23/02/2010
Sur le thème : "« Quelle politique de développement durable pour la France ?
Jean Charles MENDIÉLA
AU DEBUT IL Y AVAIT L’HOMME, LES ANIMAUX ET LA NATURE
Quand l’homme est arrivé sur terre, il n’avait rien pour manger, pour boire, pour s’abriter. En tous cas, il n’y avait pas de « notice d’emploi » pour survivre !!!
L’homme s’est adapté et a appris à ses dépens tous les gestes de survie. Au départ ce fût la cueillette avec certainement les mésaventures de l’intoxication, puis les abris naturels tels que les grottes. L’homme avait peur de la nuit, de la pluie, des orages et de certains animaux déjà beaucoup plus à l’aise que lui sur cette terre qui pouvait être hostile
Mais l’homme avait un « plus » qui allait le mener à ce que nous sommes aujourd’hui, son intelligence. Il découvrit le feu et grâce à lui, la lumière contre la nuit, la chaleur contre le froid, l’arme contre les animaux, le plaisir de manger « cuit » et l’outil pour forger le minerais magique qu’est le fer. L’homme avait compris que cette nature qui pouvait lui vouloir du mal pouvait aussi lui vouloir du bien, et il comprit aussi qu’en la protégeant, il se protégeait lui-même.
Ceci fût vrai jusqu’à ce que l’homme en voulût « plus ».
RUPTURE DE L’EQUILIBRE
Les deux problèmes principaux de l’homme pour sa survie, furent tout de suite l’usure physique et les maladies qui en découlaient. En effet, les préhistoriens chiffrent l’âge moyen de l’homme à cette époque entre 25 et 30 ans, car c’est la maladie qui créait la sélection naturelle par le vieillissement prématuré. Le confort était nul et l’homme était faible face à la nature, car il faisait partie intégrante de celle-ci et était intégré dans la chaîne alimentaire. Il faisait partie de l’équilibre naturel de la planète, il en était un maillon.
L’homme commença à résister à cette fatalité par tous les moyens qu’il pouvait trouver, primo par des habitations en dur, secundo par des habits adaptés, tertio par une alimentation plus variée qui le fît devenir omnivore. Puis par des migrations importantes pour fuir les climats trop rudes. Et qui dit migrations, dit déplacements importants et moyens de locomotion. Donc l’homme se mit à inventer tous ces moyens, la roue, la charrette etc… Et comprit que l’animal pouvait devenir un allié en le domestiquant.
Cette pèriode a vu l’homme gagner en longévité et donc augmenter sa population.
STABILISATION DE LA POPULATION MONDIALE
Plusieurs phénomènes ont participé à cette stabilisation, ou plutôt, démographie NATURELLEMENT contrôlée :
1) Les maladies, le mode de vie, le climat, qui virent des espèces humaines telles que les australopithèques être remplacées par les homo-habilis puis par les homo-erectus puis par les homo-néanderthaliens qui donnèrent naissance à notre espèce, les homo-sapiens, puis aux civilisations anciennes qui en découlèrent et qui furent toutes des empires, les égyptiens, les perses, les grecs, les romains, les mongols, qui se côtoyèrent et s’exterminèrent les uns les autres. Car la démographie impactait sur deux choses, la recherche de territoires et la recherche des ressources naturelles. Ces deux raisons aboutissaient souvent à des guerres d’extermination pour s’emparer des richesses naturelles indispensables à la survie, car les territoires habitables n’étaient pas aussi nombreux que nous pourrions le croire. Raisons pour lesquelles une civilisation pouvait en détruire une autre, donc la remplacer intégralement.
2) . La sédentarisation des populations qui eut pour effet de développer la notion de territoire et la notion de nation, donc la notion de défense et de protection.
3) Son mode alimentaire qui se modifia par la cuisson des aliments et qui fit apparaître plus de confort mais l’apparition de nouvelles maladies.
APPARITION DE L’INDUSTRIE
Quelques 7000 ans plus tard, l’homme s’est multiplié sur la planète puisqu’il est passé de 20 000 000 d’individus à presque 7 milliards, soit 50 fois plus, il s’est approprié des territoires qu’il a appelés « Pays », il a construit des frontières, il développé le système dit de « société ». A partir du XIXème siècle il est obligé de fabriquer en grand nombre les produits dont il a fini par devenir esclave car la demande est forte. L’homme est devenu un prédateur pour l’homme, puisqu’il va créer l’industrie dans laquelle il va faire travailler des hommes pour d’autres hommes.
De là va naître la société de consommation avec ses cortèges d’avantages et d’inconvénients.
Avantages :
Développement de l’économie individuelle, de l’économie sociale, de la recherche sur la santé, de la liberté individuelle, de la cellule familiale, du patrimoine individuel, du mode alimentaire avec ses abus et ses bienfaits, augmentation de la longévité, diminution de la pèriode active.
Inconvénients :
1) Développement incontrôlé de la démographie puisque l’Homme passe de 700 000 000 en 1700 à 1 Milliard en 1800 soit 30% d’évolution en 100 ans, correspondant justement à l’industrialisation des pays, puis augmentera de 100% de 1800 à 1930, puis encore de 100% de 1930 à 1975 et devrait réitérer ce chiffre en 2025 avec 8 Milliards d’individus, pour une superficie terrestre habitable de 166161361 km², sachant que plus de 30% de cette superficie n’est pas habitable soit 49 848 408 km², il resterait 116 312 953 km² habitables soit 1 ha 500 par habitant en 2025 !!! Sachant aussi que certains en auront déjà le double, voire le triple, voire beaucoup plus, il facile de comprendre ce qu’il va se passer.
2) Pollution incontrôlée depuis toujours
3) Maladies de plus en plus incontrôlables et de plus en plus inconnues
4) Réchauffement climatique et toutes les conséquences qui vont avec, modification et diminution des territoires, surpopulation à venir etc…
SOLUTIONS
Il y a plus de 15 ans que les écologistes tirent la sonnette d’alarme, mais il est vrai qu’à leurs débuts, ils passaient plus pour des baba cools attardés que pour des scientifiques. Mais ils avaient raison dans leur analyse, mais moins dans leurs solutions, car ils préconisaient le retour au moyen âge. Impossible, car notre monde est trop dépendant de sa technologie et ne peut faire machine arrière sans faire de dégâts certainement plus importants, et plus rapidement qu’en ne faisant rien.
L’Homme doit s’adapter comme il a toujours su le faire et doit le faire avec concertation ( Copenhague en est une amorce ). Et il n’y aura que deux alternatives à ce débat, soit les pays bougent ensemble pour améliorer les conditions de la planète, soit ce sera une guerre planétaire causée par les effets climatiques et guidée par l’instinct de survie de l’être humain qui est capable du pire envers sa propre espèce, tel que l’histoire de l’humanité nous l’a déjà prouvé.
Aujourd’hui l’avenir de la planète est entre les mains des hommes du 21ème siècle et les marges de manœuvres sont étroites et doivent être rapides.
Le basculement vers des énergies propres et naturelles est primordial, eau, soleil, vent, ce sont les seules qui ne consomment pas d’énergies fossiles polluantes, ce sont les seules qui ne coûtent rien à l’Homme. De plus, nous devons développer la production d’énergie individuelle, de la lampe de poche au chauffage de l’habitation en passant par nos moyens de locomotion, car ce changement de consommation peut être très rapide contrairement à ce que nous devons faire au niveau des villes et des pays. Et ses effets sont immédiats. Essayez par exemple de mettre des ampoules basse consommation dans chaque pièce de votre maison, de rouler en deux roues pour aller au travail, de recycler vos déchets, de limiter les emballages de vos achats etc … Nous sommes quasiment 7 milliards sur cette planète et si chacun fait les mêmes gestes, nous pouvons la sauver, le tout est d’avoir des chefs d’Etats volontaires et aujourd’hui, internet est un formidable vecteur pour faire passer le message.
L’ECONOMIE DE L’ECOLOGIE PEUT NOUS SAUVER
Quoi de plus intéressant pour un investisseur que de gagner de l’argent ?
Alors l’économie des marchés du développement durable est plus que porteuse car elle est partie de 0 pour arriver à …….. ? Quoi de plus intéressant pour spéculer sachant que la valeur de départ est de 0 ? Et ce qui est entrain de prouver ce transfert d’investissements, c’est de voir Total qui faisait 12 milliards de bénéfice en 2008 et qui en fait quasiment 4 de moins en 2009 !!! Alors la crise ne serait-elle pas un accélérateur pour l’écologie et l’écologie ne serait-elle pas un élément de la fin de la crise ?
QUI VIVRA VERRA !
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