Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/11/2006

Candidature de Sarkozy en attendant celle probable d'Alliot-Marie

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy pourrait affronter Michèle Alliot-Marie pour 2007, un cas de figure profitable aux deux: le ministre de l'Intérieur crédibiliserait sa candidature par un vrai débat au sein de l'UMP, sa collègue de la Défense renforcerait sa stature de gaulliste incontournable.
 
"Michèle chemine vers une candidature", a affirmé jeudi à l'AFP Patrick Ollier, député et compagnon de la ministre.
 
M. Sarkozy a officiellement annoncé la sienne dans une interview publiée jeudi par la presse régionale.
 
Les dépôts de candidatures UMP à la candidature pour l'élection présidentielle seront clos le 31 décembre.
 
Après les primaires du PS et les débats télévisés entre les trois protagonistes socialistes, favorablement accueillis dans l'opinion publique, l'UMP a modifié sa stratégie, encourageant à son tour les candidatures internes, organisant trois forums, prévus eux aussi pour être retransmis par les deux chaînes parlementaires, LCP/Assemblée et Public Sénat.
 
M. Sarkozy avait lui-même invité la semaine dernière Dominique de Villepin et Jean-Louis Borloo à prendre part à la compétition interne, mais tant le Premier ministre que le ministre de la Cohésion sociale ont décliné l'invitation.
 
Les plus de 300.000 adhérents de l'UMP seront ensuite appelés, durant une dizaine de jours, à voter par internet pour le candidat qui obtiendra le soutien (politique et financier) de leur parti à l'élection présidentielle.
 
Le résultat sera divulgué le 14 janvier, jour du congrès de l'UMP.
 
Il ne fait quasiment aucun doute que M. Sarkozy, largement favori de tous les sondages auprès de l'électorat de droite, sortirait vainqueur d'une confrontation avec Mme Alliot-Marie.
 
Aux yeux des partisans de l'un ou de l'autre il importe peu que le résultat soit connu d'avance. "Tout le monde est gagnant", assure le député François Cornut-Gentille, qui voit "beaucoup d'avantages" à ce que Mme Alliot-Marie soit candidate.
 
D'abord parce que, "grâce à elle, le débat s'ouvre à l'UMP", estime-t-il, ensuite parce que la ministre, en tant que "gaulliste", peut "répondre à des attentes non satisfaites aussi bien dans le public que dans le parti".
 
François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy et promoteur du projet législatif de l'UMP, ne voit lui aussi "que des avantages" à ce qu'il y ait plusieurs candidatures".
 
"Ca va obliger les candidats à débattre, et dégonfler les idées fausses sur Nicolas Sarkozy", affirme-t-il, en citant les accusations de "communautarisme" ou d'"atlantisme" des chiraquiens à l'encontre du président de l'UMP, qu'il qualifie de "mensonges".
 
Selon lui, "il vaut mieux" que Mme Alliot-marie se déclare "très vite" candidate. Sinon, "on reste dans les ambiguités avec des forums de discussions entre Sarkozy et de vrais-faux candidats. Il ne faut pas qu'on donne le sentiment d'être englués dans des débats internes. Ce ne serait pas bien pour nous, après ce qui s'est passé au Parti socialiste", ajoute-t-il.
 
Selon l'ancien ministre, Mme Alliot-Marie peut aussi désirer être candidate en pensant se placer pour la présidence de l'UMP "si demain elle était vacante.
 
" A tout cela, "il n'y a aucun inconvénient", ajoute-t-il. "Mais ceux qui disent qu'elle se met en position de force pour pouvoir négocier si Nicolas Sarkozy gagne, se trompent. C'est méconnaître les institutions de la Vè République. On en négocie pas avec un président de la République", met-il en garde.

19:40 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : MAM, UMP, LE CHENE

Alliot-Marie devrait entrer en lice "dans les quinze jours"

PARIS (AFP) - Michèle Alliot-Marie devrait entrer en lice pour la présidentielle "dans les quinze jours qui viennent", affirme jeudi Le Figaro, citant des proches de la ministre de la Défense.
 
Selon le quotidien, qui cite notamment le compagnon de Michèle Alliot-Marie, le député UMP Patrick Ollier, la ministre "n'a pas créé l'association Le Chêne et consulté des experts pour rien".
 
"Elle est entrée dans une logique de candidature et je serais surpris si tout cela se terminait dans une impasse", ajoute M. Ollier.
 
Selon un proche cité par Le Figaro, Mme Alliot-Marie "se prépare à être candidate à l'intérieur du parti et elle espère atteindre entre 15% et 25% des voix".
 
Elle devrait "annoncer sa candidature à la candidature de manière très personnelle" dans les "quinze jours qui viennent", ajoute-t-on de même source.
 
Dans l'entourage de la ministre, interrogé par l'AFP, on affirme cependant que "Michèle Alliot-Marie n'a pris aucune décision sur sa candidature".
 
"D'ici au 31 décembre, elle dira si elle demande ou non le soutien de l'UMP", ajoute-t-on de même source.
 
Lors d'un déplacement dans le Jura la semaine dernière, Mme Alliot-Marie avait dit qu'elle profiterait des forums interrégionaux que l'UMP doit organiser dans les prochaines semaines pour "faire connaître (ses) convictions et tester la façon dont les Français réagissent".
 
Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi dans un entretien à plusieurs quotidiens régionaux sa candidature à l'Elysée. Le dépôt des candidatures au sein de l'UMP est ouvert jusqu'au 31 décembre. L'UMP choisira le 14 janvier quel candidat le parti soutiendra.
 
Interrogé sur France Inter, Patrick Ollier, député des Hauts-de-Seine, a estimé "souhaitable qu'il y ait plusieurs candidats pour que le mouvement puisse en débattre".
 
"Nicolas Sarkozy a donné le top départ. Maintenant, chacun va se déterminer en fonction de son calendrier. L'important, c'est que le débat ait lieu", a ajouté le président de la commission des Affaires économiques à l'Assemblée nationale.

18:40 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : UMP, LE CHENE

29/11/2006

Michèle ALLIOT-MARIE en déplacement

MAM sera ce Samedi à Biarritz avec les militants UMP avant de continuer son tour de France des fédérations en étant le Dimanche 3 Décembre à la rochelle, en Poitou-Charentes où elle animera une réunion publique à 14 heures.

Michèle ALLIOT-MARIE applique ce qu’elle dit. Lors du dernier Bureau Politique, MAM n’a pas oublié de rappeler que l’ennemi c’est la gauche et nul autre.

 

C’est contre Ségolène Royal qu’il faut se battre.

 

16:25 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : UMP, MAM, LE CHENE

28/11/2006

MAM A UN SEUL ADVERSAIRE SEGOLENE ROYAL

medium_1155020.2.jpg

 

medium_player320_controls.png

24/11/2006

L'ascension de Michèle Alliot-Marie

La chronique de Alain Duhamel
Alain Duhamel 

Jeudi, on a pu constater que Nicolas Sarkozy et Michèle Alliot-Marie s'étaient rabibochés. La date de clôture des candidatures a été retardée. Et il a dit du bien d'elle sur TF1. Bref, il y a du mieux. Du coup, quelles peuvent être les intentions de Michèle Alliot-Marie ?

Je crois que ses intentions sont devenues tout à fait claires. D'ailleurs il suffisait d'écouter hier, Patrick Ollier, qui est le président de la commission UMP des affaires économiques à l'Assemblée nationale, et à la ville le compagnon de Michèle Alliot-Marie, pour s'en douter. Parce que s'il n'a pas tout à fait vendu la mèche, il a largement laissé passer le bout du nez. Michèle Alliot-Marie a toujours eu envie d'être candidate à la candidature. Elle en a de plus en plus envie, irrésistiblement envie, et maintenant les circonstances s'y prêtent. Ça fait des mois qu'elle sillonnait la France et les fédérations, qu'elle bataillait pour qu'il puisse y avoir l'expression d'idées différentes au sein de l'UMP, expliquant que rien n'était joué, qu'on ne savait pas ce que seront les circonstances, que le temps des femmes survenait, bien entendu, bref, elle piaffait.

La seule difficulté qu'elle avait, c'était de savoir si cette candidature, et elle laissait là-dessus l'équivoque planer, aurait lieu à l'extérieur de l'UMP ou à l'intérieur de l'UMP. Maintenant qu'elle a passé un compromis avec Nicolas Sarkozy, qu'elle a obtenu largement satisfaction sur le calendrier, qu'elle a obtenu des garanties pour l'organisation de vrais débats, eh bien maintenant ce sera à l'intérieur de l'UMP. Elle sera candidate à la candidature, à l'intérieur de l'UMP.

- Que peut-elle espérer exactement en faisant acte de candidature ?

Vous savez, Michèle Alliot-Marie a beaucoup de considération pour elle-même, c'est une femme intelligente, organisée, professionnelle, ambitieuse, méthodique, elle a déjà réussi à être présidente du RPR contre les pronostics et contre l'Elysée. Donc, ça prouve qu'en campagne, il ne faut pas sous-estimer. Les militants l'aiment bien, en gros. Les électeurs la considèrent, elle est une des personnalités les plus populaires, une des trois personnalités les plus populaires de l'UMP, donc elle fera de toute façon figure honorable. Et puis, elle bénéficiera peut être aussi de l'effet Ségolène Royal, en faveur des femmes.

Alors cela étant, on sait très bien que personne ne battra Nicolas Sarkozy à la régulière, à l'intérieur de l'UMP, qu'il en est le président, que beaucoup, la majorité même, des militants sont venus pour lui, que dans les sondages dont on a vérifié la validité, il est évidemment très largement en tête. Mais c'est quand même très intéressant pour Michèle Alliot-Marie, parce que si elle fait un score, entre 15% et 25%, peut être entre les deux, si elle fait un score de ce genre, elle se renforce terriblement, elle devient la seconde personnalité à l'intérieur de l'UMP, ça signifie qu'elle pèse davantage qu'Alain Juppé ou que Jean-Pierre Raffarin, et que Jean-Louis Borloo, par exemple, ou François Fillon, auront tout à fait intérêt à la regarder de près.

Jacques Chirac et Dominique de Villepin l'encouragent-ils ou la laissent-ils simplement faire ?

Jacques Chirac la soutient, il la soutient d'abord parce qu'il aime bien jauger les gens, il avait failli en faire son Premier ministre à la place de Villepin, ensuite parce que c'est un équilibre par rapport à Nicolas Sarkozy, et puis que ça lui permet d'être plus fédérateur et arbitre que jamais. Donc lui, il est pour. En revanche, Villepin, il ne peut pas l'en empêcher, il est bien clair que si elle est candidate à la régulière à l'intérieur de l'UMP, ça lui rend beaucoup plus difficile, lui, d'être éventuellement candidat à l'extérieur de l'UMP.

23/11/2006

Lu dans le Figaro ce matin

UMP : Sarkozy ménage Alliot-Marie

Nicolas Sarkozy a fait adopter, hier soir, le calendrier de désignation du candidat pour 2007. Il a concédé à Michèle Alliot-Marie l'organisation de « forums ».

« ON S'EST MIS d'accord à l'unanimité sur une méthode, une procédure, un calendrier » : à sa sortie du bureau politique, hier vers 20 h 40, Nicolas Sarkozy a invoqué « l'inquiétude des électeurs de la majorité » pour se réjouir de la « bonne nouvelle ». « Ma responsabilité de président de la famille, c'est de rassembler, d'apaiser, de rassurer et, d'une certaine façon, de protéger », a-t-il ajouté.

Sortie juste avant lui du siège de l'UMP, Michèle Alliot-Marie a joué les bonnes perdantes. En tête à tête puis au cours de la discussion collective, elle a plaidé en vain pour que le 14 janvier soit « le point de départ d'une dynamique de débat », et que la désignation du candidat soit repoussée de « deux ou trois semaines ». « Le choix des participants a été un peu différent, a-t-elle admis. Ce qui est important, maintenant, c'est que nous puissions mettre en place les forums qui vont permettre à chacun d'exprimer ses vues. » L'ancienne présidente du RPR est-elle prête à affronter le favori des sondages selon la procédure définie hier ? Réponse : « Comme la date limite de dépôt des candidatures a été repoussée, vous devrez attendre pour le savoir. »

Les modalités de sélection du candidat proposées par Nicolas Sarkozy ont donc toutes été approuvées (lire ci-contre). Éric Woerth et Bernard Accoyer y ont ajouté leur grain de sel : une commission sera constituée pour mettre au point les « forums interrégionaux » censés permettre à chacun, « candidat ou pas », de participer à la précampagne. Conscient, selon ses proches, d'en avoir « trop fait » en rabrouant Michèle Alliot-Marie jeudi dernier, au conseil national de l'UMP, le numéro deux du gouvernement s'était juré de ne pas commettre la même erreur lors de son rendez-vous avec le ministre de la Défense.

D'où sa proposition de repousser la date limite de dépôt des candidatures internes au 31 décembre et son intentention de promettre à MAM, au cas où elle se déciderait à l'affronter, un « vrai débat, en face à face, et pas côte à côte comme les socialistes, à la télé ou dans la presse écrite ».

L'intéressée s'est bien gardée d'aborder le sujet en conseil national. Elle a eu trop à faire à se battre seule contre tous, ou presque, pour obtenir le report du choix du candidat. Il n'y a pas eu de vote, mais tout le monde y est allé de son couplet en faveur du « rassemblement ». Jean-Pierre Raffarin a remercié Nicolas Sarkozy de « l'ouverture faite sur la date de dépôt des candidatures ». Antoine Rufenacht, directeur de campagne de Chirac en 2002, a souligné, à l'attention du très antisarkozyste ministre de la Recherche , François Goulard, qu'on « ne peut pas tenir des propos de division à l'extérieur », et prévenu MAM qu'il serait dangereux « de repousser la date du congrès de l'UMP alors que le PS s'est déjà trouvé une candidate ». Seul Patrick Ollier a vraiment soutenu sa compagne.

 Pérennité de l'union

Mais, le matin, lors de la réunion des députés convoqués par le président de groupe Bernard Accoyer, Ollier avait assuré qu'elle ne voulait pas « se situer en dehors du parti » et qu'elle était « respectueuse des règles ».

Avant cette réunion marquée par l'exaspération des élus devant le retour de la guerre des chefs, le très policé Édouard Balladur avait lui-même exprimé son mécontentement devant les quelque 35 parlementaires conviés à son petit-déjeuner mensuel. Revenant sur l'attitude de MAM après les sifflets du conseil national, il a expliqué : « Il m'est arrivé à moi aussi d'être sifflé et je n'en ai pas fait toute une histoire. » L'ancien premier ministre a jugé que la réaction de Michèle Alliot-Marie n'avait « pas été d'une grande suavité ».

Le cas MAM provisoirement réglé, reste le problème Villepin. Absent hier, le premier ministre est convenu avec Sarkozy qu'ils prendraient aujourd'hui leur petit-déjeuner ensemble. En guise de prélude à cette rencontre, le chef du gouvernement a repris hier quelques-uns des classiques de son répertoire antisarkozyste devant le congrès des maires de France, hier matin. Ce qui a sans doute contribué au « rassemblement », hier, rue La Boétie.

Quant à la pérennité de l'union, les partisans du chef de l'UMP restent prudents. Selon eux, le scénario des prochaines semaines est écrit depuis la victoire de Ségolène Royal sur ses rivaux. La favorite du PS va connaître l'ivresse des cimes sondagières, ce qui risque fort d'entraîner une recrudescence des attaques contre Sarkozy à droite. La question, est : pour combien de temps ?