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03/05/2007

MICHÈLE ALLIOT-MARIE au meeting UMP de Pau

medium_7998764_o.gifDANS LE HALL du parc des expositions, un écran géant a été installé pour retransmettre le face-à-face. « Ce débat, j'avais vraiment envie de le voir ici, avec les militants », sourit Michèle Alliot-Marie. A Pau, la ministre de la Défense est dans son département, presque chez elle, même si ces terres de Béarn sont plutôt celles de François Bayrou. Le 22 avril, le président de l'UDF y est arrivé en tête avec 30 % des voix, devant Royal et Sarkozy. Ils sont un millier dans la salle. Christelle, 20 ans, porte un tee-shirt bleu « Dimanche tout devient possible ». « On est venu pour l'ambiance, se réjouit-elle. Ce débat est très important, il peut faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre. » « Si près du second tour, le nombre d'indécis est très limité, relativise Alliot-Marie. A part une énorme gaffe, ce sera plus pour les gens une confirmation qu'un élément déterminant. »

« Même dans les pays de l'Est, il n'y a pas de loi aussi dure dès le premier délit »

21 heures, les images apparaissent enfin, mais sans le son. Pendant une minute, la salle applaudit Sarkozy et siffle Royal, mais les deux candidats sont inaudibles. « Les socialistes ont piraté les lignes », s'exclame quelqu'un. Une fois le son rétabli, Sarkozy est écouté, presque religieusement. Royal, elle, est huée quand elle attaque le bilan de l'ex-ministre de l'Intérieur et dit vouloir faire reculer la violence. « Tu parles », hurle une retraitée. Puis Royal provoque une bronca quand, évoquant deux policières violées, elle promet que les agents féminins seront protégés, et « raccompagnées chez elles. » Alliot-Marie lève les yeux au ciel. Plus tard, Royal parle d'encadrer les jeunes délinquants par des militaires dans des centres, et ce, dès le premier délit. Cette fois, la salle ne bronche pas, mais la ministre de la Défense s'insurge : « Même dans les pays de l'Est, il n'y a pas de loi aussi dure dès le premier délit. Elle a vraiment un problème avec les jeunes... » La salle éclate de rire chaque fois que Royal parle des « partenaires sociaux » ou que Sarko semble la mettre en difficulté. Il lui fait ainsi remarquer que le directeur de l'organisme qu'elle conteste a été nommé par Jospin. Nouvel éclat de rire quand Sarkozy lui demande ce qu'elle compte faire avec les 35 heures : « On n'y comprend rien. » « Il se régale, Sarkozy... », s'amuse une blonde... Les militants sont moins réactifs quand c'est Royal qui fait la leçon à leur champion sur le nucléaire. Dès 20 heures, Alliot-Marie s'était chargée de chauffer la salle, dénonçant les « approximations » de Royal : « Nous avons besoin d'un candidat crédible. Le flou est peut-être bon en couture, mais pas dans les programmes politiques... »

Didier Micoine "le parisien"

09:21 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ump

Commentaires

Monsieur,
Ambiance extraordinaire,MAM a été trés applaudie et son discours remarquable.J'étais à côté d'une militante FN, séduite par la prestation de Nicolas Sarkozy car il apportait des solutions aux vrais questions des Français.Pour ma part, je l'ai encouragé à voter pour lui plutôt que de s'abstenir au second tour et elle m'a écouté.
Cordialement à vous.
AGNES ESPONDE.

Écrit par : esponde | 10/05/2007

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