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17/06/2008

sur le thème « Le Gaullisme au coeur de notre siècle »

Voici la contribution de Colette CADIEU

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Le 18 juin 1940 un homme en appelle à tous les Français. Il leur demande de ne pas accepter l'armistice avec l'occupant allemand, et de résister.
Charles DE GAULLE entre dans l'Histoire.

Il veillera tout au long de cette guerre à préserver la souveraineté de la France :
Création des FFL au sein de la coalition alliée, il obtiendra d'Eisenhower la libération de Paris dans les premiers mois d'offensive, par la 2me DB du général Leclerc. Ce qui permet l'installation immédiate d'un gouvernement national et le rétablissement de la République. La France échappe ainsi à l'AMGOT (Allied Military Government for Occupied Territories) des Américains.

Le 16 juin 1946 son discours à Bayeux préfigure la Vème République. Elle sera instaurer après son retour au pouvoir en 1958. Il propose le suffrage universel, associant ainsi les citoyens à la vie politique. Il est mis en pratique en 1965.
Soucieux de l'indépendance nationale il poursuit la politique nucléaire de la IVème République.

Réfractaire aux conceptions d'une Europe supranationale, il assure que la France respectera néanmoins les engagements du Traité de Rome. Conscient que la stabilité de l'Europe tient à la réconciliation de la France avec l'Allemagne le traité de l'Elysée scelle le rapprochement  entre les deux pays (1963). Les grands principes de « l'axe fort » de l'Europe sont lancés.

Pour marquer son opposition à l'impérialisme américain la France quitte l'OTAN en 1966.
Les discours de Phnom-Penh (66) et de Québec (67) marquent un peu plus la position de celle-ci vis-à-vis des USA.

Avril 1969 De Gaulle engage sa légitimité à propos de la réforme et de la régionalisation du Sénat. Le projet, soumis au référendum, est rejeté par 52,4% des voix. Fidèle à sa promesse il démissionne.
Verrons-nous enfin la chambre haute du Parlement français se réformer ? Et poursuivre ainsi la volonté du Général De Gaulle, qui décidément était toujours « en avance d'une bataille » ?
Notre responsabilité est de nous servir de ce qui nous a été transmis, et de transmettre à notre tour, dans le plus grand respect des générations à venir, sans faillir.
J'avais dix ans lorsque Charles DE GAULLE s'est éteint, j'ai vu les larmes abondamment couler sur les joues de mon père.

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