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30/04/2010

Michèle Alliot-Marie - Le port du voile intégral


Michèle Alliot-Marie, Ministre d’État garde des sceaux, ministre de la Justice et des Libertés, répond à Nicole Ameline, Députée du Calvados, au sujet du port du voile intégral (Questions au Gouvernement - 28 avril 2010).

Paru dans Match, MAM sur la route de Matignon ?

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Aux prises avec l’épineuse réforme de la procédure pénale, elle hérite aujourd’hui du projet de loi sur la burqa. Michèle Alliot-Marie devient incontournable.

Virginie Le Guay - Paris Match

« Je n’avais rien demandé. » Revenue, tard la veille, d’un voyage éclair au Liban et en Jordanie, MAM fait mine de découvrir les unes des quotidiens. « Burqa, la droite attaque », « Le gouvernement pris dans la spirale de sa campagne antiburqa »... Chargée par Nicolas Sarkozy de « porter » le projet de loi sur l’interdiction du port du voile intégral, Michèle Alliot-Marie se retrouve, depuis l’épisode Hebbadj, en pleine polémique.

Une horreur pour cette juriste aguerrie qui n’aime rien tant que travailler au calme dans son vaste bureau de la place Vendôme. Alors qu’elle prépare depuis des mois, et non sans mal, une importante réforme de la procédure pénale, la voici maintenant en charge du projet de loi ultra « touchy » et, qui plus est, urgentissime, sur la burqa. « Tout doit être bouclé avant l’été », lui a ordonné Nicolas Sarkozy avec lequel elle s’est entretenue « récemment et à plusieurs reprises ». Preuve, au passage, que les liens ne sont pas distendus entre le président et cette chiraquienne old school, aux manières contraintes, qui ne s’autorise jamais la moindre « petite phrase ». « Je ne lui connais aucun dérapage. Chapeau ! », reconnaît Brice Hortefeux, pourtant pas de ses intimes.

« Par sa résistance, elle a forcé le respect de Sarko »

« Avant l’été », c’est-à-dire avant la fin de la session extraordinaire de juillet au Parlement. Le calendrier est arrêté : le texte sera présenté devant le Conseil des ministres le 12 mai. Six semaines plus tard – le délai est incompressible –, discussion et vote en première lecture à l’Assemblée. Dernière étape après le 14 juillet, avec la discussion et le vote au Sénat.

La procédure d’urgence, un temps envisagée, s’est heurtée à l’opposition des deux présidents des Assemblées Bernard Accoyer et Gérard Larcher. Au grand soulagement de la garde des Sceaux, peu désireuse de « dramatiser » inutilement l’affaire. « L’idéal serait un vote conforme des deux chambres », espère-t-on à la Chancellerie. Soucieuse d’éviter toute dérive, Michèle Alliot-Marie a bordé son argumentaire : « Ce qui est en jeu, c’est la dignité de la femme, l’égalité de chacun devant la loi. Rien d’autre. » Gare à ceux qui voudraient l’entraîner sur des terrains plus... glissants. « La force de la France, c’est notre vivre ensemble. » Une formule qu’elle a invariablement opposée aux représentants des autorités religieuses qu’elle reçoit depuis le début de la semaine.

Le cas Liès Hebbadj ? « Je ne veux pas m’en mêler », tranche la ministre de la Justice, plus accrochée que jamais à sa feuille de route. Et notamment à la réforme de la procédure pénale qu’elle entend conduire « jusqu’à son terme, quoi qu’on dise ». Actuellement soumis à consultation, le texte (700 articles) sera envoyé sous forme de deux projets de loi, fin mai, au Conseil d’Etat avant d’être présenté devant le Conseil des ministres au plus tard début juillet. La discussion parlementaire croisée (chaque Chambre se saisissant d’un texte en même temps) pourrait, ensuite, s’ouvrir à l’automne 2010 et se terminer « au mieux » au printemps 2011.

« Réformer la justice est un de nos engagements de campagne. Les Français ne comprendraient pas que l’on renonce. » Insensible aux critiques, l’œil déjà rivé sur la suite (elle n’oublie jamais de rappeler « qu’en 2005 déjà », Jacques Chirac pensait à elle pour Matignon), MAM suit son chemin et attend son heure. Sûre de sa loyauté, de sa popularité, de sa... longévité. « Avec elle, les chiens aboient, la caravane passe. Par sa résistance, elle a forcé le respect de Sarko », croit savoir ce proche qui voit « très bien » cette fille d’arbitre international de rugby à la place de... François Fillon. « Elle a la trempe qu’il faut pour ça. »

21/04/2010

Extension de l'Alerte Enlèvement

Michèle Alliot-Marie a signé mardi 20 avril à la Chancellerie, l’extension du plan Alerte Enlèvement avec de nouveaux partenaires, dans le but de renforcer l’efficacité du dispositif en élargissant la diffusion du message d’alerte à de nouveaux médias.

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20/04/2010

Sur le thème "Gérer les espaces dans le temps : une véritable politique d'aménagement du territoire pour dessiner la France de demain !"

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Jean Charles MENDIELA

BUNUS

L'aménagement du Territoire, les nouveaux enjeux.

 

L’exode rurale

 

C’est le phénomène de société qui a marqué le début de la société de consommation du 20ème siècle. En effet, la jeunesse des campagnes des années 50 à 70, a fui la ruralité et tout ce qui allait avec, le travail difficile et peu rémunérateur, le confort souvent précaire, l’éloignement de tout, la déconnection d’avec la société dite « moderne » car les moyens de communication modernes, télévision, téléphone etc, n’étaient pas légion dans les campagnes… Tout se passait dans les villes. Mais cela correspondait avec les trente glorieuses de l’après-guerre où le travail ne manquait pas et où tout était à reconstruire

 

La démocratisation de l’accession à la propriété

 

Dans les années 80, c’est le début de l’accession à la propriété. Le gouvernement de François Mittérand, puis celui de Jacques Chirac, vont tout axer sur ce mode économique, car le proverbe dit « quand le bâtiment va tout va ». Donc ( j’ai vécu l’expèrience ) de jeunes couples vont s’endetter jusqu’au cou pour acheter un bien. Mais à proximité des villes, ce qui va donner naissance à « la banlieue ».

De là va commencer à apparaître la spéculation immobilière et en même temps les premiers surendettés.

 

La surenchère sur l’accession à la propriété

 

Ce secteur ayant pour effet de doper l’économie, les différents ministres, Méhaignerie, De Robien, Borloo etc… Vont s’engouffrer dans ce créneau qui permet la défiscalisation de logements en contruction et en location pendant plusieurs années, et de ce fait vont créer une économie parallèle qui va subir une inflation incontrôlée du fait de la spéculation foncière et immobilière. Du coup, les terrains vont devenir hors de prix dans les banlieues, inaccessibles dans les grandes villes. Les clients potentiels commencent à se rapprocher des villages autrefois abandonnés par les jeunes, bien souvent par leurs propres parents. Quittes à devoir faire des kilomètres pour travailler, voir prendre le train tous les jours, voire prendre l’avion !

 

L’exode urbaine

 

La fin du 20ème siècle et le début du 21ème, vont voir arriver « l’exode urbaine » car il est impossible de vivre normalement dans les grandes villes. Parking impossible ou très cher , circulation impossible, pollution urbaine et sonore invivable, stress, violence de jour comme de nuit, nature inexistante, sport extèrieur quasiment impossible, consommation hors de prix, impôts insupportables, déshumanisation de la vie.

Enfin, tout pour faire fuir les êtres humains.

La preuve, les Londoniens ont commencé en instaurant un péage à l’entrée de la ville.

Le maire de Paris, fait tout pour faire fuire les véhicules et l’économie

C’est la folie des transports en commun dans les villes, bus, tramways et des transports individuels, vélo, moto, scooter.

C’est la folie des nouvelles technologies en matière de communication, le wifi partout, les bornes pour les téléphones portables, la publicité partout.

C’est la folie en matière de sécurité, les caméras de surveillance partout, les barrières et portails automatiques dans toutes les résidences, des portes sécurisées avec accés par codes et cartes en tous genres.

Enfin, tout pour que les citoyens ( c’est le mot qui convient ) ne se parlent plus.

Aujourd’hui, une personne âgée ayant vécue toute sa vie en campagne, n’est même plus capable de sortir toute seule à Paris, trop compliqué !

 

Repeuplement des villages

 

Depuis une dizaine d’années, nous assistons au repeuplement des villages par des gens qui ont fui le mode de vie urbain. Certains font plus de 100 kms pour travailler tous les jours, mais préfèrent payer ce prix pour avoir le plaisir de vivre dans un endroit plaisant, entourés de nature, avec un ou des voisins auxquels ils peuvent dire bonjour tous les matins. Certains ont redécouvert les joies du jardinage, produisent leurs fruits et légumes, ou achètent au fermier du coin, car certains agriculteurs ont arrêté de ce fait la grosse production intensive pour se concentrer sur cette nouvelle clientèle.

Certains villages ont vu leurs épiceries et leurs bars rouvrir. Certains que la désertification avaient forcés à fermer les écoles, les ont ré ouvertes.

 

L’économie de proximité

 

Le mode urbain avait sorti le commerce des villages et des petites villes vers des centres commerciaux géants et inhumains, or, le repeuplement des villages, fait renaître le commerce de proximité et le service itinérant, renaissance du commerce ambulant, et bien sûr, de la communication humaine.

Je pense même que les petits villages arriveront à recréer des réseaux économiques internes autonomes, dans une dizaine d’années, nous retrouverons l’activité micro économique d’autrefois. La preuve en est, CARREFOUR commence à racheter toutes les petites enseignes des petites villes et des petits villages, c’est tout dire !!!

 

La protection de l’environnement

 

C’est en repeuplant les villages et les campagnes, que les habitants prendront conscience de leur environnement et le défendront. Car il est certain que ce n’est pas le « citadin » qui a conscience de l’importance des campagnes, mais ceux qui y vivent.

Donc la protection de l’environnement se fera naturellement, sans avoir besoin de chercher des idées sorties de l’ENA mais grâce à la logique de l’homme lorsqu’il est confronté à la nature. Certes il doit tout réapprendre, mais je suis certain que les atavismes reviendront naturellement

16/04/2010

Paru dans la république des Pyrénées

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15/04/2010

Dans la presse aujourd'hui

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