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04/05/2011

Sur le thème : "Comment affirmer la puissance de la France autour de ses atouts stratégiques ?"

Peyuco DUHART (46).JPG

Peyuco DUHART,

Maire de Saint Jean de Luz

Les atouts stratégiques de la France sont nombreux. On en parle régulièrement et, c’est un réflexe bien français, plus souvent pour les démolir que les promouvoir.

C’est notre système éducatif, qui reste quoi qu’on en dise un des meilleurs du monde.

C’est notre système universitaire et nos grandes écoles qui assurent la formation d’élites mondialement reconnues et recherchées.

C’est l’industrie nucléaire, garant de notre indépendance.

C’est notre réseau de transports : route, autoroute, chemin de fers, lignes aériennes,…

C’est notre agriculture qui, elle aussi, nous garantit une forme d’indépendance…

 

C’est également le tourisme : la France reste la première destination touristique mondiale :

 

C’est probablement le meilleur exemple d’atout stratégique français mais aussi local. C’est une activité économique à très forte valeur ajoutée. Pourtant, systématiquement, je suis attaqué en conseil municipal par mon opposition sur ce thème et, plus spécialement sur les aides que la collectivité apporte au développement de ce secteur d’activité.

Comme si il y avait quelque chose de fondamentalement malsain à soutenir cet atout stratégique.

C’est un débat dogmatique qui ne résiste pas à l’épreuve de la réalité.

Je crois que lorsqu’on aborde le thème du tourisme, le plus important est de savoir de quoi on parle. On peut tourner le problème dans tous les sens, la conclusion est que le tourisme (et ses retombées, directes ou indirectes) constitue aujourd’hui, une, sinon la principale activité économique de la Côte Basque.

A partir de là, la question est de savoir comment on gère cette richesse et comment on maintien les emplois.

A Saint Jean de Luz, au cours des dernières années, nous avons engagé un important travail sur l’Office de Tourisme.

Nous avons renforcé la professionnalisation du personnel.

Nous avons mutualisé les expériences et les moyens dans le cadre intercommunal.

Nous avons inauguré les nouveaux locaux.

Nous avons favorisé le développement des nouvelles technologies…

Il me semble important de vous présenter les quelques chiffres :

 

Concernant les nuitées : le tourisme à Saint Jean de Luz, en 2009, a dégagé 1 305 000 nuitées. En 2006, ce chiffre était de 1 230 700 ; soit une évolution de + de 6 % en 3 ans. (Chiffre du Comité Départemental du Tourisme)

Concernant les retombées économiques, les retombées de cette clientèle de séjour sont estimées pour 2009 à 48 000 000 euros. Il faut bien se rendre compte que ce sont 48 millions directement injectés sur un an dans l’économie locale. Nous sommes sur une évolution moyenne et constante de + 10 % par an. Depuis 2008, le tourisme a résisté à l’épreuve de la crise. On ne peut négliger cet atout stratégique.

Concernant la fréquentation des structures, dans le même temps, la fréquentation de l’Office de Tourisme est en évolution constante grâce aux infrastructures dont nous l’avons doté : 360 000 visiteurs en 2009, 380 000 visiteurs uniques sur le site Internet, chose intéressante qui se confirme d’année en année. Nous avons de plus en plus de visiteurs « virtuels » tout au long de l’année ce qui implique des adaptations permanentes des outils numériques.

Enfin, le nerf de la guerre, la part de subvention publique, le budget de 2011 est de 2 342 000 euros ; soit 1 euro de budget pour 20 euros de retombées économiques. La subvention communale est de 545 000 euros soit 23 % du budget venant d’une subvention publique directe. Soit 1 euro de subvention pour 88 euros de retombées.

Connaissez-vous aujourd’hui un meilleur rendement ?

 

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