Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/06/2011

Sur le thème du "mieux vivre ensemble"

gallais.jpg

Nicolas GALLAIS

PAU

On a souvent tendance à mettre en exergue les difficultés ou les problèmes que nous rencontrons dans notre vie quotidienne. A focaliser sur notre incapacité à les surmonter ou à les éluder. A laisser les peurs de l'actualité nous envahir en nous recroquevillant sur nous-mêmes au détriment de la plus élémentaire attitude objective. Même s'il faut reconnaître que les informations négatives dont on nous abreuve, qu'elles soient locales, nationales ou internationales sont un facteur anxiogène indéniable sur nos inconscients et conditionnent beaucoup nos comportements.

Qui peut résister sans vaciller une seconde à l'instantanéité des mauvaises nouvelles? Peu d'entre nous, assurément.
Que pouvons-nous faire pour endiguer cette spirale de l'isolement?
Que pouvons-nous apporter, chacun à notre niveau, pour que l'une des raisons qui nous empêche de vivre ensemble sereinement permette l'abolition de cette distance, de cette peur de l'autre: destructrice, en fin de compte.
La volonté de partager un destin commun ou bien la peur de l'affronter?
Mais si au fond de nous, quelque soit notre origine, notre statut social ou nos opinions, nous décidions de nous tendre la main? Ne sommes-nous pas notre premier ennemi? La vraie réponse n'est-elle pas en nous? Dans nos attitudes? Dans nos perceptions dues en partie à notre éducation?

Le monde dans lequel nous vivons n'a-t-il jamais été plus instantané avec des technologies de communication de plus en plus performantes? Réduire l'écart qui nous isole les uns des autres en augmentant la distance qui nous lie à ces "machines" est sûrement l'un des enjeux majeurs de nos liens futurs. Si nous ne parvenons pas à diminuer cette "fracture du lien", il nous sera impossible de mieux vivre ensemble. Vivre avec son temps est une nécessité mais négliger l'essence même de ce que nous sommes est une erreur grossière. Le partage, ne serait-ce que d'un regard bienveillant, d'un sourire ou d'une parole est souvent plus réconfortant qu'un long courriel.

De ce point de vue, notre démarche individuelle et collective au sein du Chêne est un maillon important de ce lien qui permet à ceux qui le désirent de réfléchir sur un thème mensuel. Le thème du mois étant clôturé par une rencontre qui au delà des idées qui nous rassemblent, permet un échange libre et amical.
Et si cette démarche était tout simplement l'une des façons de mieux vivre ensemble?



 

 

Les commentaires sont fermés.