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30/06/2008

“L’Europe de la sécurité : une approche large, des réponses concrètes” par Michèle Alliot-Marie

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A partir du 1er juillet, il reviendra à la France d’accompagner le développement de l’Europe de la sécurité. Une dynamique nouvelle, née de la signature du traité de Lisbonne, a succédé au temps des incertitudes. Elle place notre action dans la perspective d’un cadre institutionnel plus adapté.

Mon ambition est de faire de l’Europe de la sécurité l’illustration d’une Europe proche des attentes des citoyens, pragmatique autant qu’ambitieuse. C’est cette Europe que comprennent et qu’attendent nos concitoyens. C’est cette Europe que nous devons construire, dans le domaine de la sécurité comme dans tous les autres.

Face aux nouvelles menaces qui pèsent sur nos pays, la coopération européenne doit reposer sur une approche large de la protection des Européens et proposer des solutions concrètes pour améliorer leur sécurité quotidienne.


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L’évolution des menaces rend indispensable le renforcement de la coopération européenne.

Les nouvelles menaces dépassent largement le cadre national. Le terrorisme a pour cible l’ensemble des Etats européens. Le crime organisé transcende les frontières. Internet est le support universel de menaces multiples. Les risques naturels et technologiques ignorent les limites territoriales.

Face à ces réalités, aucun de nos pays n’a aujourd’hui la capacité de lutter seul contre des défis devenus globaux et protéiformes. Il est indispensable d’échanger nos informations, de mener des actions communes, de partager nos savoir-faire, de favoriser les mutualisations, de faire bloc.

L’Europe est le cadre d’une réponse commune, globale, transversale, concertée et coordonnée. Tampere, puis La Haye, ont tracé depuis 2000 les contours de l’espace de justice, de liberté, de sécurité. Il faut aujourd’hui aller plus loin.

Les priorités que j’ai retenues pour la Présidence Française de l’Union Européenne privilégient une approche concrète de l’Europe de la Sécurité.

Mon premier objectif est de mieux structurer l’Europe de la sécurité.

L’Europe de la Sécurité a besoin d’un socle institutionnel. Je proposerai la mise en place du Comité de Sécurité Intérieure (COSI), prévu par le traité de Lisbonne. Il représentera une force de proposition auprès du Conseil et garantira le suivi des mesures.
L’Europe de la sécurité a besoin de projets ciblés. Face au terrorisme, je propose  la surveillance de sites Internet jugés sensibles pour une action renforcée contre le recrutement et la radicalisation. Pour la lutte contre le trafic de stupéfiants, la France invitera à la mise sur pied d’un centre européen de lutte contre les flux illicites en Méditerranée, dans la continuité du dispositif mis en place à Lisbonne pour l’Atlantique. La lutte contre la cybercriminalité se verra confortée avec la proposition mise en place d’une plateforme européenne de signalement des sites illicites, hébergée par EUROPOL.

Mon deuxième objectif est de renforcer la capacité européenne de secours aux populations. Lorsqu’un pays est en difficulté face à une catastrophe, les autres doivent pouvoir lui manifester concrètement leur solidarité. L’Europe de la sécurité est aussi une Europe de la solidarité.

Nous devons renforcer nos capacités d’intervention. FIRE 5 est un modèle intergouvernemental qui regroupe 5 pays, dont la France.

Je propose sur cette base, à l’échelle de toute l’Europe et sur la base du volontariat, la création des modules de protection civile opérationnels permettant d’associer concrètement les ressources des Etats dans le cadre de missions prédéfinies.

Un exercice NRBC sera mis en œuvre pour tester la capacité de l’Union à faire face à des attaques multiples dans le cadre d’actes de terrorisme majeurs.

Une formation harmonisée des personnels européens renforcerait leur aptitude à travailler ensemble lors d’une opération commune. Un Institut de Formation Européen pour la protection civile sera suggéré, pour rapprocher tout ou partie des éléments de la formation et permettre les échanges de stagiaires.

Mon troisième objectif est de renforcer le lien entre la sécurité intérieure et la sécurité extérieure de l’Union. Une part importante des menaces vient de l’extérieur de nos frontières européennes. Pour être efficace, la lutte contre le terrorisme international doit s’effectuer en lien notamment avec les Etats du Maghreb et de la zone sub-saharienne. La lutte contre le crime organisé appelle une coopération avec les pays des Balkans occidentaux ; le trafic de stupéfiants avec ceux de la Méditerranée.
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La sécurité est la première des libertés, condition de toutes les autres. L’Europe des libertés doit s’accompagner de l’Europe de la sécurité.

Le respect des libertés individuelles sera au cœur de l’Europe de la sécurité. Les travaux à venir sur les fichiers de passagers aériens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et sur la sécurisation des documents d’identité s’inscriront dans cette démarche.

Sur ce point comme sur tous les autres, il nous faudra faire preuve de pédagogie, à l’égard des parlementaires et de l’ensemble des citoyens de l’Union Européenne. Toujours expliquer, écouter, convaincre : c’est la condition de la crédibilité, de l’efficacité et donc de la réussite de l’Europe.

Michèle Alliot-Marie
Ministre de l’Intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, Présidente du Chêne

Source : http://www.carnetjpr.com/

29/06/2008

Journée UMP 6ème Circonscription

Arcangues le Dimanche 29 Juin 2008IMG_0327w.jpg

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25/06/2008

Journée UMP 6ème circonscription

Chers amis,

Chaque année dans le cadre de l'UMP, Daniel POULOU, Député et Pierre Marie NOUSBAUM son attaché parlementaire organisent la journée UMP 6ème circonscription.

Cette année, sera en encore un succès.

400 personnes se sont déjà inscrites et près de 120 personnes sont en liste d'attente, c'est encore plus que l'année dernière, alors qu'il n'y a pas en cette période d'enjeux électoraux.

Ce succès est la preuve que Michèle ALLIOT MARIE, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales, Présidente du Chêne, Présidente départemental de l'UMP et 1er adjointe à la Mairie de Saint Jean de Luz figure parmi les personnalités politiques  les plus admirées des Français et plus particulièrement sur sa circonscription dont elle est élue depuis 22 ans.

A l'occasion de cette journée un stand du Chêne vous permettra de vous mettre à jour de votre cotisation où bien d'adhérer à notre mouvement.

24/06/2008

Contribution de Gérard SALABERRY

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Comme nous tous, Gérard SALABERRY, notre ami de 

St Jean de Luz, est très attaché à Michèle ALLIOT MARIE.

Gaulliste de la première heure, engagé auprès de

Michèle ALLIOT MARIE depuis plus de 20 ans.

Il a conçu ce diaporama que je vous invite à consulter

téléchargez le diaporama.pps

Aupa xango !!

18/06/2008

La Croix : Interview de Michèle Alliot-Marie

Michèle Alliot-Marie relance le mouvement qu'elle a créé en 2006, Le Chêne.

Le Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités Territoriales souhaite que "les valeurs gaullistes puissent s’exprimer haut et clair".

Votre mouvement, Le Chêne, va rendre publique sa « charte du gaullisme du renouveau ». Votre objectif est-il de créer une sensibilité gaulliste au sein de l’UMP, présentant ses propres motions aux congrès ?

Michèle Alliot-Marie : Il est indispensable que les valeurs gaullistes puissent s’exprimer haut et clair. Je suis contre le système de motions imaginé par et pour le PS. Je préfère l’expression des idées à travers une structure permanente. Nous organiserons d’ailleurs notre premier colloque à l’automne. Maintenant, si à un moment donné il doit y avoir une autre forme d’expression, je la porterai en compagnie de la centaine de parlementaires membres du Chêne et de nos adhérents.

N’est-il pas étrange de se référer dans le débat politique du XXIe siècle à un homme né au XIXe siècle ?

M. A-M. : Le Général de Gaulle a incarné à un moment donné et dans des circonstances données des principes qui transcendent les siècles. Il en a fait un projet de société. Dans les périodes les plus dramatiques de son histoire, la France a toujours suscité des personnalités et un mouvement populaire qui lui ont permis de faire face, de préserver son intégrité, de garantir les valeurs qui en font une référence dans le monde. Vercingétorix, Jeanne d’Arc, Napoléon, de Gaulle : ce sont les mêmes ressorts politiques : le refus de la fatalité, l’exaltation de la nation et le respect de la liberté contre l’asservissement de l’étranger.

Le monde d’aujourd’hui est encore très largement conditionné par les questions posées pendant la Seconde Guerre mondiale et pendant la période d’après 1958. Or, le Général de Gaulle est le seul à avoir conçu un projet de société fondé sur des constantes aussi valables aujourd’hui qu’au moment où il les a affirmées : indépendance des peuples, souveraineté nationale, construction européenne, suprématie de l’Homme, participation… À l’heure de la mondialisation, les hommes ont besoin de repères et de références. Être gaulliste, c’est la fidélité à des valeurs exigeantes de liberté, de respect des droits de l’homme, de tolérance. C’est aussi la modernité par l’adaptation pragmatique aux réalités changeantes du monde. L’idée d’une histoire écrite d’avance, et en cela inéluctable, n’est pas inscrite dans la pensée gaulliste.

La révision constitutionnelle actuellement examinée au Parlement est-elle conforme à la vision gaullienne des institutions ?

M. A-M. : Ce texte, tel qu’il est proposé aujourd’hui, ne change pas fondamentalement l’équilibre des institutions. Tout dépendra de la pratique. Certaines choses certes me laissent un peu sceptique, à commencer par le fait de confier la moitié de l’ordre du jour au Parlement. Je crains qu’il ne devienne difficile pour le gouvernement de faire étudier ses réformes et pour le Parlement de remplir les niches parlementaires, mais cela ne modifie pas la nature du régime politique. Certaines actualisations sont bienvenues. Il faut bien distinguer entre le texte des institutions et leur pratique par les gouvernants. La Constitution de 1958 est extrêmement souple d’application. Les présidents de la République successifs ne l’ont pas appliquée de la même façon. Le moins interventionniste dans la vie gouvernementale et dans la vie parlementaire, c’est certainement le général de Gaulle. L’idée du domaine réservé c’était, finalement, la liberté d’action du gouvernement et du Parlement pour tout le reste.

Nicolas Sarkozy a envisagé pour 2009 le retour de la France dans l’organisation intégrée de l’OTAN. L’indépendance nationale chère au Général de Gaulle a-t-elle encore un sens aujourd’hui ?

M. A-M. : La France a quitté le commandement intégré de l’OTAN en 1966 pour garantir sa maîtrise totale sur l’arme nucléaire. Dans ce domaine, la souveraineté nationale ne saurait être atténuée. Sous cette réserve et à condition que l’Europe de la défense soit reconnue en tant que telle avec le poids et le pouvoir afférents au sein de l’OTAN, le fait que la France revienne dans le commandement intégré ne changerait pas grand-chose. D’ailleurs depuis des années, nous sommes le troisième contributeur aux opérations et nous avons assuré des commandements au Kosovo et en Afghanistan. L’exigence de consensus pour les actions préserve de toute façon notre indépendance.

L’idée de participation, chère à Charles de Gaulle, peut-elle être un principe d’action pour aujourd’hui ?

M. A-M. : La participation traduit notre conviction que l’Homme doit être la finalité de toute action politique. Elle est au cœur du modèle de société gaulliste. Dans l’entreprise, la participation se traduit par l’intéressement au résultat, l’actionnariat salarié, la participation à la décision. Face à la mondialisation, l’actionnariat salarié permet de rendre les entreprises moins dépendantes des fluctuations de capitaux spéculatifs qui ne s’intéressent ni à l’entreprise, ni au salarié, ni à l’intérêt national. Dans la vie politique, la participation c’est l’élection et le référendum. Je pense d’ailleurs qu’il faudrait qu’il y ait davantage de référendums, tant au niveau national que local, à condition que les questions soient claires et qu’on évite d’en faire à chaque fois un enjeu politicien.

On a déjà pu remarquer vos divergences avec Nicolas Sarkozy, qui se dit pourtant également gaulliste…

M. A-M. : Nous avons avant tout des convictions communes sur les sujets essentiels, y compris hors de mon champ ministériel. Il y a des points sur lesquels nous pouvons avoir des divergences, mais le gaullisme cela n’a jamais été, comme on a parfois voulu le caricaturer, une seule tête sur une seule ligne.

17/06/2008

sur le thème « Le Gaullisme au coeur de notre siècle »

Voici la contribution de Colette CADIEU

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Le 18 juin 1940 un homme en appelle à tous les Français. Il leur demande de ne pas accepter l'armistice avec l'occupant allemand, et de résister.
Charles DE GAULLE entre dans l'Histoire.

Il veillera tout au long de cette guerre à préserver la souveraineté de la France :
Création des FFL au sein de la coalition alliée, il obtiendra d'Eisenhower la libération de Paris dans les premiers mois d'offensive, par la 2me DB du général Leclerc. Ce qui permet l'installation immédiate d'un gouvernement national et le rétablissement de la République. La France échappe ainsi à l'AMGOT (Allied Military Government for Occupied Territories) des Américains.

Le 16 juin 1946 son discours à Bayeux préfigure la Vème République. Elle sera instaurer après son retour au pouvoir en 1958. Il propose le suffrage universel, associant ainsi les citoyens à la vie politique. Il est mis en pratique en 1965.
Soucieux de l'indépendance nationale il poursuit la politique nucléaire de la IVème République.

Réfractaire aux conceptions d'une Europe supranationale, il assure que la France respectera néanmoins les engagements du Traité de Rome. Conscient que la stabilité de l'Europe tient à la réconciliation de la France avec l'Allemagne le traité de l'Elysée scelle le rapprochement  entre les deux pays (1963). Les grands principes de « l'axe fort » de l'Europe sont lancés.

Pour marquer son opposition à l'impérialisme américain la France quitte l'OTAN en 1966.
Les discours de Phnom-Penh (66) et de Québec (67) marquent un peu plus la position de celle-ci vis-à-vis des USA.

Avril 1969 De Gaulle engage sa légitimité à propos de la réforme et de la régionalisation du Sénat. Le projet, soumis au référendum, est rejeté par 52,4% des voix. Fidèle à sa promesse il démissionne.
Verrons-nous enfin la chambre haute du Parlement français se réformer ? Et poursuivre ainsi la volonté du Général De Gaulle, qui décidément était toujours « en avance d'une bataille » ?
Notre responsabilité est de nous servir de ce qui nous a été transmis, et de transmettre à notre tour, dans le plus grand respect des générations à venir, sans faillir.
J'avais dix ans lorsque Charles DE GAULLE s'est éteint, j'ai vu les larmes abondamment couler sur les joues de mon père.