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04/02/2011

Dans sud ouest

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08:32 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Mr Strauss-Kahn, lors de son déplacement à Tunis le 18 novembre 2008 a été décoré par le Président Ben Ali et élevé au grade de Grand Officier de l'Ordre de La République Tunisienne.Pour DSK je cite'' l'économie va bien , malgré la crise(...)la politique est saine et je pense que c'est un bon exemple à suivre pour beaucoup de pays (...) Bizarre, la presse n'en fait pas tout un fromage..

Écrit par : Zugasti | 07/02/2011

J'ai horreur de hurler avec les loups, et plus encore avec les loups de gauche. Et quant il s'agit de Mme Alliot-Marie que mon mari connaît bien et qu'il estime, et qui a été jusqu'ici un excellent ministre dans les postes difficiles qu'elle a occupés, à plus forte raison...

Mme Alliot-Marie affirme :

* que le Tunisien n'est pas « sulfureux », mais n'a rien à voir avec les actions troubles de la famille Ben Ali ; jusqu'à preuve du contraire, je la crois ;

* que cette famille est amie de longue date avec elle, qu'elle la reçoit chez elle en vacances et va en vacances chez eux, ce que tout un chacun peut faire. Là aussi, jusqu'à preuve du contraire, je la crois. Faut-il désormais interdire aux politiques de recevoir leurs amis et d'aller chez eux, les condamner à la solitude familiale (et encore..., vous savez, le fameux « conflit d'intérêt » peut les y poursuivre).

. Pour éviter tout reproche, un politique devrait-il aller solliciter une cellule de Chartreux, s'y installer, ne la quitter que pour se rendre dans son ministère ou son assemblée (et encore, là aussi, le fameux « conflit d'intérêt » pourrait l'y poursuivre, puisqu'il pourrait avoir noué quelques liens avec des collègues ou collaborateurs) - et même éviter de se rendre à la messe commune ? -))).

* qu'il n'y avait, pour le second voyage au moins, aucun moyen de transport public disponible. De toutes façons, s'il s'agit vraiment d'amis, il aurait été offensant de refuser l'offre de les accompagner dans leur avion (il ne s'agit pas du prêt d'un avion, mais d'une invitation à participer à un trajet, comme chacun de nous le propose ou l'accepte bien souvent de proches ou de moins proches).

Je dis bien : « jusqu'à preuve du contraire » Les affirmations
du "Canard" ne sont pas parole d'Évangile et ne prouvent rien et l'acharnement de la gauche tendrait même à faire penser qu'elles sont fausses, parce que si elles étaient vraies, au lieu de se contenter de hurler à la démission depuis des jours et des jours, les gens de gauche apporteraient les preuves qu'ils détiendraient...


A mon avis, si Mme Alliot-Marie démissionnait maintenant, cela donnerait l'impression d'un aveu d'une culpabilité qui, jusqu'à preuve du contraire, n'existe pas. En restant à son poste contre vents et marées, même si désarçonnée par une attaque totalement inattendue puisqu'elle ne ressentait (à mon avis à juste titre) aucune culpabilité, elle se défend maladroitement, elle fait preuve d'indépendance d'esprit et de courage.

Si la gauche la taxe d'incompétence, d'indifférence, de complaisance et exige sa démission, c'est qu'elle la gêne et donc qu'elle ne devrait pas démissionner. C'est en ne bronchant pas qu'elle ferait par son courage - du moins telle est mon opinion - la nique à bien des hommes politiques.

Bien sûr, les hommes politiques de l'UMP ne sont pas, nous le savons de reste, des foudres de courage. C'est pourquoi certains d'entre eux, de façon officiellement discrète, hurlent, eux aussi, avec les loups. Ce n'est pas une raison pour les imiter.

Relisons La Rochefoucauld : "Rien n'est si contagieux que l'exemple". Un exemple de courage serait, espérons-le, contagieux ...

Écrit par : Anne Lys | 07/02/2011

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