sur la cooptation, se sentant en danger dès qu’un changement se profile à l’horizon, je ne l’ai identifiée qu’au travers de comportements assez inquiétants : non réponse à des propositions, non réponse à des courriers, promesses non tenues,  prétendus dangers de la notion de  “non cumul des mandats” .... un Député se sentait en danger s’il ne pouvait plus être Maire.... comment lui expliquer que cela exigeait un travail d’équipe intelligent, un travail de parti et non individuel.

J’ai en effet, en ce moment, l’impression que nos représentants ne représentent qu’eux même dès lors qu’ils sont élus et ils font corps d’autodéfense pour conserver de leur “charge” dans un statut-quo indispensable ...... à quand la notation des élus par des électeurs indépendants ?

 

 

A mes yeux, aujourd’hui, l’action de notre Président est en danger car elle ne repose pas sur une famille unie et soucieuse du bien être de la nation..... J’ai la peur au ventre, les réformes, qui toucheront les couches basses de nos structures (communes, communautés de communes, cantons et département) montreront à quel point, dès que les intérêts individuels sont concernés, le milieu politique est désagrégé.

 

Il est urgent de changer d’état d’esprit s’il n’est pas déjà trop tard.

07/01/2009

Michèle Alliot-Marie répond à Georges Siffredi


Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, répond à Georges Siffredi, Député des Hauts-de-Seine, au sujet du plan anti-escroquerie

06/01/2009

PREMIER RENDEZ-VOUS NATIONAL : l'événément politique du début 2009 !

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« ÉTHIQUE, MORALE & POLITIQUE »

 

 

autour de Michèle ALLIOT-MARIE, Présidente

 

 

Claude GUÉANT, secrétaire général de la Présidence de la République

 

Xavier BERTRAND, ministre du Travail, des Relations sociales, de la famille et de la solidarité et Secrétaire général de l’UMP par intérim

 

Jean-Louis BORLOO, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’aménagement du territoire

 

Jean-Pierre RAFFARIN, sénateur de la Vienne et ancien  Premier ministre

 

François FILLON, Premier ministre

 

 

 

Laurence PARISOT, Présidente du MEDEF

 

Guillaume PEPY, Président de la SNCF

 

Jean-Claude MAILLY, Secrétaire général de Force Ouvrière

 

Luc FERRY, ancien ministre

 

François de CARBONNEL, Président du Conseil d’Administration de Thomson

 

 

 

et les Parlementaires du Chêne

 

 

participeront,

le Mardi 13 janvier 2009, à partir de 17h30, 

aux « DÉBATS DU CHÊNE » sur les thèmes :

 

« Ethique, Morale & Politique appliquées au domaine de l’économie » (table ronde 1)

 

« Ethique, Morale & Politique dans le domaine des relations internationales » (table ronde 2)

 

 

 

 

Inscription obligatoire sur www.LESDEBATSDUCHENE.org

ou par téléphone au 01 44 42 92 92

 

04/01/2009

Sur le thème :" Ethique et politique"

Voici la contribution de Jean François CALVET

 

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POLITIQUE, ETHIQUE ET SOCIETE.

 

La politique correspond à la structure et au fonctionnement d’une communauté ou d’une société.

 

Faire de la politique aujourd’hui comme hier suppose donc :

 

1)      Une intégration dans un modèle de société ou de communauté que l’on  définit comme « évolutif » puisque imparfait.

2)      Un engagement proportionnel à sa volonté de tendre vers un modèle de perfection subjectif conforme à ses convictions.

3)      Une identification des problèmes à résoudre pour y parvenir.

 

 

La conviction se distingue de la croyance en ce qu'elle participe de la construction de l'identité individuelle et sociale.

Cette construction individuelle naît et se développe toujours par rapport à la perception de son  environnement. De cet environnement naissent les convictions sur le principe de «  L’action / réaction. »

D’un environnement perçu comme agressif ou injuste naissent des convictions de défense et de justice.

De la participation de ces convictions à la construction de l’identité sociale, naît un modèle de société et donc un courant, « une couleur » politique.

 

La politique est donc toujours une méthode de gouvernance « à posteriori ». C’est le constat des imperfections qui engendre la volonté de modification de celles-ci.

La question est de savoir si ces modifications sont le fruit d’une profonde réflexion quant à leurs implications futures. Tout porte à croire que non.

 

En effet, l’idée Gaullienne d’une solidarité nationale qui a prévalu au sortir de la seconde guerre mondiale a trouvé ses racines dans le sentiment de nationalisme exacerbé qu’elle a provoqué.

Un modèle de société (ou de communauté) est né de cet élan, sur des valeurs universelles oubliées aujourd’hui.

Cette perte de confiance communautaire a engendré des comportements immoraux, égocentrés, responsables du séisme économique actuel comme de la fracture générationnelle.

 

C’est cette incapacité politique à encadrer l’évolution de notre société qui, à mon sens, est responsable de la crise de confiance des individus dans la capacité des institutions à proposer un modèle conforme à leurs préoccupations ayant abouti à cet individualisme forcené.

 

Il n’y a pas un seul courant politique qui n’est eu la profondeur d’analyse (ou le courage !) d’empêcher le glissement de comportement de ces 60 dernières années. L’équilibre social est rompu parce que ne reposant plus aujourd’hui que sur une somme d’individualités, à l’opposé du fonctionnement communautaire.

L’immoralité et l’individualisme des comportements induisent à court terme une « fracture sociale », (thème cher à J.Chirac), un déséquilibre dangereux parce qu’incontrôlable.

 

Une société « équitable » repose sur l’équilibre de ses composants aussi minimes soient-ils, et le déséquilibre d’un seul peut provoquer une véritable catastrophe pour l’ensemble. C’est le célèbre « effet papillon ». ( Cf. mai 68 !).

 

En ce sens, l’éthique, par la création d’un socle de valeurs morales crédibles, et la politique en tant que moyen de transmission doivent se conjuguer pour redonner à notre société ce dont aujourd’hui elle a le plus besoin : La confiance.

 

Il est à mon avis grand-temps, pour reprendre une expression devenue célèbre, de passer au Karcher les certitudes politiques archaïques.

 

C’est à mon avis le devoir du « chêne » d’en être le précurseur, comme le Gaullisme l’a été en son temps.

 

01/01/2009

Meilleurs voeux 2009

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L’équipe départementale du CHENE se joint à moi pour vous souhaiter tous nos voeux de bonheur, de santé, et de réussite pour cette nouvelle année 2009 !

Henri Levréro