Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/03/2008

Jean Castaings, nouveau Président du Conseil général

75331444.jpg

Doyen. S’il y a bien une qualification à laquelle on n’aurait pas pensé, c’est bien celle-là. Jean Castaings n’a vraiment pas l’air d’un doyen.


La première chose qui frappait, il y a déjà de nombreuses années, c’était ce ruban rouge à la boutonnière alors qu’il n’avait qu’une petite quarantaine. On se dit que cette Légion d’honneur-là ne dut pas être acquise à l’ancienneté. L’âge fait évidemment penser à la guerre d’Algérie. On suppose, car on n’a jamais osé le lui demander.

 

C’est que Jean Castaings n’appelle pas la familiarité. Il n’est ni hautain ni distant pourtant. Mais il a une attitude de réserve, n’a pas le verbe haut, ne se montre pas. C’est un homme sans oeillère, ouvert et convivial. Il sait écouter et répondre avec attention. On l’a rarement vu s’énerver en séance du Conseil général bien qu’il sache à l’occasion avoir le sang chaud ! Les dossiers présentés sont toujours très préparés, les interventions justes et étayées, rarement polémiques, d’une voix posée appelant l’écoute. S’il ne se montre pas, il a une forte présence. Silence bien souvent au Parlement de Navarre quand il parle. Et quand les interventions sont plus politiques que techniques, c’est toujours avec mesure.

Politiquement, c’est plutôt un conservateur tranquille. Gaulliste avant tout, par raison historique. Malgré son jeune âge, il est dans la lignée de ceux qu’on appela Barons du Gaullisme. Si sa fidélité au RPR puis à l’UMP n’a jamais été prise en défaut, il a toujours affiché sa loyauté envers ses alliés UDF.

Au moment où il quittait ses fonctions de Maire d’Urt, annonçant un retrait progressif des affaires publiques, Jean Castaings n’avait probablement pas l’idée qu’il terminerait cette partie de sa dense carrière comme Président du Conseil général. Sa doyenneté l’y a porté mais son mérite le justifie. Dans la période inédite qui s’ouvre pour l’institution départementale, qui devra bien d’une manière ou d’une autre être consensuelle, il devrait être l’homme par lequel les conflits ne passeront pas.


Respects, Président.
- par Jacques Saury

 

Les commentaires sont fermés.