12/04/2009
Sur le thème "Quelle réforme des collectivités territoriales ?"
Anne LE BIHAN
BIARRITZ
Les mairies, les communautés de communes, les conseils généraux, les conseils régionaux, l’état, l’Europe, on réduit la toile ?
Alors faut-il faire disparaître les départements au profit des régions ? Faut-il garder les départements et regrouper les régions ? Ne faudrait-il pas se recentrer sur la métropole et rendre leurs libertés aux départements et territoires d’Outre Mer ? Est-ce que cette réforme ne cache-t-elle pas la disparition de l’Etat Français au profit d’un état, des Etats Unis d’Europe ?
Quel chemin de croix pour les citoyens, chefs d’entreprises, responsables d’association, pour s’y retrouver dans les méandres de ces administrations aux compétences si variées ; qui tantôt se chevauchent ; parfois se complètent.
Une réforme s’impose. Il faut que nos institutions soient plus représentatives de l’évolution de nos villes et de nos campagnes. Il faut faciliter la vie des français dans leurs démarches quotidiennes, l’informatique ne résout pas tout.
Il faudrait tenir compte de la migration de la population. En effet depuis quelques années, nous assistons à la désertification de nos campagnes au profit de petites villes, qui accolées les unes aux autres forment des mégapoles.
Il faut arrêter la multiplication des échelons administratifs, certes c’est une excellente chose. Mais il faudrait que cette mesure soit accompagnée d’une baisse d’effectif des fonctionnaires avec une répartition plus spécifique des compétences.
C’est aussi le risque d’accentuer la désertification de nos campagnes. Il faudrait encadrer l’expansion des villes par des communautés de communes, réduisant les communes à des arrondissements ; dans le même temps dynamiser les communes rurales pour qu’elles ne disparaissent pas.
La logique voudrait que le nombre d’élus soit proportionnel au nombre d’habitants, ce qui aurait pour conséquence de sous représenter les territoires ruraux, avec des élus qui auraient à couvrir d’importantes circonscriptions ; avec tous les inconvénients liés à l’éloignement des élus du terrain.
Aujourd’hui, vu de l’extérieur, nous avons l’impression que les administrations s’attirent et se repoussent tels des frères ennemis, et que nous, simples citoyens, sommes pris au piège.
Nous sommes donc en droit d’attendre suite à une réforme d’une telle ampleur, une meilleure synergie de la mise en place sur le terrain de la politique du gouvernement et que toutes les collectivités travaillent ensemble et dans le même sens.
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