Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/11/2009

Sur le thème : " La réforme des collectivités territoriales "

 

IMG_0265.jpg

Jean Charles MENDIELA

BUNUS

Le Général De Gaulle y avait pensé !

 

N’oublions jamais que le Général De Gaulle avait déjà pensé aux régions et à la décentralisation, et cela lui a coûté son mandat, puisque le référendum de 1969 lui a été défavorable, et qu’à la suite de celui-ci, il a démissionné car il était un homme d’honneur et a respecté ses engagements en cas de désaveu.

Ce qui prouve que depuis la révolutions française, les français étaient attachés à la centralisation du pouvoir qu’ils avaient mis en place en 1791, première constitution de la France. On décidait tout à Paris, et c’était logique puisque l’assemblée nationale y était et les élus français y siégeaient.

 

Les départements, les régions, le culturalisme régional, les langues régionales etc….

 

L’ancien régime ( avant la révolution ) avait développé le concept des duchés, des comtés, des domaines royaux, des villes fortifiées etc… Le pouvoir était centralisé par le royaume de France, mais délégué à quelques seigneurs qui faisaient leurs lois dans leurs territoires « au nom du roi de France ». Ils pouvaient relever l’impôt, comme cela se faisait autrefois, c'est-à-dire en envoyant le percepteur directement dans les fermes pour prélever des céréales par-ci, des têtes de bétail par-là etc… C’était du pillage organisé par certains seigneurs peu scrupuleux !!!

Puis sous Louis XIV, on décida qu’il fallait que chaque français reconnaisse qu’un seul royaume et parlât la même langue et le royaume de France instaura le Français obligatoire sur tout le territoire, tout d’abord pour améliorer l’économie et faciliter les échanges commerciaux. C’était le début de la perte du « régionalisme ».

 

La République :

 

Après la révolution, la République devint la forme politique de la France. La liberté de commerce, de s’exprimer, d’entreprendre était le crédo de la République. Les départements avaient repris leurs patois, si bien qu’en 1914 les soldats français ne se comprenaient pas entre eux.

L’état français comprît qu’un pays doit être uni par sa langue et interdît les patois dans les écoles. Ainsi, le régionalisme reperdît du terrain, et les langues bretonnes, basques, occitanes, provinciales commencèrent à se perdre. Mais ces interdictions ont renforcé la défense des cultures.

 

François Mitterand

 

En 1981, il arrive au pouvoir. N’oublions pas qu’il était un Gaulliste de Gauche et qu’il pensait que la France serait mieux gouvernée en divisant les pouvoirs en plusieurs régions.

Ce que Charles De Gaulle n’avait pas réussi à faire, lui, allait réussir à le faire, décentraliser le pouvoir en laissant l’autonomie aux régions. Le début des régions vit en même temps la remontée du culturalisme régional et qui dit autonomie des régions, fût interprété par certains autonomismes basques et bretons comme de « l’indépendantisme ».

Les français avaient l’impression qu’ils seraient plus proches du pouvoir avec la décentralisation, enfin, c’est ce que la gauche leur avait laissé croire. Mais malheureusement, ce fût une aubaine pour le parti socialiste que de mailler la France en réseaux politiques trés structurés qui ne laissait plus de place à la droite. De plus le carriérisme politique venait de naître, car un conseiller général, devenait ensuite un conseiller régional, tout en étant maire et voire député, le cumul des mandats et leurs indemnités a enrichi beaucoup de parlementaires et coûte surtout très cher aux français.

Mais le piège s’est refermé sur les français lorsqu’à chaque élection présidentielle le pouvoir des régions est l’inverse de celui qu’ils ont élu et que ce pouvoir régional gère les territoires à tous les niveaux et impose même un impôt à chaque citoyen. C’est devenu une nébuleuse incomprise par les citoyens qui ont l’impression de payer des fonctionnaires et des élus « à rien faire », ce qui n’est pas totalement faux !

Lorsqu’on analyse bien ce type de fonctionnement, on se rend bien compte que nous sommes revenus au temps de la royauté avec les duchés, les comtés etc… Et avec les dérives budgétaires que cela comporte, car comment un gouvernement peut faire appliquer la politique pour laquelle il a été elu, lorsque des contre pouvoirs existent dans chaque région, sachant que le pouvoir de gauche est majoritaire en région ? C’est impossible ! De plus, les conseillers régionaux, voire généraux, peuvent user de leur pouvoirs à tous les niveaux et devenir plus puissants que le gouvernement lui-même. Ce n’est plus le respect de la démocratie que d’imposer aux français un système déséquilibré qui ne répond plus à leurs demandes.

 

L’empilement des structures :

 

Mais la complexité du système a explosée lorsque les communes se sont transformées

en communauté de communes,

en syndicats intercommunaux,

en communauté de communes de cantons,

en communautés urbaines

en cantons

en pays

en syndicats de pays

 

LE DELIRE TOTAL !!!

 

Qui fait quoi et pour qui ? Qui paie quoi ? Qui embauche qui ? Qui paye qui ?

 

DESOLE DE LE DIRE, MAIS CE SONT DES MOYENS MIS EN ŒUVRE POUR SOUTIRER DE L’ARGENT PUBLIC, AUGMENTER LES IMPÖTS ET LE NOMBRE DE FONCTIONNAIRES !!!

TROP C’EST TROP

 

La réforme des collectivités territoriales :

 

Je pense que cette réforme doit avoir lieu dans plusieurs buts :

 

-         simplifier le schéma de fonctionnement pour chaque français

-         rendre lisible pour chaque français les fonctions de ces structures

-         rendre publique les prestations qui sont délivrées par ces structures, et les moyens d’accés à ces prestations, car malheureusement, peu de français savent quels sont leurs droits face à ces structures opaques !!!!

-         interdire le cumul des mandats

-         limiter le nombre des conseillers et des fonctionnaires

-         supprimer les conseils généraux, qui pourraient tout simplement être représentés au sein des conseils régionaux

-         donner la seule compétence et la seule légitimité au conseil régional, ce qui simplifierait les prises de décisions et permettrait à chaque français de savoir qui fait quoi et comment.

-         Re centraliser le contrôle de ces structures au niveau du gouvernement afin que chaque français puisse avoir un recours en cas de litige.

-         Et enfin, FAIRE DES ECONOMIES DE FONTIONNEMENT.

 

Les commentaires sont fermés.