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04/11/2014

Il y a tout juste 20 ans aujourd'hui, Jacques Chirac annonçait sa candidature à l'élection présidentielle

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Michael BULLARA, Secrétaire Général du CHENE, Secrétaire National de l'UMP, conseiller municipal d'Alfortville

Il y a tout juste 20 ans aujourd'hui, Jacques Chirac annonçait sa candidature à l'élection présidentielle. C'était à Lille, ville natale du Général de Gaulle, dans la "Voix du Nord" ; c'était un 4 novembre en ce jour de la Saint-Charles...

Beaucoup de ses "amis" politiques lui avaient à l'époque tourné le dos, préférant d'autres sirènes... 
Les coups pleuvaient : "ça pique un peu" faisaient dire Les Guignols à sa marionnette dont le dos était couvert de poignards...
Les sondages et diverses enquêtes étaient très mauvais...
La presse et les journalistes évoquaient un "retour raté" et lui demandaient même s'il irait jusqu'au bout !

Mais les Français sont ainsi faits qu'ils n'aiment pas ceux qui tentent d'écrire l'histoire pour eux, et si longtemps à l'avance, en cherchant à leur imposer le schéma de ce qui est bien ou mal, ou des solutions alternatives qu'on voudrait leur présenter comme une évidence.

La France est ainsi faite qu'elle se cherche et se donne toujours un Chef, pas un pseudo "héritier" !

Et le 7 mai 1995, faisant mentir tous les pronostics alarmistes, taire tous les quolibets, renvoyant "héritiers" et courtisans à une autre réalité, Jacques Chirac devenait le 5ème Président de la Vème République.

Un Président qui - n'en déplaise à M. Attali qui a tellement produit de rapports au cours de sa carrière qu'il en oublie d'avoir une analyse pragmatique et sereine - a incarné et porté la voix de la France pendant 12 ans, avec grandeur et fierté.

L'histoire politique est souvent un cycle qui se répète.
Pour aujourd'hui comme pour 2017, les personnages ne sont pas les mêmes. On en retrouve certains mais leurs rôles sont parfois inversés...

Ce qui est évident, comme le 4 novembre 1994 et dans les mois qui suivirent jusqu'au 7 mai 1995, c'est le rôle de ces petites officines qui tentent par tous les moyens l'ultime "coup". Elles ont rarement raison face à l'impérieuse nécessité de notre Pays de porter à sa tête un Chef, un vrai.

Quand les circonstances extérieures sont différentes et leur donnent raison, on assiste alors à une catastrophe, comme celle que nous vivons depuis deux années et demie avec l'imposture de François Hollande.

Au moment où les Français regardent la politique avec adversité, il est sans doute temps de revenir aux fondamentaux.

Temps de renouer avec l'engagement dans son sens le plus noble.

Oui, peut-être est-il enfin venu le temps de réapprendre à parler réellement de la France.
Chez les moins jeunes de nos responsables politiques qui doivent montrer le chemin ; chez les plus jeunes des cadres politiques qui doivent comprendre que la Politique - la vraie - ne sera jamais du marketing ou des parts de marchés, tant l'humain doit y être présent.

Un humain fait de ressenti, d'émotions, de sentiments aussi... Un humain qu'il nous faut inlassablement replacer au cœur de la décision publique.

Hauts-les cœurs et reprenons le Flambeau !

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