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29/09/2011

Lettre aux sympathisants qui douteraient

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Les sénatoriales sont la logique et ultime manifestation d’une série électorale négative : municipales, régionales, cantonales.

Le bonus que nous attendions de certaines personnalités n’a pas joué. La multiplication des listes dans les départements à la proportionnelle a renforcé la défaite.

Il n’est pas utile de ressasser ce constat. Pas plus que de commenter à l’envie un fait : les sondages sont une image de l’opinion publique à une date donnée dans un contexte donné. Aujourd'hui ils sont mauvais, pour les hommes et les femmes en charge de gouverner en France comme dans tous les pays touchés par la crise.

Est-ce étonnant ? La situation européenne et mondiale oblige à demander aux citoyens des efforts sans être à même de prévoir précisément une date de sortie de crise.

Mais ni les résultats électoraux ni les sondages ne doivent nous conduire à baisser les bras ou à anticiper une quelconque défaite de nos idées, de nos convictions, de la France que nous voulons.

Le jour de la Présidentielle puis des législatives, les français auront à choisir celui qui sera le mieux à même de conduire le Pays dans la concurrence mondiale, face aux crises les plus diverses.

La question essentielle alors sera simple : qui a les compétences, l’expérience, le courage, l’énergie, l’autorité, qui a acquis la crédibilité, l’aura internationale pour garantir le plus et le mieux possible notre qualité de vie et celle de nos enfants ?

La démagogie, le refus de trancher, le laxisme, la compromission, l'incohérence d'un discours qui prône, en même temps, les économies budgétaires et plus de dépenses publiques, le retour nostalgique aux recettes passées cela peut faire plaisir sur le moment. Mais la facture, et elle est souvent salée, sera présentée à nos enfants. N’en doutons pas.

Et dans le monde tel qu’il est, il n’y a pas de repentir salvateur, ou alors au prix de quelle récession, de quelle facture collective et individuelle. Il suffit de voir la crise grecque.

Aujourd'hui la priorité pour le Président, le gouvernement, la majorité, c'est d'agir contre la crise actuelle, de lutter contre les pesanteurs qui pourraient fragiliser notre pays – poids financier du secteur public, archaïsme de certains fonctionnements, d'enrayer les abus et fraudes qui pénalisent la collectivité, de redonner des perspectives à nos entreprises et à l'emploi.

Aujourd'hui la priorité pour les parlementaires, les élus locaux, les militants, les sympathisants c'est de soutenir la politique initiée, impulsée par le Président, d'expliquer à nos concitoyens la situation mondiale, de rappeler les atouts de notre pays, de faire la pédagogie des réformes, de rassembler tous ceux qui veulent le meilleur pour les français et pour la France.

Aujourd'hui pour le Président, le gouvernement et la majorité, c'est le temps du travail, de nos responsabilités communes face aux crises à l'heure où la campagne présidentielle s'ouvrira, le terrain sera préparé, le terrain sera favorable pour Nicolas Sarkozy.

Michèle Alliot-Marie
Présidente du Chêne
Vice-présidente du Conseil national de l'UMP

Commentaires

Madame,
Vous avez parfaitement raison. Si seulement plusieurs élus UMP pouvaient vous entendre ! Les avis dissonants de certains après les sénatoriales ne peuvent que nuire à cette cohésion et à ce rassemblement que vous évoquez. Comme l'on dit vulgairement, on a l'impression que certains rats veulent quitter le bateau qui coule.
Il ne faut pas oublier que la gauche est prête - comme elle l'a toujours fait - à oublier toutes ses divergences, toutes ses contradictions, et cela quitte à masquer ses luttes d'arrière-garde, pour faire bloc au moment des élections. C'est une leçon à retenir pour l'UMP et pour nous.
Respectueusement.

Écrit par : Bernard Marcout | 30/09/2011

Je remercie Mme ALLIOT-MARIE pour la clarté de sa lettre. Privilégiant avant tout l'intérêt suprême de la France, et des Français. De nos enfants.

La crise sera longue, nous n'en sortirons pas indemnes. Seuls les femmes et les hommes compétents, lucides, et responsables (!), domineront les évènements. Il n'y aura pas de place pour de l' à peu près. Ne seront entendus que les discours cohérents, sincères, sans démagogie, voire sans complaisance face à la gravité de notre situation.

La campagne qui s'annonce sera difficile, son résultat ira peut-être à l'encontre de toute attente, de toutes prévisions. Rien n'est acquis. Aujourd'hui plus que jamais.
Je ne doute pas, mais je ne me leurre pas.

Colette CADIEU,

Membre du Chêne, Adhérente UMP 64, Membre du Comité de la 6ème circonscription, Conseillère Municipale déléguée aux personnes âgées, aux personnes handicapées à la Maire d'Hendaye.

Écrit par : CADIEU | 30/09/2011

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